Steve Hanks |
C’est
une des questions que l’on se pose lorsqu’on est victime d’injustice dans son enfance. La
réponse bien souvent est la même : Parce que tu peux le transcender, le
surmonter, en faire un tremplin pour t’élever vers la source de ta véritable
identité. Parce que ton âme est arrivée à un stade de sagesse suffisamment
grand pour appréhender les situations, avec l’amour et la lumière de ton être
divin. Parce que tu as sondé les profondeurs et connu la lumière qui s’y trouve
que tu peux te libérer de la notion de bien et de mal et voir qu’en toute
chose, il y a son contraire. Parce que tu peux être capable de voir ton frère
comme un égal, de pardonner et même de comprendre que le pardon est encore un
fruit de la conscience dualitaire. Ayant goûté la vie dans tous les sens, tu en
connais la substance et la valeur de l’amour inconditionnel. Tu peux maintenant
choisir d’être qui tu es, un humain divin dont le plus grand pouvoir est celui
d’aimer, de t’aimer entièrement afin d’être libre de toute attache et de goûter
à ta souveraineté, dans un monde uni et en paix.
Bien que
je croie en la loi de cause à effet, ma vision du karma n’est pas celle que l’on
a généralement. Je ne croie pas du tout que nous payions pour nos erreurs. Je
suis totalement convaincue que nous venons ici pour apprendre et comprendre.
Chaque
incarnation est décidée à partir de notre conscience la plus élevée, celle qui
est en connexion directe avec la source, celle qui est la source elle-même. Elle
ne veut qu’une chose : se connaître en profondeur, entièrement. Savoir ce
qu’elle est, savoir ce qu’est cette énergie d’amour qui lui donne la vie.
Elle n’a
aucun sens du bien et du mal et ne s’effraie pas de ce que nous qualifions de
mauvais puisqu’elle est consciente d’être l’amour et la lumière que rien ne
peut détruire puisqu’elle est, de toute éternité.
Le
spectre de ces énergies est infini et tout comme la palette des couleurs est
très variée. Allant du tout noir au tout blanc en passant par toutes les
teintes de la création, il en est de même pour les énergies d’amour et de lumière.
Il y a autant de façon de les exprimer qu’il y a d’individu. La manifestation
de notre essence dépend de notre degré de compréhension. Mais là encore, il n’y
a aucun de jugement à porter. Chacun est libre d’expérimenter ce qu’il veut.
Maintenant
que nous sommes à la période bénie des révélations, de l’éveil individuel et
collectif, nous pouvons connaître ce qu’est réellement l’énergie d’amour qui
est la base de notre constitution, au travers de la lumière de la source, de la
conscience dont nous sommes issus. Cet éclairage nouveau, nous permet de connaître
ce qui nous constitue et comment nous fonctionnons.
Puisque
notre objectif commun, c’est l’élévation, l’établissement du royaume divin sur
terre, il nous faut libérer tout ce qui correspond aux schémas de troisième
dimension régit par l’illusion de la séparation. L’humanité est mûre pour
réaliser l’unité intérieure qui se manifestera à l’extérieur. Tous ne sont pas
prêts mais c’est un plan que nous avons élaboré ensemble et chacun participe à
sa façon à ce projet.
Dès qu’on
sort de la vision faussée du bien et du mal, on peut voir les choses sous un
angle nouveau qui nous montre la pertinence des rôles de chacun et ça nous
libère de tout jugement.
Bien sûr,
c’est par notre propre transformation, notre capacité à unifier tout ce que
nous sommes, que nous participons activement mais chacun dans son rôle
contribue à cela.
Quand on
arrive à s’aimer entièrement, à ne plus se juger, se critiquer et se dévaloriser,
la lumière et l’amour qui sont en nous, qui sont ce que nous sommes en vérité,
se manifestent en changeant notre vision de tout.
Dans le
monde de troisième dimension, une victime peut devenir bourreau à son tour ou
bien sauveur mais là encore, ça reste un point de vue dualitaire.
Josephine Wall |
Nous sommes rendus au stade où nous naviguons entre des états de 3D et ceux de 5D. Il est normal, logique et salutaire de ne pas être plongé en permanence dans un état où seul l’amour guide nos pas. Dans ce monde régit par la loi des opposés, pour nous maintenir en vie, nous devons apprendre à composer, à unifier le cœur et l’ego. Non plus dans une nécessité de survie mais pour expérimenter ce plan dans les meilleures conditions et ainsi honorer tout ce que nous sommes.
Puisque
le but de notre âme, c’est de retourner à la source, ce processus nécessite de
libérer tout ce qui nous empêche de nous élever. La foi en l’humain divin et la
reconnaissance de notre connexion permanente à la source nous donne les clefs
de guérison, le contexte et les outils nécessaires afin de réaliser la guérison
définitive de ce que nous avons souffert pour avoir cru être séparés de la
source. Même notre âme qui pourtant a une vision plus large que notre
personnalité humaine, est encore blessée par le fait de s’être retrouvée « seule »,
isolée.
Pour expérimenter,
pour nous connaître, il fallait pouvoir considérer toute chose à partir de
notre individualité. Il nous fallait savoir par nous-mêmes et donc nous « éloigner »
de la source. Tout comme un enfant quitte ses parents afin de devenir autonome
et responsable de lui-même.
La
comparaison est tout à fait adaptée puisque nous gardons le contact avec la
source tout comme l’enfant porte en lui son héritage génétique et peut parler à
ses parents quand il le veut. Il n’est pas la copie conforme de ses géniteurs mais
une personne à part entière, fruit de l’union de ces deux êtres auquel s’ajoute
sa propre signature énergétique spécifique.
Plus il
saura unifier tout ce qu’il est et plus il sera complet et accompli. En s’élevant
au-delà de ses gènes en gardant le meilleur et en libérant le pire, il
construira sa personnalité unique en choisissant ce qu’il veut exprimer selon sa vraie nature.
Nous avons le privilège d’être multidimensionnels et de pouvoir unifier nos origines tant humaines que divines afin de nous élever au-delà de toute limitation.
Nous
pouvons reproduire les erreurs de nos géniteurs ou bien focaliser notre
attention sur notre source intérieure qui continent notre héritage divin. En
unifiant le tout, nous brisons le cycle karmique dans l’embrassement du divin
et de l’humain. Quand nous reconnaissons notre essence et que nous acceptons
notre enveloppe charnelle comme le temple de notre âme, le christ intérieur
peut s’installer en nous. Accepter tout ce que nous sommes nous élève dans la
vibration d’amour inconditionnel et ouvre la porte de notre cœur qui peut alors
accueillir le christ en notre demeure. Puisque nous attirons à nous ce qui résonne
avec ce que nous émettons, notre présence divine se manifeste naturellement.
Alors si vous souffrez de sentiment d’injustice, d’abandon, de rejet, de trahison et d’humiliation, n’oubliez pas que vous portez en vous, l’extrême opposé.
Remerciez
votre âme d’avoir choisi de vous donner l’occasion de guérir ses blessures
profondes et de pouvoir manifester l’être d’amour et de lumière que vous êtes
en vérité. Même si ce chemin peut paraître tortueux et douloureux, il est votre
passeport pour la souveraineté. Vous avez « misé » sur la réalisation
complète de votre être, l’opportunité de manifester l’union du christ intérieur
et de la personnalité humaine. Faites vous confiance, votre potentiel est là et
ne demande qu’à être activé en vivant le moment présent, carrefour de l’espace
et du temps.
L’amour
que vous recherchez tant est en votre cœur et cette énergie circule librement
dès lors que vous portez un regard amoureux sur vous-mêmes. Une énergie se
ressent lorsqu’elle est en mouvement. En ayant de la bienveillance pour vos
faiblesses, en les acceptant pour ce qu’elles sont ; des failles qui
laissent entrer la lumière, vous reconnaitrez votre véritable nature. Notre
enfant intérieur n’attends pas que nous réalisions des choses extraordinaires
qui épateraient la galerie mais simplement que nous soyons attentifs à ces
appels, à ses besoins.
Cette
reconnaissance que l’on s’accorde à soi-même libère de toute attache, de toute
prison et le divin qui est en nous se manifeste effaçant toute souffrance. La
conscience qui éclaire permet de comprendre le sens des choses et c’est ça qui
minimise et fini par effacer la souffrance. Il ne s’agit pas d’un baume magique
bien que l’énergie d’amour puisse avoir cet effet réconfortant et restructurant.
