lundi 3 juin 2013

Les ailes me poussent dans le dos ! "V'là huit heures" lien vidéo Francis Lalanne




Encore un matin avec une patate d’enfer ! Les mails et commentaires écrits par des hommes me montrent l’efficacité de mon appel à l’unité, tout comme le fait de l’être autorisée à aimer et à être aimée. Dans ma réalité, c’est la même chose ! Mes relations avec les hommes se sont grandement améliorées. Le voisin chanteur s’est calmé et ma conversation franche avec sa mère a produit son effet. Je lui ai dit que je ne voulais pas aller voir son fils directement puisque ce que je pourrais lui dire entrera par une oreille et ressortira par l’autre et que je ne voulais pas me mettre en colère. Même si je sais qu’il a un passé de truand en Amérique du sud. Enfin c’est ce que raconte sa mère, je n’ai aucune peur. Je dois dire que je suis assez inconsciente et capable d’affronter les pires crapules sans aucun complexe ni aucune crainte. Je sais que derrière une carapace de "gangster" se cache un cœur d’une tendresse sans pareil et je préfère envoyer de l’amour, visualiser l’homme et la femme universelle dans une entente mutuelle et respectueuse plutôt que de rentrer en conflit. Si c’est personnes arrivent à se relier à leur cœur, ils ont tant de capacité de s’affirmer qu’ils peuvent devenir des phares de lumière très puissants. Comme Jésus, je n’ai pas d’attrait pour les tièdes ou les moutons. On dit qu’il faut de tout pour faire un monde mais tant qu’il y aura des moutons, le monde aura besoin de berger. Bref, ce qui compte, c’est de gérer son propre monde intérieur afin de le manifester dans sa réalité quotidienne.


Hier, j’ai arrosé le jardin avec un autre voisin et j’ai pu, là encore, constater combien notre relation s’est améliorée. Nous avons beaucoup de points communs et même si je le savais depuis que je le connais, j’avais bien du mal à gérer son côté autoritaire et contrôlant qui n’était que le reflet de mon incompréhension de l’énergie masculine. La confusion entre pouvoir et autorité, gestion et contrôle...Je sais maintenant que l’association du masculin et du féminin intérieurs produit une force tranquille. Une alliance qui permet de créer avec puissance et douceur tout à la fois. De manifester ses rêves dans la réalité.
J’ai procédé à mon petit rituel personnalisé, sur le trône, comme chaque matin. La relation intime que j’aie développée avec mon corps physique, mon corps émotionnel, mon corps mental et mon corps astral est devenue aimante. J’accorde à chacun le droit de s’exprimer et l’association, l’union que je sollicite chaque jour me ramène doucement mais sûrement vers la complétude de l’être. La communication spéciale que j’ai établie avec chacun d’eux, depuis que je comprends le sens de leur expression, me remplie de joie, de paix, d’amour inconditionnel et d’énergie. Une vie digne d’être vécue se dessine peu à peu et chacun d’eux est amené à donner le meilleur de lui-même. Je me suis contentée de les remercier ce matin, de rendre grâce pour leurs qualités respectives. Cette reconnaissance me plonge dans un état de grâce magnifique qui me montre le caractère sacré de ce que je suis et de mon quotidien. Mes corps reliés aux chakras du haut sont aussi de la fête mais je n’ai pas encore une connaissance si intime qu’avec ceux du bas. Du moins je n’en ai pas vraiment conscience bien que je puisse constater leur participation active, à l’œuvre de ma vie. J’y vais pas à pas me contentant de voyager dans d’autres dimensions lors de mes séances de relaxation, méditation et me focalisant premièrement sur les mouvements des corps les plus denses. Je veux savourer chacune de mes découvertes et prendre le temps qu’il faut pour mes introspections. Pour le moment, je visite les sous-sols de l’édifice que j’habite et apprends à m’y installer confortablement. La nécessité d’être ancrée dans la réalité de la terre est essentielle et je veux acquérir cette pratique afin qu’elle devienne naturelle et me permette de m’élever dans les plus hautes sphères en toute sécurité. Je peux dire que j’ai assez voyagé avec les drogues et que j’ai pu avoir un aperçu des états de conscience modifiée. Comme ceux-ci étaient artificiels ils n’ont eu pour intérêt que de me montrer une autre réalité me permettant de croire à quelque chose d’autre que la réalité imposée par le monde, l’éducation...Je sais que le potentiel est là et je veux aborder ces mondes en toute lucidité.

Mon mental est en pleine expansion et commence enfin à produire des films dignes d’intérêt. La capacité d’imagination mise au service du divin, dans la joie en association avec le cœur est un merveilleux cadeau, la conséquence du désir d’union.

Le vent semble enfin s’être calmé et cette journée sous un soleil radieux promet d’être des plus agréables mais je préfère rester dans le moment présent et suivre les élans de mon cœur plutôt que d’anticiper.
J’ai reçu une convocation de l’assistante sociale qui s’occupe de mon dossier RSA et je vais enfin pouvoir y aller sans crainte même si mes projets restent à ancrer dans la réalité, je commence à savoir ce que je veux faire avec plus de précision et d’assurance. Je ne culpabilise plus de ne pas m’être inscrite à l’association pour faire du ménage. Ce n’est vraiment pas pour moi et c’est si chiant de n’avoir d’autre proposition que celle-là quand on est une femme, que je compte sur tout ce que je suis, pour trouver mon propre emploi, même s’il faut l’inventer, le créer.  Je sais qu’en amplifiant la confiance en soi par la communion intérieure, tout se mettra en place au moment venu. Il me suffit de maintenir vivante mon intention d’être ce que je suis et de m’aimer sans conditions pour amener l’énergie de réalisation dans mon vécu. Sans rien attendre mais en étant dans la confiance envers tout ce qui me constitue et en l’univers, le chemin se tracera de lui-même.

Je pensais aller en courses mais comme le ciel est clément, l’invitation à aller au jardin est irrésistible. D’autant que si c’est comme hier, le vent risque de se lever à nouveau dans l’après midi. Il va falloir que je me centre et que je lâche prise devant les dégâts qu’il aura faits. Depuis trois jours au moins, chaque fois que j’y vais, le spectacle des cadavres au sol, toutes les fleurs montées en tige à cause des fortes pluies et balayées par le vent, est l’occasion de libérer la peur de la perte, de la mort et l’attachement, affirmant ma foi en la vie éternelle. Libérer aussi la tendance à dramatiser en acceptant ce qui est en. Faire de la vie, des situations du quotidien, des occasions de progresser, de grandir, d’apprendre, la rend passionnante et la gratitude pour tout ce que je suis, tout le potentiel en moi, se manifeste à nouveau !
Déjà huit heures trente ! je suis debout depuis cinq heures et j’ai encore mil choses à faire. Tiens il me vient à l’esprit une chanson de Francis Lalanne, « V’la huit heures ». Voyons si je la trouve. J’aimais bien écouter ses chansons quand j’avais 20 ans. Même si son côté comédien me soulait un peu, sa capacité à être ce qu’il avait choisi d’être était inspirante. Merci à tous ces gens célèbres ou anonymes qui en vivant leurs rêves, sont des phares pour l’humanité. Même si c’est très souvent un immense besoin de reconnaissance et donc d’amour qui les motive, ils ont leur place dans le jeu de la vie et participent à l’élévation. Là encore, je peux voir que tout est bon et que le juste milieu amène à être dans l’unité qui rend la vie belle. 


« V’là huit heures » Francis Lalanne. Je n'ai pas pu l'insérer. Cliquez sur le lien pour l'entendre sur You Tube

Photos de ma collec', de mon petit coin de paradis en cocréation avec la Terre Mère. Comme d'hab' vous pouvez les utiliser en citant la source.