jeudi 24 janvier 2013

Jeudi 17 janvier,




Jour relié au chakra du cœur !
J’ai enfin ouvert la lettre de mon père ! Je craignais de le faire hier soir et de me sentir poussée à prendre un bout de médoc histoire de ne pas flancher. 
Bien que je sois libérée du passé consciemment, il reste encore la crainte d’être manipulée...

J’ai d’ailleurs libéré hier, cette peur encore présente.
L’essentiel étant de vivre, maintenant, je me colle au blog pour mettre un maximum de textes de façon à être synchronisée au jour présent. J’en suis au 17 décembre. 
C’est un travail prenant qui demande de la patience pour relire, corriger, ajouter une image qui illustre les propos, le thème dominant de chaque journée.
C’est aussi une façon de revisiter le passé proche et de voir les progrès, ce qu’il reste à libérer, à intégrer.

Purée, je ne suis pas au bout ! Une heure pour poster un message ! Comme je relis, corrige, ajoute image et vidéo…
Peu importe, je vais au bout de mon délire. Il faudrait peut-être que je pense à communiquer mon adresse ! Là non plus, il n’y a pas urgence.

Bon, j’ai réussi à faire un peu plus rapide pour poster les messages.
Un petit tour au jardin pour profiter du soleil m’a fait du bien.
Le vent souffle mais il fait doux. Je viens de me taper le nettoyage du poêle pendant que les patates cuisent. Depuis bientôt deux mois, c’est: patates sautées tous les midis ou presque. J’adore ça avec du persil du jardin, un régal.

J’ai siesté une heure, mon corps physique le réclamait. Je suis bien reposée et j’étais en paix jusqu’à ce que la chienne aboie pour je ne sais quoi ! 
Si, je sais, elle est impatiente de manger les os de poulet et le moindre bruit la fait sursauter ! Prête à bondir des fois que quelqu’un lui prendrait son os !

J’ai ouvert la fenêtre en grand pour renouveler l’air, dehors, il fait 15° et le soleil brille, c’est bien agréable ! Vers onze heures, j’ouvre la fenêtre de la chambre, à l’est pour sécher le mur, et l’après midi, j’ouvre à l’ouest. Je profite au maximum de la présence du soleil et suis sa course. Hier, c’était gris presque toute la journée mais comme j’avais la tête dans l’ordi, je n’ai pas fait attention. 
Un peu moins paumée, un peu moins décalée qu’hier, je vais manger à 15h quand même.
Cet après midi, je vais fendre du petit bois. Hier, un voisin m’a amené deux gros sacs de bois bien sec ! Cette fois-ci, je l’ai bien accepté, sans parano, sans doute. Il faut dire que quand il a frappé à la porte, j’étais à méditer. 
Je me sens bien après, comme si j’étais moi-même sans me poser de question, tout va de soi. Je gère bien les choses, autrement mieux que le matin où je tourne en rond, chipote, passe des heures à faire les choses, en détail…L’effet sympa du subutex. 
Je me rends compte que je me détache peu à peu du produit et c’est une bonne chose. De toute façon, plus j’aurais confiance en moi, plus je m’exprimerais librement et simplement, et mieux ça ira.
 Remarque je dis ça mais demain, j’ai rendez-vous avec l’assistante sociale pour le suivi de ma situation. Je suis contente de pouvoir lui dire que j’avance mais il est vrai que je ne suis pas sûre qu’elle voie la création du blog comme quelque chose d’utile. 
C’est quelqu’un de compréhensif et d’intelligent et à chaque rendez-vous, ça c’est bien passé. C’est plus le fait que j’anticipe qui me met mal à l’aise. 
Comme derrière le fait de devoir justifier de sa situation, il y a des sentiments de culpabilité, de dévalorisation qui font surface, voyons si cette fois-ci, ça sera encore le cas. 
J’espère que non vu le nombre d’exercice de libération que j’ai fait. 
"A comer, comme on dit en Espagne !

Je me marre avec le correcteur de Word qui me souligne en rouge les mots étrangers. Que ce soit de l’espagnol ou de l’anglais, je les rajoute au dictionnaire histoire de lui élargir ses horizons !

Photo trouvée sur Internet mais je ne sais plus où exactement.