dimanche 27 janvier 2013

Dimanche, 22h mea culpa





En revenant sur ce que j’ai écrit ce matin à propos des « guérisseurs », je me dis qu’une fois de plus, j’ai été radicale et impulsive.
Je vais maintenant aborder la question de façon « positive » et surtout à partir du cœur, avec honnêteté.
Il est évident que pour être conscient de sa nature profonde, il faut que des événements ou des gens, déclenchent l’étincelle divine en soi...

J’ai tendance à généraliser et à ne regarder qu’à travers mon vécu, mon point de vue et bien souvent ce que l’on reproche aux autres, on peut se l’appliquer à soi-même. 
D’autant plus que par la loi de résonance, on attire à soi, des gens qui nous ressemblent.
De façon à nous faire réfléchir et changer notre façon de penser, d'agir.

J’ai dû passer par tout un processus pour être convaincue que je pouvais être guérie par l’amour du divin en moi.
J’ai commencé par écouter deux jeunes américaines, sœurs missionnaires « Mormons », pour croire en Jésus-christ. 
Pour croire que le divin était une réalité. 
Pour croire que je n’étais plus condamné à me défoncer, pour ne pas voir ma misère affective et celle du monde. 
Ce qui m’a libéré des drogues sans ressentir de manque.

Puis il m’a fallu passer dix ans dans cette église pour gagner une certaine estime personnelle, et retrouver la confiance en l’humain, par l’affection des membres, les échanges attentionnés, l’étude des enseignements du Christ, le service aux autres...

Ensuite, c’est grâce à Joéliah, par les messages reçus des maîtres ascensionnés, diffusés sur son site, que j’ai pris conscience que ce Christ tant aimé et presque idolâtré, était en fait un principe, un état d’être, une conscience au-delà de la dualité, qui habite tout être humain.
Cette connaissance appuyée par le ressenti dans mon cœur, m’a amenée à me tourner vers l’intérieur, à chercher les réponses à mes questions, auprès de mon âme, de ma présence christique, divine et m’a tout naturellement fait quitter l’église, sans souffrir de manque affectif.

L’étape suivante, dans laquelle je suis encore, c’est de communiquer avec le Christ intérieur, l’âme, le cœur, établir une relation de confiance intime et constante.
Toutes ces étapes ne sont pas inscrites de façon aussi linéaire mais se chevauchent par moments.
La relation à l’être divin intérieur, la découverte du monde intérieur, m’amène à croire que je peux être éclairée par cet aspect de moi et guérie puisque par définition, « Dieu » est omnipotent et omniscient.

Le fait de savoir que je suis autant divine qu’humaine, ne me garantit pas d’être toujours dans le cœur, éclairée.

C’est en développant la tolérance vis-à-vis de soi-même et des autres, que le cœur ainsi que la conscience peuvent s’ouvrir. 
Que le divin peut s’exprimer à travers la personnalité humaine et amener à porter un regard différent sur soi et sur les autres.

Malgré ma foi et ma volonté de vivre à partir du cœur, c’est plus souvent mon ego qui se met en avant et s’exprime à travers mes mots, mes gestes...

Être consciente de ce qui me constitue, de ce qui est en moi, ne m’empêche pas de continuer d’être injuste, de réagir à ce qui se passe autour de moi et en moi, plutôt que d’être dans l’acceptation, la neutralité.
Je ne désespère pas d’y arriver parce que je sais que c’est ce que je suis venue faire ici, sur cette planète et que j’ai goûté au pouvoir immense de l’amour divin, inconditionnel.

Ce que je décris, dans ce blog, c’est ce processus d’éveil, cette volonté de m’élever au-delà de la dualité.
Critiquer est une chose qui ne fait que nourrir l’objet de nos critiques, donner du poids à cela même que l’on dénonce. 
C’est en même temps, rejeter une partie de soi puisqu’au niveau de la source, du divin, nous sommes UN, la conscience humaine.
Où chaque être a sa raison d’être et participe à l’évolution de l’ensemble.
Tant qu’on se situe du côté des « gentils », on occulte une partie de soi-même. Personne n’est toujours dans son cœur, aimant, tolérant patient.

