En revenant sur ce que j’ai écrit ce matin à propos des « guérisseurs », je me dis qu’une fois de plus, j’ai été radicale et impulsive.
Je vais
maintenant aborder la question de façon « positive » et surtout à
partir du cœur, avec honnêteté.
Il est
évident que pour être conscient de sa nature profonde, il faut que des
événements ou des gens, déclenchent l’étincelle divine en soi...
J’ai tendance à généraliser et à ne regarder qu’à travers mon vécu, mon point de vue et bien souvent ce que l’on reproche aux autres, on peut se l’appliquer à soi-même.
D’autant plus que par la loi de résonance, on attire à soi, des gens qui nous ressemblent.
De façon à nous faire réfléchir et changer notre façon de penser, d'agir.
J’ai dû passer par tout un processus pour être convaincue que je pouvais être guérie par l’amour du divin en moi.
J’ai
commencé par écouter deux jeunes américaines, sœurs missionnaires « Mormons »,
pour croire en Jésus-christ.
Pour croire que le divin était une réalité.
Pour
croire que je n’étais plus condamné à me défoncer, pour ne pas voir ma misère
affective et celle du monde.
Puis il m’a fallu passer dix ans dans cette église pour gagner une certaine estime personnelle, et retrouver la confiance en l’humain, par l’affection des membres, les échanges attentionnés, l’étude des enseignements du Christ, le service aux autres...
Ensuite,
c’est grâce à Joéliah, par les messages reçus des maîtres ascensionnés,
diffusés sur son site, que j’ai pris conscience que ce Christ tant aimé et
presque idolâtré, était en fait un principe, un état d’être, une conscience
au-delà de la dualité, qui habite tout être humain.
Cette
connaissance appuyée par le ressenti dans mon cœur, m’a amenée à me tourner
vers l’intérieur, à chercher les réponses à mes questions, auprès de mon âme,
de ma présence christique, divine et m’a tout naturellement fait quitter l’église,
sans souffrir de manque affectif.
L’étape
suivante, dans laquelle je suis encore, c’est de communiquer avec le Christ intérieur,
l’âme, le cœur, établir une relation de confiance intime et constante.
Toutes
ces étapes ne sont pas inscrites de façon aussi linéaire mais se chevauchent
par moments.
La
relation à l’être divin intérieur, la découverte du monde intérieur, m’amène à
croire que je peux être éclairée par cet aspect de moi et guérie puisque par
définition, « Dieu » est omnipotent et omniscient.
Le fait
de savoir que je suis autant divine qu’humaine, ne me garantit pas d’être
toujours dans le cœur, éclairée.
C’est en
développant la tolérance vis-à-vis de soi-même et des autres, que le cœur ainsi
que la conscience peuvent s’ouvrir.
Que le divin peut s’exprimer à travers la
personnalité humaine et amener à porter un regard différent sur soi et sur les
autres.
Malgré
ma foi et ma volonté de vivre à partir du cœur, c’est plus souvent mon ego qui
se met en avant et s’exprime à travers mes mots, mes gestes...
Être consciente de ce qui me constitue, de ce qui est en moi, ne m’empêche pas de
continuer d’être injuste, de réagir à ce qui se passe autour de moi et en moi,
plutôt que d’être dans l’acceptation, la neutralité.
Je ne
désespère pas d’y arriver parce que je sais que c’est ce que je suis venue
faire ici, sur cette planète et que j’ai goûté au pouvoir immense de l’amour
divin, inconditionnel.
Ce que
je décris, dans ce blog, c’est ce processus d’éveil, cette volonté de m’élever
au-delà de la dualité.
Critiquer
est une chose qui ne fait que nourrir l’objet de nos critiques, donner du poids
à cela même que l’on dénonce.
C’est en même temps, rejeter une partie de soi
puisqu’au niveau de la source, du divin, nous sommes UN, la conscience humaine.
Où
chaque être a sa raison d’être et participe à l’évolution de l’ensemble.