Nous sommes soutenus à chaque étape du processus par nos anges, nos guides, des êtres
de lumière, des archanges, notre soi futur, qui n’attendent que notre appel
pour nous insuffler l’énergie dont nous avons besoin. Même si tout est en nous,
demander le soutien du monde invisible est possible et même souhaitable. Ils œuvrent
de toute façon mais selon la loi du libre arbitre, ils sont limités.
Ils ne feront pas les choses à notre place mais nous guiderons vers ce qui nous aidera, vers certaines lectures, certaines personnes. Les appeler équivaut à affirmer notre intention de guérir, d’avancer d’être éclairé et c’est placer sa confiance en sa présence divine.
Il est vrai que faire confiance au divin en soi n’est pas toujours évident quand on a une faible estime de soi et c’est pour cette raison que d’appeler les êtres de lumière peut aussi être une étape qui va nous aider à prendre confiance en soi. Tout comme lorsqu’on se tourne vers un humain qui par sa bienveillance va nous aider à retrouver l’amour de soi. Là, le risque de tomber sur quelqu’un qui se nourrit de notre reconnaissance peut amener une dépendance mais tant qu’on est conscient que tout est en nous et que notre appel à l’aide est momentané, on se protège.
Ils ne feront pas les choses à notre place mais nous guiderons vers ce qui nous aidera, vers certaines lectures, certaines personnes. Les appeler équivaut à affirmer notre intention de guérir, d’avancer d’être éclairé et c’est placer sa confiance en sa présence divine.
Il est vrai que faire confiance au divin en soi n’est pas toujours évident quand on a une faible estime de soi et c’est pour cette raison que d’appeler les êtres de lumière peut aussi être une étape qui va nous aider à prendre confiance en soi. Tout comme lorsqu’on se tourne vers un humain qui par sa bienveillance va nous aider à retrouver l’amour de soi. Là, le risque de tomber sur quelqu’un qui se nourrit de notre reconnaissance peut amener une dépendance mais tant qu’on est conscient que tout est en nous et que notre appel à l’aide est momentané, on se protège.
Tant que notre âme portera les douleurs de la naissance cosmique, elle choisira de s’incarner dans un des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. Même si elle savait que la période actuelle offrirait des opportunités de guérison, état donné le contexte dans lequel elle s’est incarnée, il lui était difficile de passer par un autre mode de pensée plus facile que celui de la souffrance.
Je suis
née en 1965 en pleine guerre froide et il y a eu la guerre mondiale seulement 25
ans plus tôt. L’inconscient collectif n’était pas du tout prêt à lâcher la
notion de bien et de mal et j’aurais été si décalée, si inadaptée que la
guérison aurait été impossible. Je me serais retrouvée enfermée. Je sais que j'ai vécu une vie qui s’est terminée sur un bûcher et mon âme a dû se dire que cette
fois-ci, il fallait mettre toutes les chances de notre côté pour réaliser la
guérison. Evidemment quand on ne croit pas être un humain divin, toute
souffrance peut sembler injuste et insensée.
C’est parce que ma foi est indéniable que je peux voir les choses de cette façon. Mais ça ne m’empêche pas de râler contre mon âme ou ma présence divine. Maintenant que je ne culpabilise plus pour ça, mes périodes rebelles sont de plus en plus rares et courtes. Il n’est pas question d’entrer dans la volonté du divin en moi en force, par la crainte, la contrainte, mais par l’amour.
La compréhension des choses, les prises de conscience appuyées par la synchronicité divine me permettent d’avoir cet amour sincère pour tout ce que je suis. Le fait de vouloir l’unité, me ramène en mon centre, et ma connaissance des lois universelles me ramène à une juste vision de ce qui est.
Bon, le
vent s’est remis à souffler violemment. Heureusement que je suis allée au
jardin ce matin. J’ai ma dose de communion avec la terre mère pour continuer
sur ma lancée sans être perturbée par ce qui se passe autour. La petite séance
de relaxation a diminué les douleurs physiques aux poignets et la raideur que j’avais
dans le cou. Depuis que je me dis que ces désagréments physiques sont des
ajustements aux énergies envoyées par le soleil, ils partent comme ils sont
venus, ils ne sont pas handicapants et la souffrance est vraiment minime.