La seule façon de faire évoluer les choses, de sortir des guerres, des conflits, c’est de résoudre ses propres contradictions. 
C’est reconnaître qu’on n’est pas parfait et qu’il y a autant d’ombre en nous, que de lumière. Cette ombre demande à être vue, reconnue pour retourner à la source de toute vie d’où elle est issue.

Si je pars du principe que le partie divine qui est ce que je suis éternellement a créé cet aspect humain de  ma personnalité, pour que j’évolue, que je comprenne l’importance de l’amour, et que par le choix de ma personnalité humaine d’aimer tout ce que je suis et tout ce qui est nous puissions fusionner, ascensionner, au-delà de la dualité, je ne peux que lui faire confiance.

C’est à ce stade là que j’en suis. 
Reconnaître le divin en moi, comprendre ce que je suis, ce qu’est cette partie de mon être et lui faire confiance.
Ainsi, elle m’éclaire et me permet de comprendre ce qu’est l’amour et comment vivre à partir du cœur.
La meilleure façon d’être en contact avec ces dimensions divines de mon être, c’est d’être à l’écoute de mon cœur, de suivre mon ressenti profond.
C’est une étape difficile parce qu’elle implique de changer totalement son regard, son comportement, de rectifier toutes les fausses croyances, l’idée de séparation.

Je continue aussi de lire ce que les êtres de dimensions supérieures, transmettent aux êtres humains qui les canalisent pour comprendre ces notions nouvelles d’unité, tant à l’intérieur de soi, qu’avec les humains.
Puisque ces êtres sont dans la même dimension que celle de mon aspect divin, il confirme ce que celle-ci m’inspire. Ils me permettent de garder la foi quand je perds la connexion avec le divin en moi.
La loi d’attraction qui veut que nous attirions ce et ceux qui nous ressemble, me rapproche de ma famille d’âme et ce contact fortifie et amplifie ma foi.
En même temps qu’il me permet d’avoir des relations humaines basées sur la même foi en l’amour et de sortir de la dépendance affective qui a maintenu l’humain dans une position incomplète et soumise aux jeux de l’ego.

Le fait que je sois dépendante de produit, cache ma peur de la dépendance affective qui n’est pas de l’amour mais un besoin d’être sécurisé, reconnue, aimée.
En m’aimant premièrement de façon inconditionnelle, je fortifie ma relation avec l’être divin en moi ce qui me rends entière, intègre, comblée et apte à aimer vraiment tout être humain.
Je n’en suis pas encore là mais j’y aspire de plus en plus.

Oui, l’auto-guérison est possible mais l’interaction est importante. Tant qu’elle permet de trouver l’étincelle divine en soi, de donner les moyens d’être autonome et souverain et que ce ne soit pas la répétition des jeux de pouvoir, de prédation.
Je remercie donc tous ces humains, rencontrés en chemin qui m'ont ouvert le cœur et ont été des guérisseurs par le fait qu'ils ont su m'aimer au-delà des apparences, de mon côté rebelle.
Je remercie tous ceux qui m'ont ouvert la conscience qui ont déclenché l'étincelle divine en moi.

Il faut déjà être dans l’amour inconditionnel de soi et des autres, dans le respect mutuel pour être à même de rayonner cette énergie en soi, qui guérit et qui peut aider et éclairer les autres, par effet miroir.
Pour ces raisons, je continue de persévérer dans la voie du cœur malgré mes faiblesses et mes erreurs.

Et même s’il m’arrive de me critiquer, de critiquer les autres, je peux rectifier en faisant mon mea culpa. En envoyant de l’amour divin sur ceux que j’ai traité injustement et en demandant pardon tant à moi-même qu'aux autres. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr