Depuis
quelques jours, je vais au jardin avant d’écrire et la connexion à la terre
mère m’apporte le calme mental qui me permet de faire le tri, d’être moins dans
la spontanéité irréfléchie. Comme tout est question de dosage, d’équilibre, le
contact et la connexion consciente à la terre mère, guérit en profondeur sans
que ça passe par un raisonnement mental. C’est tellement reposant pour quelqu’un
qui passe les trois quart de sa vie dans sa tête que je me sens poussée à vous
en parler régulièrement. Je sais bien que tout le monde n’a pas la chance de
pouvoir cultiver un jardin mais la nature est à la portée de tous. En ville, il
y a toujours des arbres, des fleurs, des plantes avec lesquels vous pouvez vous
connecter, créer une relation intime par
le toucher, la pensée ou même le silence puisque tout est vibration. Un arbre
est un symbole puissant de ce que nous sommes et sa proximité peut aider à s’ancrer,
à canaliser les énergies que nous recevons qui par leur puissance peuvent être déstabilisantes.
C’est notre être véritable qui créé ce lien et le fait de savoir que la terre
est notre mère, peut aider à retrouver l’amour de soi. Je me rends compte de l’importance
d’être ancré surtout quand on est attiré par tout ce qui est spirituel. Plus on
veut s’élever dans les hautes sphères de l’amour et plus il est important de s’enraciner,
c’est une question d’équilibre.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
mercredi 26 juin 2013
mardi 25 juin 2013
Apprendre à s’aimer sans conditions...message du collectif Ashtar reçu par Simon Leclerc: "L'impuissance et la perception de soi"
Comme
portée par le cycle naturel de la vie, aujourd’hui, le sentiment d’être à l’heure
de la récolte est encore bien présent. L’heure de goûter paisiblement les
fruits du travail de déconditionnement de l’auto-jugement et de cette triste
tendance à vouloir tout cataloguer, ranger dans des cases, étiquetées « bien »,
« mal », « bon », « mauvais ». Comme une séquence
qui passait à la télé il y a quelques années, présentée par « Les Nuls »,
« bien, pas bien », ou quelque chose comme ça. A cette
époque, je n’avais pas encore adopté cette croyance bien qu’elle fut fortement
imprimée dans l’inconscient. J’avais une façon plus subtile mais néanmoins
aussi puérile de qualifier les choses, par le ton ironique et même cynique que
j’utilisais à propos de tout. C’était une forme de détachement par le rejet qui
exprimait mon dégoût de la vie mais surtout de moi-même. Je nourrissais la
victime intérieure, le sentiment d’injustice, en critiquant tous ceux que je
pensais être du côté des abuseurs. Je mettais dans le même panier, les politiciens,
les riches, les gens de pouvoir, l’autorité...
Je vivais dans un monde à l’image
de la relation que j’entretenais avec moi-même. Mon besoin d’auto-guérison s’est
fait sentir à partir du moment où j’ai ressenti l’amour immense qui était en
mon cœur, quand j’ai cru en Jésus Christ. En entrant dans une église, même si
je continuais à considérer les choses à partir d’une vision dualiste, le fait
de me situer du côté des « bons», m’a amené à porter un regard
positif sur qui j’étais et à commencer à m’aimer. Le fait d’être entourée de
gens bienveillant m’a considérablement aidée dans ce sens, tout autant que de savoir que j’étais issue de la source avant tout, et plus
dépendante uniquement de mes gènes. Quand j’ai cru au principe du christ
intérieur, non plus comme un sauveur mais comme une part de moi-même, ma vision
et mon cœur se sont élargis considérablement. J’avais une raison noble de m’aimer !
Je ressentais la source intérieure d’amour et vibrais dans cette fréquence. Malgré
tout, je restais dans un amour de soi très conditionné qui demandait de faire le
bien, d’être aimable, lumineux afin d’avoir des raisons valables de m’accorder
cet amour.
lundi 24 juin 2013
L’heure de la récolte...vidéo Isabelle Padovani: "Anges, guides spirituels, maîtres ascensionnés..."
Tandis
que j’étais au jardin, je me disais que les insectes parasites sont vraiment
chiants et que je ne savais pas trop comment m’en débarrasser, il m’est venu
l’idée que tout comme les forces de l’ombre, au niveau du monde, ils ont leur
place même si je ne sais pas « à quoi ils servent ». Puis j’ai pensé
aux prédateurs, à la période où en Australie, ils avaient éliminé les renards
et s’étaient retrouvés envahis de lapin qui bouffait les récoltes. Les asticots
aussi ont leur utilité. Tout me ramène à la nécessité de trouver l’équilibre
plutôt que de vouloir éliminer quelque chose. L’humanité passe son temps à
vouloir se faciliter la vie en éliminant ce qui la dérange mais au bout du
compte, on se retrouve sur une planète au bord de l’asphyxie ! Les forêts
dévastées, les océans pollués, le climat perturbé, la nature qui ne peut plus
être autonome dans certains endroits tant elle a été pervertie...On voit tous
les jours l’échec de la volonté de contrôler la nature. Heureusement, de plus en
plus de gens font confiance en la générosité et l’intelligence de la terre mère
et utilisent de moins en moins de produits nocifs. Depuis trois ans que j’ai le
jardin, à chaque fois que le voisin me proposait de mettre de l’engrais ou des
produits qui tuent les parasites ou les maladies, je lui disais que la nature a
toujours su fonctionner de façon autonome et que je préférais la laisser
retrouver ses capacités naturelles quitte à avoir une production plus faible.
Je lui ai beaucoup parlé d’amour au début, que je faisais les choses en étant
convaincue que la terre a une conscience, une intelligence, une âme et qu’avec
du respect, en me servant de mes mains et de mon cœur, elle me donnerait ce
dont j’ai besoin.
Le fond et la forme
Depuis
que je regarde les vidéos d’Isabelle Padovani, des questions ou plutôt des
raisonnements viennent en surface ou à l’avant plan comme elle le nomme. Je n’ai
pas encore visionné celle dont le titre est « anges, guides... »
Je me dis, ce matin, que j’ai certainement peur de me trouver dans le vide, de
constater qu’il n’y a rien en tant que la conscience mais surtout que les
anges, les guides...ne sont que des projections de l’ego spirituel qui a besoin
de représentation, d’objectiver même. Ce qui me rassure c’est que
je considère « Dieu », comme la source père mère de toute vie. Non plus
comme un personnage androgyne mais comme l’énergie bouillonnante de la vie, qui
est TOUT. J’essaie donc de rendre cohérent ce principe avec ma foi en d’autres
manifestations de cette conscience. Il semble logique que nous ne soyons pas
seuls dans l’univers et que les différentes dimensions existent bel et bien
mais plus ça va et plus il m’apparaît presque évident que ma peur du vide m’empêche
de voir le côté illusoire de la forme, au-delà de la dimension de l’incarnation.
Comme si l’idée que les entités invisibles n’étaient que des projections de l’ego,
suscitait des peurs inconscientes. Peut-être aussi que le fait d’avoir fait une
sortie de corps en prenant des acides, quand j’avais 20 ans, a faussé ma
vision de choses. En effet, je n’ai pas ressenti l’amour de la source dans
cette expérience mais bien plus le côté éphémère et irréel de la chair, de l’aspect
matériel des choses, de ce que mes sens traduisaient habituellement. Peut-être
qu’à l’époque, comme j’avais une vision très forte de la notion de bien et de
mal, de punition et de récompense, inconsciemment, je rêvais d’un Dieu qui
punissait les méchants et récompensait les « gentils », ce qui expliquerait le malaise créé par cette sensation de rien, de vide. Quand je suis
rentrée dans l‘église, le sentiment de trouver enfin, à travers ma foi en Jésus
Christ « sauveur », un justicier aimant qui me prenait sous son aile,
m’avait tellement réconfortée que je m’y suis accrochée pendant dix ans, comme
à une bouée de sauvetage, une figure qui palliait cette peur du vide, du rien. Heureusement
qu’en même temps, un fort sentiment de liberté et de désir puissant d’autonomie,
m’invitait à me libérer de toute attache, progressivement.
dimanche 23 juin 2013
La voie du juste milieu, le détachement...
C’est la
première fois depuis la création de ce blog, que je n’écris pas dès le matin. Je
commence à me libérer des attachements d’une façon assez naturelle. Il m’arrive
encore de douter de l’intérêt de tout ce déballage, mais mon cœur me pousse à
continuer. Non pas que je me sente obligée de le faire mais plus par envie de
partager la joie que procure la connaissance de soi. Je ne suis plus non plus
motivée par le besoin de guérir des souffrances et derrière ça, le sentiment de
pouvoir changer le monde et même si une part de moi se sent inspiré à témoigner, je ne me colle plus de pression. Je le fais par
passion, par amour pour la vie et pour ce qui l’anime.
