Pensée du jardin |
Depuis
que j’ai décidé de "servir" l’amour et la lumière et d’écouter mes propres
pensées, en plus de mon ressenti, j’ai trouvé un équilibre intérieur et une
énergie qui se ressent dans tous mes corps et dans ma vie de tous les jours. J’ai accepté de guider
les âmes qui se présentent à moi, sans jugement, sans me dire que je délire
puisque les résultats sont là. Bien que ça puisse paraître insensé pour la
majorité des gens, j’y trouve un sens très profond et une logique évidente. Beaucoup
de choses faites au feeling, dans mon passé, prennent tous leur sens dans cette
activité totalement désintéressée.
Les six
années passées à la permanence de la généalogie de l’église, toutes ces après
midi à rechercher des ancêtres, à accueillir les visiteurs non "Mormons", à les renseigner et
à ressentir des puissantes vibrations d’amour, trouvent leur légitimité dans cette
activité. J’avais accepté spontanément de donner 4h hebdomadaires et j’en
tirais un bien-être indescriptible. Je ne doutais pas de la possibilité de
communiquer avec ces personnes puisque je suis persuadé de l’immortalité de l’âme.
Le fait que l’opportunité d’être baptisé dans les temples de l’église, leur
était offerte, ne me semblait pas injuste puisque chacun possède son libre
arbitre. Je n’ai jamais effectuée ce genre de rituel puisque je n’ai jamais pu
aller au temple dont l’accès est réservé aux personnes qui "obéissent aux commandements".
Plusieurs choses m’empêchaient de le faire. Déjà, obéir, me semblait totalement
contradictoire avec le principe du libre arbitre et de l’amour inconditionnel
de la source. Je n’ai jamais autant ressenti cet amour que quand j’affirmais ma
volonté. Les expériences les plus intenses vécues à l’église c’était de
témoigner de l’amour de Dieu, au pupitre. D’exprimer ma certitude que cet amour
divin est parfait, englobant, qu’il ne condamne pas, ne juge pas, ne puni pas.
Je
ne me souvenais jamais des mots exacts que j’avais prononcé mais je me rappelais
des énergies ressenties très puissamment. J’étais chaque fois comme
transportée, élevée. Quand on chantait à la chorale, j’ai aussi eu des ressenti
et des "visions" magnifiques. Quand je donnais mon avis lors des réunions,
quand je lisais des textes que j’avais écrits à propos de thèmes imposés. Ce n’était
pas mon ego qui s’enflait mais la joie de proclamer l’équité, l’amour de dieu
pour tous, particulièrement pour les "pêcheurs". Je ne pouvais concevoir un Dieu
qui récompensait ou qui punissait. Il devait à mon sens être dans l’acceptation totale et se
réjouir de chaque être qui proclame le besoin de liberté, de souveraineté et d’authenticité.
La parabole du fils prodigue me semblait exprimer de façon juste, le genre d’amour
parfait que malheureusement, seule une conscience élevée pouvait exprimer.
Il m’a
fallu un certain temps et libérer bon nombre de peurs avant d’être capable d’accepter
cette mission de guide d’âmes perdues.
J’ai dû
libérer les croyances de peur liées à la mort, ma conception de celle-ci, la
notion de bien et de mal. Celles de mérite, de punition, affiner mon sens de
la "justice", de l’équité, de l'honnêteté et de la transparence. Ressentir par mon vécu toutes ces vérités.
Tout ça
m’a préparé à être capable de porter un regard amoureux sur chaque être humain.
Je me plaignais, avant et me trouvais bizarre, d’être plus à l’aise à aimer
tout le monde plutôt que d’avoir un amour exclusif pour une seule personne. Aujourd’hui,
je remercie mon âme de m’avoir maintenue dans cette vision toute englobante de
l’amour.
Aimer un
être en particulier, enferme dans une prison certes dont les barreaux peuvent être
dorés mais qui est si limitante qu’elle ne me correspond pas du tout.
L‘amour
est immense, c’est une énergie qui circule en chacun et qui s’amplifie dès lors
qu’on la laisse rayonner tel un soleil, sur toute vie.
C’est
cette conception de l’amour qui permet de s’approcher du divin en soi.
Cette
vision à partir du cœur qui ouvre les portes de la connaissance non théorique
mais viscérale et indéniable.
Depuis
que j’ai accepté cette œuvre d’amour pour ces âmes diabolisées, rejetées,
incomprises, mon cœur s’est élargi comme jamais. Je me sens immense et
pourtant, mon ego n’a pas à s’enorgueillir puisqu’il ne gagne rien dans ce
genre de don.
J’avais
interrogé mes guides, en me filmant pour voir, comment se passait la chose et j’avais
reçu ce qui suit :
« Tu
es grandement aimée, ta mission sur cette terre, c’est d’être ce que tu es, d’être
libre et d’avoir de la joie. De rayonner l’amour en tout circonstance, dans
toutes situations de la vie, pour tous et toutes... »
Je ne me
souviens pas très bien mais l’essentiel est là, l’amour en toute circonstance, pour tous et toutes.
La seule façon de changer son regard sur soi-même, c’est l’amour inconditionnel.
Quand on laisse cette énergie circuler librement en nous, elle est obligée de
se diffuser partout autour, sans limites, sans restrictions ni jugement.
J’ai
toujours eu une affection particulière pour tous ceux qui osent être eux-mêmes,
qui nagent à contre courant sans écraser ce qui est autour d’eux. Les marginaux,
les drogués, les homosexuels, les anarchistes...Cette façon de voir et d’aimer
m’a ouvert le cœur. Cette ouverture de cœur amène l’ouverture de
conscience et celle-ci ouvre aux multiples dimensions de l’être.
L’amour pur
est si puissant que mon corps physique active de lui-même lé régénération
cellulaire. C’est hallucinant comment tout mon corps retrouve la santé,
naturellement, depuis que j’ai accepté de servir la lumière. Fini les douleurs
au poignet, les boules de synovie réduites de moitié.
Le toubib qui voulait
faire une ponction va avoir une belle surprise. Je suis sûre qu’il a fait
exprès de me proposer cette solution violente afin que je puise en mes propres
ressources. Là aussi, le "hasard" a mis sur ma route, un médecin spécial
qui fait de l’hypnose éricksonienne (je ne suis pas certaine de l’orthographe)
et qui m’a poussé à faire des séances d’EFT. Il me connaît bien et sait que ma volonté d’auto-guérison
me donnerait la solution.
Je ne
raconte pas tout ceci pour montrer que je suis quelqu’un de spécial puisque d’une
part, je connais bien la façon générale de considérer la mort qui fait peur. Cette
peur amène chacun à se faire une idée totalement faussée et à voir ce passage
comme monstrueux, horrible, à se faire des images mentales qui entretiennent la
peur et le mystère. Tout ce que ça peut susciter, c'est la critique, le rejet...Mais comme ça n'est que le reflet des peurs intérieures à chacun et que j'ai acquis une certaine assurance par la confiance en soi, je ne crains pas les critiques éventuelles, les considérant plutôt comme l'occasion d'affirmer encore plus mon désir d'être libre et entière. Et d'autre part, je suis convaincue de ne pas être seule à pouvoir faire ça. Les petites phrases entendues comme "Beaucoup le vivent et ont besoin d'être rassurés..."
Tant de gens qui ont vécu des expériences de mort imminente témoignent de ce qu’ils
ont vécu et il n’y a aucune crainte à avoir à ce sujet à moins d’être dans le
rejet de soi ou la culpabilité.
Fumeterre |
Mais celui qui aime sans complexes ni
restrictions, ni élection, ne peut craindre quoi que ce soit. D’autant que pour
s’élever, la question de sa propre mort est à envisager, à regarder en face.
