jeudi 24 janvier 2013

Dimanche 13 janvier deuxième,




Je n’en peux plus de ces deux jours ! 
Ce que j'interprétais ce matin comme une victoire, une progression, m'apparaît maintenant, après avoir téléphoné à ma mère, comme chaque dimanche, sous un angle complètement négatif...

Je me dis que je me suis faite avoir par le jeu de séduction de mon père qui a très bien capté mes centres d’intérêts, mon besoin de transparence et qui me "brosse dans le sens du poil"pour que je l'écoute. Sa difficulté à être seul et son besoin d'être entendu étant la seule motivation qu'il ait eu à me téléphoner, puisque sa compagne l'a lâché...Il se moque littéralement de moi et comme toujours, ne pense qu'à lui!  
Je n’ai pas encore écouté le message qu’il m’a laissé ce matin. 

Ma mère qui reste dans son truc, si tu n’es pas comme moi, tu n’es pas normal ! 
Qui ne s’intéresse qu’à ce qu’elle connaît. Quand je lui parle du blog ou du site, pour elle comme ça ne veut rien dire, ça n’a aucun intérêt. Aucun soutien psychologique. 
J’hésite toujours à lui dire ce que j’ai vécu dans ma semaine pour ne pas l’entendre critiquer. Les seules périodes où ça se passe bien, c’est quand on parle de jardin. 
J’ai été à la limite de l’envoyer bouler.
C'est encore pesant de ne pas se sentir comprise et surtout aimée sa propre famille!

De la colère monte, un ras le bol, une fatigue générale de retomber dans les mêmes pièges, les mêmes schémas relationnels ! Il faudrait que je m’invente une vie de fonctionnaire pour avoir du crédit à ses yeux ! Fais chier les gens qui ne font que critiquer ! Et je fais pareil ! 

"Mon enfant intérieur, fais toi une raison, elle ne nous comprendra jamais tant qu’on sera nous-mêmes, différente d’elle. On s’en fout ! Si c’est le fait qu’elle me donne du pognon qui l’autorise à me critiquer, à me dévaloriser, qu’elle se le garde ! On n’a pas besoin de sa reconnaissance ni de son aide ! Si elle voulait des enfants normaux, elle n’avait qu’à se choisir un mari normal ! Voilà sa façon de voir".

Je viens de libérer la colère et je me sens déjà mieux. Il est difficile de persévérer par moments, quand on voit les mêmes schémas se répéter inlassablement malgré les libérations effectuées. C’est le moment de s’accrocher à sa foi et de voir les progrès réalisés pour constater qu’on ne tourne pas en rond mais qu’on s’élève en spirale.
La progression peut difficilement être en ligne droite, trop de facteurs entrent en jeu. Et si nous étions totalement conscients, tout serait parfait. Tant que l’inconscient n’est pas totalement libéré de tout ce qui l’encombre, il semble vain de croire être toujours en paix à moins d’arriver à être dans l’acceptation totale. Ce qui demande une attention de tous les instants pour repérer les blocages et lâcher prise. Je ne suis pas au bout ! 
Si l’ascension est la maîtrise de ses pensées, je suis loin d’y être. 
Selon certains nous avons jusqu’à 2016 pour nous parfaire. 
Mais comme les prédictions ne se réalisent que rarement pour ne pas dire jamais, autant continuer de ne pas se coller de pression inutile et d’envisager la vie au jour le jour.

Voyons si j’ai du courrier. J’espère que j’aurais l’intelligence de me coucher tôt ce soir, je n’en puis plus !
J’ai l’impression que tout ce que j’affirme le matin, se démolit au fil de la journée !

Personne ne connaît la liberté jusqu'à ce qu'il cesse de s’opposer aux autres. La seule chose qui vous lie c’est votre opposition à ce qui est indésirable. Et donc, si une religion pouvait être simplement enthousiaste de ce qu'elle est, ou si une personne au sein d'une religion pouvait seulement parler avec satisfaction de ce qu'elle est, sans justifier ce qu'elle est en s’opposant à tout le reste, alors chaque religion, avec toute sa différence, pourrait être exactement ce que vous en attendez.

Abraham,
Traduction AD
Publié dans la presse galactique sous la rubrique "pensées", dans la recherche par catégories

Voilà qui tombe à pic, une fois de plus, pour me ramener en mon centre, en mes objectifs les plus purs.
Je n'ai plus besoin de la reconnaissance de ma mère ni de mon père. Pas plus que de leur présence. La seule qui me comble, m'élève et ne me déçoit jamais, c'est le divin en moi.

 Photo fait par Gilles Desnos, d'une forêt enneigée,  près de chez lui