Tant qu’on
se situe du côté des « gentils », on occulte une partie de soi-même. Personne
n’est toujours dans son cœur, aimant, tolérant patient.
La seule
façon de faire évoluer les choses, de sortir des guerres, des conflits, c’est
de résoudre ses propres contradictions.
C’est reconnaître qu’on n’est pas
parfait et qu’il y a autant d’ombre en nous, que de lumière. Cette ombre
demande à être vue, reconnue pour retourner à la source de toute vie d’où elle
est issue.
Si je
pars du principe que le partie divine qui est ce que je suis éternellement a
créé cet aspect humain de ma personnalité,
pour que j’évolue, que je comprenne l’importance de l’amour, et que par le
choix de ma personnalité humaine d’aimer tout ce que je suis et tout ce qui est
nous puissions fusionner, ascensionner, au-delà de la dualité, je ne peux que
lui faire confiance.
C’est à
ce stade là que j’en suis.
Reconnaître le divin en moi, comprendre ce que je suis,
ce qu’est cette partie de mon être et lui faire confiance.
Ainsi,
elle m’éclaire et me permet de comprendre ce qu’est l’amour et comment vivre à
partir du cœur.
La meilleure
façon d’être en contact avec ces dimensions divines de mon être, c’est d’être à
l’écoute de mon cœur, de suivre mon ressenti profond.
C’est
une étape difficile parce qu’elle implique de changer totalement son regard,
son comportement, de rectifier toutes les fausses croyances, l’idée de
séparation.
Je
continue aussi de lire ce que les êtres de dimensions supérieures, transmettent
aux êtres humains qui les canalisent pour comprendre ces notions nouvelles d’unité,
tant à l’intérieur de soi, qu’avec les humains.
Puisque
ces êtres sont dans la même dimension que celle de mon aspect divin, il
confirme ce que celle-ci m’inspire. Ils me permettent de garder la foi quand je
perds la connexion avec le divin en moi.
La loi d’attraction
qui veut que nous attirions ce et ceux qui nous ressemble, me rapproche de ma
famille d’âme et ce contact fortifie et amplifie ma foi.
En même
temps qu’il me permet d’avoir des relations humaines basées sur la même foi en
l’amour et de sortir de la dépendance affective qui a maintenu l’humain dans
une position incomplète et soumise aux jeux de l’ego.
Le fait
que je sois dépendante de produit, cache ma peur de la dépendance affective qui
n’est pas de l’amour mais un besoin d’être sécurisé, reconnue, aimée.
En m’aimant
premièrement de façon inconditionnelle, je fortifie ma relation avec l’être
divin en moi ce qui me rends entière, intègre, comblée et apte à aimer vraiment
tout être humain.
Je n’en
suis pas encore là mais j’y aspire de plus en plus.
Oui, l’auto-guérison
est possible mais l’interaction est importante. Tant qu’elle permet de trouver
l’étincelle divine en soi, de donner les moyens d’être autonome et souverain et
que ce ne soit pas la répétition des jeux de pouvoir, de prédation.
Je remercie donc tous ces humains, rencontrés en chemin qui m'ont ouvert le cœur et ont été des guérisseurs par le fait qu'ils ont su m'aimer au-delà des apparences, de mon côté rebelle.
Je remercie tous ceux qui m'ont ouvert la conscience qui ont déclenché l'étincelle divine en moi.
Il faut
déjà être dans l’amour
inconditionnel de soi et des autres, dans le respect mutuel pour être à même de rayonner cette énergie en soi, qui guérit et qui peut aider et éclairer les autres, par effet miroir.
Pour ces raisons, je continue de persévérer dans la voie du cœur malgré mes faiblesses et mes erreurs.
Et même
s’il m’arrive de me critiquer, de critiquer les autres, je peux rectifier en
faisant mon mea culpa. En envoyant de l’amour divin sur ceux que j’ai traité
injustement et en demandant pardon tant à moi-même qu'aux autres.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr