jeudi 24 janvier 2013

Mardi 15 janvier,




2h50 ! C’est de plus en plus tôt que la vie m’appelle ! 
Je cède à ce désir d’être, sachant que l’écoute de mon corps est aussi importante que celle de mon cœur et de ma tête, j’irai me recoucher quand il me le demandera.
Encore une mise à jour à effectuer, qui demande à redémarrer l’ordi !...
Je le prends comme un appel à retourner m’allonger...
Maintenant que le feu est ravivé, le poêle nettoyé, ce que j’ai écrit hier, revu, corrigé et envoyé, je peux aller dormir en paix.

Une petite heure allongée sans pouvoir dormir. Le flot de pensées m’en a empêché ! 
Je suppose que c’est d’avoir relu ce que j’ai écrit hier et plus particulièrement les dernières phrases où je demande à mon ego de se « plier » aux exigences du cœur. 
Là est l’erreur ! Déjà, le cœur n’a aucune exigence.
Les contradictions dans la façon de penser, créent des conflits intérieurs qui perturbent le mental tout autant que les autres corps.  
Le truc ça n’est pas de demander à l’ego de changer son comportement ou son point de vue, c’est de l’accepter tel qu’il est sans vouloir le changer.
Simplement en ne m’identifiant pas à lui, pas plus qu’à un autre de mes corps mais à l’ensemble de ceux-ci.
 Je vais m’écouter les sons de l'Aethos  de Tom Kenyon, puisque ça n’est pas par le raisonnement que je pourrais changer quoi que ce soit ni intégrer la notion d’unité. 
Même si je peux comprendre le principe, en voir l’intelligence, la logique, ce n’est qu’en le vivant concrètement que je changerais mon comportement.
Tant que l’idée de séparation sera imprimée dans mon inconscient, j’aurai du mal à me sentir unifiée.
Je peux effectuer des exercices de libération de cette notion.
Je peux aussi me remplir d’amour et de lumière.
La meilleure façon serait de continuer d’être attentive à ce que je vis et de lâcher prise quand je vois que je suis dans un vieux comportement issu de la peur d’aimer et d’être aimée.
Des gestes et des pensées tendres envers moi-même et l’extérieur peuvent faire la différence. Ne pas refouler les émotions négatives, les laisser être sans m’y identifier. Accepter que ce soit en moi, sans m’y accrocher, sans focaliser dessus, sans les amplifier en me critiquant, en me dévalorisant ni éveiller la culpabilité.
Et puis, si toutes ces émotions sont là, c’est pour une bonne raison.

Entre autre, pour pouvoir rester humble constatant que je ne suis pas parfaite et en m’acceptant telle que je suis, être à même d’en faire autant avec les autres.
La « connaissance » n’ouvre pas forcément le cœur, on peut se croire au-dessus des autres. Or, la majorité des gens qui vivent dans le cœur, n’ont tout simplement pas besoin de savoir, pour le faire.

C’est le fait d’avoir un ego surdimensionné qui nous pousse à chercher comment être. Un ego constamment sur le devant de la scène.
Je ne suis pas non plus à dévaloriser ceux qui cherchent, ce serait manquer d’amour pour cette catégorie d’humain divin, curieux, dont je fais partie, qui cherchent à savoir ce qu’ils font ici, bien souvent par le fait d’avoir souffert ou de souffrir encore, de ne pas se satisfaire de ce que l’on vit, de la réalité du monde qui n’est qu’une illusion. 

Là encore, on peut voir que nos ombres peuvent nous amener à la lumière et que pour cette raison, elles ont un sens, une raison d’être et même de la valeur.
Combien de fois je me suis dit : Mais à quoi ça me sert de savoir si je ne me sens pas mieux que ceux qui ne savent pas ?
A quoi bon connaître la loi d’attraction si je ne peux créer mon bonheur quotidien ?
Le but n’est pas d’être heureux bien que ce soit la conséquence d’un cœur ouvert.
Le but c’est de savoir pour mieux aimer soi-même et les autres afin de participer à l’élaboration de la nouvelle terre, en conscience.

Mieux aimer, c’est se satisfaire de ce qui est, de ce que l’on a.
De pouvoir être en paix même quand tout s’écroule autour et en soi.
Quand je vois la résistance qui se fait en moi malgré que je sache que la voie du cœur est la « meilleure », j’imagine ce que ça doit être pour ceux dont le cœur et la conscience sont fermés. 
Pour ceux qui ont vécu à partir de l’ego et qui ont servi l’ombre pour leur propre intérêt.

Même si l’amour de soi, procure un bien être et peut amener à jouir de biens matériels, si cet amour ne rayonne pas vers l’extérieur, il ne peut combler l’être.

Cette période invite chacun à se reconnaître en l’autre, à intégrer l’idée que nous sommes UN. Tant que nous n’accepterons pas nos ombres ni ceux qui la nourrisse, cette réunification ne pourra pas se faire. 
C’est à nous, qui savons qui nous sommes, que revient la tâche de le faire. 
Je retombe dans le schéma du « sauveur » ! 
Sans aller jusque là, il faut bien que quelqu’un s’y colle et juste en étant tolérant avec soi-même, on participe déjà à l’évolution de l’ensemble.

Le fait de partager notre foi et de se réunir même par Internet, de se retrouver dans les messages que nous lisons qui parlent de l’ascension, fortifie chacun tout en créant des fils de lumière qui remplacent les liens des relations habituelles entre humain. 
Le fait d’être éloigné, de ne pas être freiné par le mental à propos de l’image, de l’apparence, des différences, nous rapproche au niveau du cœur, de l’âme. 
Nous pouvons créer une nouvelle façon d’être ensemble.

J’en profite pour remercier Louis de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer sur son site. Ce geste inspiré a non seulement permis à ce que je suis de se montrer au grand jour mais en plus c’est un portail qui me fait rencontrer des âmes sœurs.
Comme beaucoup de personnes qui se focalisent sur le cœur, les questions d’argent étaient « accessoires », considérées comme trop peu spirituelles. Je voyais cette énergie comme responsable de tant de souffrances sur terre que je ne voulais pas en avoir. Aujourd’hui, peu à peu mon point de vue change. Et je peux voir que c’est une frustration de ne pas pouvoir montrer ma gratitude, participer au mouvement de la circulation de l’amour qui peut aussi s’exprimer au travers de l’argent.
Je libère et continuerais de le faire jusqu’à ce que toutes les fausses croyances à ce sujet, soient effacées de mon inconscient.

J’ai eu le temps d’aller en courses et de me connecter au soleil, au jardin, avant que la pluie ne revienne. On a eu droit à deux heures de ciel bleu. C’est mieux que rien ! Quand je pense à ma mère qui a de la pluie depuis trois mois, je me dis que nous n’avons pas à nous plaindre par ici.
14h, je n’ai toujours pas mangé et je crois que je vais me relaxer avant.

Une heure trente de repos, je me suis même endormie et j’ai rêvé. 
Pour une fois, ça n’était pas relatif à mon enfance ! 
Encore une preuve de l’importance de « gérer » ses émotions, de guérir l’enfant intérieur, de libérer l’inconscient…
Dans ce rêve, il m’a semblé être dans une classe très lumineuse où on nous enseignait comment prendre soin de la terre. Pas de l’agriculture, plutôt des attentions et des intentions. C’est très vague, ça reviendra peut-être. Je retiens l’essentiel, je suis sortie des rêves où mon inconscient me montrait sa façon de voir mon enfance qui influençait très fortement sur mon présent!
Enfin je me situe ailleurs !

16h à table ! Je suis décalée par rapport aux autres mais je m’en fous, je me sens bien, en accord avec mon corps, mon âme et en paix !
J’ai fini de poster quelques messages sur le blog et je me rends compte à quel point cette réalisation m’apporte de joie, m’ouvre le cœur et la conscience, donne un sens à ma vie, occupe mon temps d’une façon que j’aime.

Elle est pas belle la vie ? Moi je dis que OUI !

Photo de Mandala créé avec des fleurs, trouvée sur TransLight Facebook