Comme
chaque fois que je passe par des moments de lâcher prise et que j’y arrive, il
en résulte toujours une ouverture de cœur et de conscience, j’ai une patate d’enfer,
ce matin ! Je laisse les mots venir naturellement et celui –ci « enfer »
est posé pour exprimer le caractère puéril de l’interprétation que la majorité des
gens s’en fait. Il n’y a d’enfer que l’état d’esprit dans lequel on se situe
quand on se critique, quand on se juge, que l’on ferme son cœur à l’immense
amour inconditionnel dont la puissance est infinie. L’enfer, c’est la
matérialisation des peurs, des énergies lourdes que tant d’êtres humains aiment
à nourrir. Je ne blâme personne puisque j’ai passé les trois quarts de ma vie à
porter des énergies négatives, de basses
vibrations et ayant quelques éclairs de lucidité provoqués par le bien-être
physique induit par les drogues qui amène une forme d’ouverture de cœur. Bien
que celle-ci soit artificielle, elle m’a permise de trouver un équilibre
souffrance/plaisir pour maintenir mon envie de rester sur terre.
L’ignorance
de ce que nous sommes, nous plonge dans une obscurité telle qu’il devient
difficile de discerner la clarté dans ce que nous vivons. L’expérience et le
vécu revisité, le recul que nous prenons, nous permettent d’y voir que l’amour
possède des vertus extraordinaires et que même nos ombres ont constitué un
chemin qui nous a amené à ouvrir notre cœur et en même temps notre conscience.