mardi 4 juin 2013

Savoir poser des limites...




Ce soir, je suis de plus en plus convaincue d’avoir eu raison de réagir en me plaignant auprès du propriétaire. Même si j’ai pas mal cogité à me dire que ça faisait un peu "fayotte", je me dis que j’ai bien fait de défendre mon droit à être respectée. Si la plupart des voisins ne disent rien, c’est à cause de la peur d’affronter un homme ou l’admiration qu’ils ont pour la belle voiture qu’il a exhibée pendant plusieurs mois. Je ne lui reproche pas son goût pour la frime mais sa façon de se croire seul sur terre et de mépriser son entourage. Je suis passée par tous les raisonnements, avant de dire stop. Je me suis dit qu’il éveillait peut-être en moi des sentiments enfouis tels que l’envie ou le fait qu’il ait de l’argent facilement. 
Puis, j’ai fini par me dire que si j’avais choisi de me contenter du minimum, c’était pour ne pas tomber dans l’attachement aux choses matérielles, pour ne pas me sentir supérieure aux autres et que si j’avais voulu m’en mettre plein les poches, j’aurais eu plus d’une occasion. Même si ça me dérange d’être assistée, d’un autre côté, c’est aussi un choix momentané. J’ai jugé plus opportun de disposer de temps afin de m’auto-guérir plutôt que d’être prise dans un boulot débile puisque quelqu’un qui n’a pas de qualification, qui plus est, une femme âgée de quarante neuf ans, se voit contraint de faire du ménage ou des boulots saisonniers forcément précaires. J’ai opté pour ce qui me permettait de guérir en profondeur et choisi de cultiver un jardin pour ne pas être obligée de manger des cochonneries industrielles, faute de moyen. 

Doute et confusion...affirmation






C’est un peu la confusion ce matin. J’ai déjà eu ce genre de sensation après avoir constaté l’augmentation du nombre de lecteurs. J’ai la pêche au début parce que je me sens bien, peut-être valorisée ou reconnue, puis ça retombe comme s’est monté. Je me dis qu’en théorie, ça n’ajoute, ni n’enlève rien à l’estime que je me porte. Finalement je reconnais le désir de mon cœur de ne pas me voir tomber dans le piège de l’ego. Je ne vais pas jusqu’à me dévaloriser, heureusement mais je me dis que mon comportement reste encore influencé par ce qui se passe à l’extérieur, que ce soit en bien ou en mal. Beaucoup de questions/réponses m’amènent à le constater. Je me dis que le nombre de lecteur est lié à la curiosité, au besoin de compréhension de chacun qui s’affine par la quantité d’infos reçues et la sélection de celles-ci selon qu’elles résonnent ou pas. Puis je me dis que j’ai tendance à confondre résonance et approbation. Que trouver écho dans une lecture ne fait que confirmer ce que je crois mais ça ne veut pas dire pour autant que c’est valide. Mes croyances restent conditionnées par mon vécu, l’idée que je me fais de moi-même et de la vie. Je remets en question la valeur de mon ressenti jusqu’à finir par me dire qu’il n’est pas question d’avoir tort ou raison mais d’apprendre à trouver sa propre vérité, celle qui permet de faire sens, de trouver la cohérence intérieure. Les croyances évoluent sans cesse. Ces questions m’amènent à me recentrer et à moins me fier aux réflexions du mental qui a vite fait de s’emballer comme un cheval fou. Ce qui me réconforte c’est que je n’en fais pas un drame, je me contente de constater que le juste milieu n’est pas facile à trouver, mais ça reste mon intention. Puis je n’ai pas à me soucier de faire des erreurs. Vouloir comprendre c’est un peu douter de la lumière intérieure à laquelle il suffirait de s’abandonner. La croyance est un besoin du mental, la vie est une école où le tâtonnement est « normal ». Continuer de vouloir l’appréhender au travers du mental, c’est encore être dépendante, vivre à partir de l’ego et non du cœur. En même temps, il est question d’unifier les deux et non de s’identifier à l’un ou à l’autre.

lundi 3 juin 2013

Les ailes me poussent dans le dos ! "V'là huit heures" lien vidéo Francis Lalanne




Encore un matin avec une patate d’enfer ! Les mails et commentaires écrits par des hommes me montrent l’efficacité de mon appel à l’unité, tout comme le fait de l’être autorisée à aimer et à être aimée. Dans ma réalité, c’est la même chose ! Mes relations avec les hommes se sont grandement améliorées. Le voisin chanteur s’est calmé et ma conversation franche avec sa mère a produit son effet. Je lui ai dit que je ne voulais pas aller voir son fils directement puisque ce que je pourrais lui dire entrera par une oreille et ressortira par l’autre et que je ne voulais pas me mettre en colère. Même si je sais qu’il a un passé de truand en Amérique du sud. Enfin c’est ce que raconte sa mère, je n’ai aucune peur. Je dois dire que je suis assez inconsciente et capable d’affronter les pires crapules sans aucun complexe ni aucune crainte. Je sais que derrière une carapace de "gangster" se cache un cœur d’une tendresse sans pareil et je préfère envoyer de l’amour, visualiser l’homme et la femme universelle dans une entente mutuelle et respectueuse plutôt que de rentrer en conflit. Si c’est personnes arrivent à se relier à leur cœur, ils ont tant de capacité de s’affirmer qu’ils peuvent devenir des phares de lumière très puissants. Comme Jésus, je n’ai pas d’attrait pour les tièdes ou les moutons. On dit qu’il faut de tout pour faire un monde mais tant qu’il y aura des moutons, le monde aura besoin de berger. Bref, ce qui compte, c’est de gérer son propre monde intérieur afin de le manifester dans sa réalité quotidienne.

dimanche 2 juin 2013

"On ne peut pas nier le changement" Sarah-Jane Grace et compilation "Playing for change"



Émission solaire


Voici un petit message trouvé sur Facebook TransLight dont le contenu a confirmé mon ressenti de ces derniers jours. Puis la compilation des chanteurs de rue de « Playing for change ». Ce sont des reprises de chansons populaires de tous pays qui parlent d’amour, de paix et de fraternité.
« On ne peut pas nier le changement, il est tout autour de nous. C’est peut-être la seule constante dans la vie. Changements, fins et commencements, commencements et fins. Le cycle se poursuit désormais avec une certaine intensité alors qu’il nous est demandé de faire face à nos peurs, de prendre conscience de nos dons et d’aller vers l’inconnu.

Dernier message reçu par Monique Mathieu : « Les vrais chamanes »


signature illisible


Je viens de faire un tour sur le site de Monique Mathieu et ce message m’a particulièrement touchée puisqu’il m’éclaire dans le désir d’aider. Il me confirme ce que je crois concernant le soutien qu’on peut apporter à ceux qui sont en demande. 
Je reste assez frustrée d’avoir laissé tomber l’idée de proposer un accompagnement parce que je suis convaincue que c’est ma voie. C’est une conviction au niveau du cœur, de l’âme. Personne ne peut se vanter de ne pas avoir à apprendre encore et toujours et comme nous ne sommes pas tous au même stade de progression, nous pouvons faire en sorte que ce qui est acquis puisse servir à d’autres. Evidemment ça demande une certaine assurance mais là encore, il n’est pas question de se vendre mais de trouver le juste équilibre entre donner et recevoir. De ne pas s’oublier puisque le temps dont chacun dispose doit être partagé entre le soin que l’on s’accorde et celui qu’on accorde aux autres. Je n’étais pas prête à affronter la critique mais mon désir de partager ce que j’ai compris et surmonté, reste intact. 
Je continue de faire confiance à mon ressenti et à la vie qui saura me dire quand le moment sera venu. Les aspects matériels d’une telle entreprise me gonflaient un peu mais il est nécessaire de savoir cadrer, poser des limites afin de ne pas se laisser manipuler ni absorber l’énergie. Il faut être capable de libérer les charges émotionnelles reçues, les éventuelles entités parasites qui « vampirisent » ceux qui sont dans des vibrations basses par la déprime ou le désespoir et de ce fait sont dans une demande d’aide. Cela demande d’avoir beaucoup d’amour pour soi-même et pour toute vie, quelle qu’elle soit et de savoir se libérer de celles qui nous « collent ». 
Certainement que je n’avais pas atteint ce degré d’estime de soi. D’un autre côte, cette expérience a eu l’avantage de m’obliger à faire le tri et à libérer des peurs qui continuaient de m’habiter sans que j’en sois consciente. Je reste convaincue qu’il n’est pas nécessaire de fixer un tarif et que c’est celui qui demande l’aide qui doit décider ce qu’il veut donner en échange. C’est aussi un moyen de considérer le demandeur comme quelqu’un de mature capable de s’investir dans sa propre guérison. Enfin, j’ai confiance en ma capacité d’être intègre et de faire les choses comme je les sens.

Pourquoi moi ?

Steve Hanks


C’est une des questions que l’on se pose lorsqu’on est victime d’injustice dans son enfance. La réponse bien souvent est la même : Parce que tu peux le transcender, le surmonter, en faire un tremplin pour t’élever vers la source de ta véritable identité. Parce que ton âme est arrivée à un stade de sagesse suffisamment grand pour appréhender les situations, avec l’amour et la lumière de ton être divin. Parce que tu as sondé les profondeurs et connu la lumière qui s’y trouve que tu peux te libérer de la notion de bien et de mal et voir qu’en toute chose, il y a son contraire. Parce que tu peux être capable de voir ton frère comme un égal, de pardonner et même de comprendre que le pardon est encore un fruit de la conscience dualitaire. Ayant goûté la vie dans tous les sens, tu en connais la substance et la valeur de l’amour inconditionnel. Tu peux maintenant choisir d’être qui tu es, un humain divin dont le plus grand pouvoir est celui d’aimer, de t’aimer entièrement afin d’être libre de toute attache et de goûter à ta souveraineté, dans un monde uni et en paix.
Bien que je croie en la loi de cause à effet, ma vision du karma n’est pas celle que l’on a généralement. Je ne croie pas du tout que nous payions pour nos erreurs. Je suis totalement convaincue que nous venons ici pour apprendre et comprendre.
Chaque incarnation est décidée à partir de notre conscience la plus élevée, celle qui est en connexion directe avec la source, celle qui est la source elle-même. Elle ne veut qu’une chose : se connaître en profondeur, entièrement. Savoir ce qu’elle est, savoir ce qu’est cette énergie d’amour qui lui donne la vie.
Elle n’a aucun sens du bien et du mal et ne s’effraie pas de ce que nous qualifions de mauvais puisqu’elle est consciente d’être l’amour et la lumière que rien ne peut détruire puisqu’elle est, de toute éternité.

Les secrets



 
Jack Keruak
Depuis hier soir, des douleurs vives aux poignets me montrent que la libération du passé s’effectue en profondeur. Une lectrice m’avait parlé du sens des mots et ça m’avait semblé très juste. « Les poids niés », ça n’est pas par hasard si la douleur venue de nulle part, puisque je n’ai pas sollicité spécialement ces parties de mon corps, s’est localisée à ces endroits. Le fait de laisser la tristesse puis la colère s’exprimer, ont eu pour effet de libérer cette charge émotionnelle trop longtemps contenue.  Le travail de nettoyage du mental est une première étape nécessaire mais la libération des émotions est indispensable. C’est sûr que ça n’est pas réjouissant mais quand on sait que tout ce qui sort est libéré et n’aura donc plus d’impact, ça peut être motivant. De toute façon, tant que ça reste en soi, notre enfant intérieur qui a soif de liberté, jouera les troubles fête en influençant notre comportement.
Hier, j’avais préparé un texte que j’ai lu sur un site qui parle du problème de l’inceste mais comme il aborde le problème relationnel familial et définit tout abus, toute dominance même affective, je n’ai pas osé le publier de peur que l’on croie que je cherche à "accuser" tout le monde de déviance. Pourtant, il est clair que beaucoup de relations filiales et même humaines, sont abusives même si la sexualité n’est pas directement exprimée. Personne n’est à blâmer puisque c’est l’ignorance qui amène l’incompréhension et les comportements distorsionnés. Si notre société est si mal en point, c’est par manque de connaissance. Nous avons une idée de l’amour si faussée qu’il est logique de voir tous les excès et les abus qui proviennent du besoin insatiable d’aimer. C’est en chacun, le besoin d’amour est vital, il est ce qui donne une raison d’être à l’humain qui est constitué de cette énergie, cette essence qui anime toute vie.  
Son mode d’expression diffère selon le règne, selon qu’il soit animal, végétal...ou humain. Selon les cultures, l’éducation, la façon dont chacun le conçoit. La sexualité est une forme d’expression de l’amour qui peut être sacrée si celle-ci est vécue à partir du cœur, par un être qui est dans l’unité, l’harmonie intérieure. Tant que nous n’atteignons pas ce niveau de compréhension et cette maîtrise, on continue de croire par exemple, qu’être jaloux est un signe fort d’amour pour l’autre.