La
liberté ne peut être vécue tant que des peurs subsistent.
La peur est un poison
pour l’âme, pour tous les corps tout comme la culpabilité qui n'est qu'un déni de soi et de l'amour divin, un manque de foi et de confiance en la bienveillance de notre dieu intérieur. Nul besoin d’être fort, pour regarder la mort en face, il suffit d’être
en amour pour tout ce que l’on est, d’accepter tout ce qui se vit en nous, d’être
responsable de ces pensées et de ses émotions, de se fier à son cœur. Quand on
est épuré de tous jugement, de toute critique, l’âme se révèle, le cœur devient
le centre de toute activité, de toute pensée, de tout ressenti, il devient le
moteur de l’être, de la personnalité toute entière.
Accepter
que chaque chose ait un sens, que seuls notre aveuglement et notre manque d’amour
nous empêchent d’accéder à notre vérité, libère en amplifiant notre foi.
Les
énergies d’amour et de lumière diffusées largement, sont un cadeau du ciel et
de la terre. Quand on accepte ses ombres, quand on accepte le monde tel qu’il
est, reconnaissant que nous n’avons pas la vision du plan divin dans sa
totalité, l’harmonie, l’unité se crée en soi et on retrouve toutes les facettes
de qui on est vraiment.
J’ai pu
ainsi "voir" certaines incarnations passées au moment où je guérissais des
blessures de l’âme, au moment opportun. C’est venu si naturellement, sans tambour
ni trompette et si j’en ai parlé, c’est par souci de transparence puisque ce
blog se veut être un témoignage du parcours d’un humain divin comme tout le
monde dont l’amour ouvre le cœur et la conscience.
Je n’ai
rien a gagner à témoigner de ça, je suis ma voix et mon ressenti et réponds à l’appel intérieur puissant mais doux en même temps.
La résistance que j’ai montrée, n’était que le besoin d’être sûre de ce que j’entendais.
La mal être qui a suivi m’a montré que ma seule résistance le provoquait et
quand j’ai dit Oui, presque à l’aveuglette, m'abandonnant totalement au divin intérieur, le bien-être ressenti et la vision
de mon corps physique en pleine guérison, m’ont convaincu de l’importance de
suivre en toute confiance, les appels du cœur.
Je tiens
à remercier Aurélie de m’avoir parlé en toute simplicité de cette capacité de "médium"
et Sylvie qui vient de me confirmer l’utilité d’un tel témoignage par son
commentaire, sur le texte publié hier. J’avoue que je bloque un peu sur le mot médium qui est empreint de
tout un tas de trucs pas nets et devient trop à la mode, à mon goût. Je ne sais pas vraiment ce que ça signifie mais
je ne m’en soucie pas plus que ça. Je laisse venir les choses sachant qu’il me
suffit de suivre les élans de mon cœur et maintenant les pensées qui me
viennent, en toute confiance. Les synchronicités me poussent à continuer sur ma
lancée. Je retiens simplement la faculté de recevoir une guidance et de la croire. De toute façon, chaque être qui écoute son cœur, est un médium, une sorte de pont entre le visible et l'invisible, entre deux mondes parallèles.
Je continue
de m’ancrer à la terre mère, soit en visualisant des racines qui partent de mes
pieds et vont jusqu’au cœur de la planète, soit en allant au jardin où je sais
que ce contact direct a le pouvoir de me guérir, de me purifier en profondeur.
Tout
ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant, tout ce que j’ai vécu et dont j’ai témoigné,
était le parcours de préparation à recevoir cet éclaircissement. Il m’a fallu
regarder la mort autrement, décider de me défaire de vieilles croyances,
intégrer en profondeur la notion d’amour inconditionnel, arriver à aimer tout être
vivant, toute âme, libérer les notions de jugement...Bref, je ne me sens pas
pour autant spéciale puisque la notion de sauveur est pour moi totalement
désuète et pernicieuse, dangereuse.
Chacun est constitué de tout ce qu’il faut pour se connaître, s’aimer,
ouvrir son cœur et sa conscience. Le fait que nous soyons en 4ème dimension
diminue le voile, et libère des illusions. Les énergies d’amour, de liberté, de
souveraineté envoyées par la source, donnent à chacun l’opportunité de s’élever,
de devenir lucide, de faire sauter les barrières, les limitations.
Merci à la
source pour cette période de révélations, en toute humilité.
Croire
au divin intérieur et aux lois universelles ne saurait nous maintenir dans une
vision dualiste et égotique.
"Mauvaise herbe" |
Redevenir
un enfant ouvre le cœur, permet d’oser regarder en face ses émotions, de les
prendre en charge et de s’aimer inconditionnellement.
L’enfant ne juge pas ses
erreurs, il sait qu’il est là pour apprendre, il se fie à ce qu’il est en
totalité pour appréhender le monde, au travers de tout ce qui le constitue. Il
ne pense pas à la mort, il n’en a pas peur. Il croit à ce qu’il sent.
L’avantage
de laisser cet enfant intérieur s’exprimer quand on est un adulte, c’est que
notre vécu nous permet de guérir, d’éduquer cet enfant et l’alliance de l’innocence
de l’enfant, de sa pureté, de sa capacité d’aimer inconditionnellement avec la
sagesse de l’adulte, la compréhension née du vécu, créé une association qui ne
peut qu’élever et rendre heureux.
En tant
qu’adulte, nous savons que nous sommes responsables de ce que nous créons, que
nous ne sommes pas seuls sur terre. Nous avons acquis des connaissances qui
servent à éduquer le côté impétueux de l’enfant.
Tout est
question d’équilibre et d’harmonie. Quand on veut être uni, quand on accepte
tout ce qui nous constitue, sans juger, confiant que la lumière en nous saura
nous diriger vers plus d’amour et de compréhension, il suffit de suivre le
courant de la vie qui nous sert sur un plateau d’argent tout ce dont nous avons
besoin pour nous épanouir.
J’ai
écrit une lettre aux âmes qui me côtoient. Je voulais la publier mais ça ne
sert à rien puisque chaque personne qui se sentira en résonance avec ce que j’écris
là, trouvera ses propres mots, sa propre méthode pour guider tous ces êtres qui
ne sont pas "méchants" ni "mauvais", ils sont juste égarés.
Tous ceux
qui ressentent des présences autour d’eux, peuvent être rassurés en se disant
que si cela est, c’est qu’ils ont les capacités d’agir. C’est une telle
ouverture de conscience, un tel sentiment d’amour dans tout l’être qu’il n’y a
rien à craindre. La seule chose à se dire, c’est de ne pas le rechercher et de
laisser venir ce qui doit apparaître.
La
confiance en soi, en tout son être est la clef. L’amour inconditionnel de soi
et de toute vie, aussi. Il n’y a pas à s’enorgueillir de ça puisque c’est un
service comme un autre et que l’avantage n’est pas matériel. Cependant la
rétribution est énorme, plus d’amour en soi et à rayonner puisque cette énergie
s’amplifie dans le don, plus de compréhension de la vie et de soi-même.
Peut-être
que quand j’aurais un peu plus de pratique et surtout pas de risque de me
croire "sauveur", je pourrais proposer un service aux vivants. J’ai
commencé à me dire que c’était là ma voix, la réponse à ma demande d’orientation
professionnelle mais il me faut l’apprentissage qui permet d’avoir l’assurance
de pouvoir aider vraiment, sans tomber dans l’interdépendance et sans risquer
de perdre sa liberté.
L’essentiel étant pour l’heure, de me libérer de toute
peur et celle du manque constitue un gros dossier ! Il y a déjà une nette
progression mais tant que je n’ai pas réglé la question de la dépendance aux
cachetons, je ne propose rien et me contente de témoigner en toute sincérité de
ce que je vis au jour le jour.
Photos prises au jardin, hier