J’ai
commencé la journée au jardin, en prenant des photos puis j’ai fait un beau
bouquet de fleurs auxquelles j’ai ajouté des fleurs sauvages et des céréales. Je
me suis remplie de beauté avant de désherber, repiquer et bêcher. le jardin est une thérapie, une contemplation et une méditation active avant d'être un garde manger. Même si j'apprécie de pouvoir me nourrir sainement, j'y vois avant tout un moyen de revenir à la vérité, la simplicité de la vie, la cocréation, la participation au mouvement de la vie, tant intérieur qu'extérieur. Ce jardin est un reflet de ma personnalité et une façon de la manifester au monde, à ceux qui m'entourent. D'année en année, ma façon de faire évolue en même temps que ma vision de moi-même et de la vie. Au début, je désherbais partout, je voulais que les gens voient que j'étais quelqu'un de sérieux, de volontaire...Petit à petit, je laisse des coins sauvages qui donnent un aspect authentique à ce petit bout de terre.
samedi 22 juin 2013
Que la joie soit votre guide, Marie à travers Paméla Kribbe
Voici un magnifique message, ma lecture du soir, en ce moment et je ne m’en lasse pas depuis trois jours !
Chaque message contient non seulement des mots qui ont un sens mais en plus,
ils véhiculent l’énergie du verbe amplifiée par celle de la personne qui parle et celle qui canalise.
Même dans des messages écrits. C’est ce que j’aime avec les livres de Paméla. Chaque
lecture me plonge dans l’énergie spécifique et m’amène à « travailler »
précisément sur le thème, à l'intégrer en profondeur. J'emploie le mot travail de façon ironique. Ce n’est pas uniquement mental et énergétique, le
corps émotionnel vibre aussi. En l’occurrence, la joie est si précieuse et
puissante que s’en remplir est un baume pour l’âme, un moyen de sentir sa
présence puisque c’est le but de son incarnation, de notre vie comme l’explique si bien
Marie. Je vous laisse donc vous délecter de ces quelques pages à consommer sans
aucune modération !
Que la joie soit votre guideMarie transmise par Pamela Kribbe, Juin 2008
Chers amis,
Je suis Marie et je représente l'aspect féminin de l'énergie de l'entité du Christ. Je vous salue tous aujourd'hui et j'aimerais que vous partagiez la joie et la paix qui sont à votre disposition et qui appartiennent à l'essence même de ce que vous êtes. Vous n'êtes pas ici pour souffrir, lutter et juste survivre. Vous êtes ici sur terre pour avoir de la joie, pour être ce que vous êtes et faire l'expérience du miracle de cela. Vous êtes magnifiques tels que vous êtes. Nul besoin de changer ni d'améliorer quoi que ce soit. Tout est bien. Soyez-en sûrs.
L'essence de la création est la joie. La Mère divine ne vous a pas créés dans une intention grave et sérieuse. C'est de la joie et de l'envie d'explorer que vous êtes nés. Elle voulait en savoir plus sur la vie grâce à vous.
Rien n'est néfaste pour l'évolution ! Message reçu par Monique Mathieu
"Birds" Facebook |
Comme je
l’ai dit dans le post précédent, voici donc le message des êtres de lumière, que Monique
Mathieu canalise. Je dis les êtres de lumière parce qu’elle donne rarement un
nom aux auteurs des messages qui semblent être un collectif, une certaine
énergie de haute vibration. On peut me reprocher de manquer de précision, de me
planter dans les termes, mais je pense que ce qui compte, c’est l’énergie qui
est véhiculée et l’impact que celle-ci peut avoir sur le lecteur et sur moi-même.
Mon « baromètre » étant celui du cœur, du ressenti physique, je me
fie à celui-ci pour choisir ce que je publie. Ce que j’exprime personnellement est
ma vérité du moment. Malgré que le mental se situe dans un cadre, il est "élastique"
et peut changer de perspective assez rapidement. C’est pour cette raison que le
fait de s’identifier à lui seul, peut causer beaucoup de souffrances issues du
doute, de la peur et de la confusion.
Même les
messages des êtres de lumière, changent
peu à peu. Au début, ils nous aidaient à prendre conscience de notre nature
universelle, ils nous expliquaient ce qu’est l’amour inconditionnel de façon
large et le caractère expérimental de la vie. Ils nous ont amené à découvrir
notre soi, à différencier nos corps, nos dimensions. Ils nous ont donnés le clefs de notre propre "coffre au trésor". Puis au fur et à mesure,
ils nous montrent combien l’amour inconditionnel est inclusif. Ils nous
expliquent qu’en aimant nos propres ombres et en cessant de nous juger, l’amour
qui nous constitue circule librement en nous, créant la joie, la paix et la
santé parfaite. J'en suis arrivée à ce constat et ce que je lis entre toujours en résonance avec ce que je pense.
On peut se demander pourquoi malgré ces connaissances, on a
toujours des galères, des bobos et des soucis. La réponse ou plutôt les
réponses, enfin à ce que je crois, c’est que nous sommes dans un processus
évolutif et, comme je l’ai déjà dit, nous devons intégrer les vérités
universelles en tous nos aspects. Puis, la vie elle-même est un mouvement perpétuel et changeant.
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