Journée
reliée au chakra racine. Au corps physique, compagnon de parcours fidèle qui
mérite attention, soins, douceur et tendresse. Point de vue nouveau pour moi, que je tente
d’appliquer tant bien que mal...
Je suis heureuse d’avoir pu répondre à l’envie
de dormir, hier soir, sans avoir eu besoin de me mettre une claque en tombant la tête sur
le bureau et d’avoir dormi comme un gros bébé jusqu’à 8h. Ce sont les beaux
rayons du soleil qui m’ont réveillée.
Pour le moment,
les nuages le voilent mais je ne désespère pas que le vent assez violent, arrive
à les chasser.
Je goûte
enfin la loi d’attraction dans ces aspects agréables, qui veut que plus on s’aime,
plus on est tendre avec soi-même et plus le comportement de son entourage le
reflète. Même si c’est par des toutes petites choses comme le sourire spontané
d’un humain, une voisine qui m’apporte une part de tarte aux pommes. Des gestes
spontanés, attentionnés qui embellissent la vie. Qui donnent encore plus envie
d’aimer, de s’aimer, de se blottir en son cœur...
Je me
rends compte qu’il est 11h et je n’ai pris qu’un seul bout de cachet !
A mesure
que je libère des peurs, que je m’affirme, que j’apprends à m’aimer, à aimer
tout de moi et surtout ce qui peut me sembler le plus moche, le plus
dérangeant, la vie devient plus harmonieuse, joyeuse, agréable.
Tiens à ce
propos je vous présente un groupe qui chante en espagnol, « Jarabe de Palo »,
qui bien que je ne comprenne pas toutes les paroles de leurs chansons, semble
bien éclairé.
C’est logique puisque chacun possède les mêmes attributs divins,
un cœur sacré, une âme, une présence christique ou Bouddhique...Bref, n’allons
pas dans le détail d’autant que c’est encore un point de vue qui divise.
Je
suis convaincue que chacun joue un rôle important et essentiel, dans l’évolution
de l’humanité vers plus d’amour, de tolérance, de paix et d’élévation
spirituelle.
Même et peut-être surtout, celui qui semble le plus éloigné de la
foi, de l’amour divin, par sa position il pousse chacun à se situer, à affirmer
son choix et donne l’occasion à ceux qui pensent être dans l’amour inconditionnel
pour toute vie, ou qui veulent l’être, de le montrer, de le vivre concrètement.
Voici
donc la chanson intitulée « Depende » de Jarabe de Palo.
"Tout dépend de la façon dont on regarde les choses." Voilà en gros, la teneur du message de cette chanson.
Quand je
pense à la journée d’hier, je constate que j’ai progressé dans la relation
avec ma mère. J’ai été moins affectée par sa façon de voir les choses du côté
négatif, de critiquer ce que je fais, de me reprocher le fait que je ne
travaille pas.
Il est clair que je peux comprendre qu’elle veuille que je sois
indépendante financièrement et c’est aussi mon souhait mais derrière son vœu,
il y a trop de raisons négatives, comme le fait qu’elle soit gênée de ne pas
pouvoir dire aux gens avec qui elle joue au bridge, que je suis quelqu’un qui s’assume,
quelqu’un de normal qui a su trouver sa place dans la société comme tout le
monde...L'éternel souci du "qu'en dira-t-on?"
Et ben, moi je dis qu'on en dise ce que l'on veut!
Chacun
son point de vue, l’essentiel, c’est que je n’attende plus son approbation pour
me sentir quelqu’un de bien.
Que je n’ai plus besoin de ses encouragements ni
de sa compréhension.
Il est vrai que ses attentes amenaient beaucoup de
souffrances, réveillaient les douleurs de l’enfant intérieur, de l'enfance...
Depuis que j’ai
décidé d’être une mère et un père pour cette enfant en moi, de prendre en
charge mes émotions, mes fausses croyances, je me sens plus autonome
affectivement, pus forte, plus apte à me situer, à m’affirmer.
Même si je reste
encore très maladroite, je ne désespère pas de m’améliorer.
C’est délirant !
Chaque fois que je tape le mot "affirmer", j’écris "affrimer" !
Comme quoi, je ne suis pas encore très claire à ce niveau et j’ai du mal à
trouver le juste milieu entre oser être soi-même et s’imposer avec force.
Le
sentiment d’illégitimité et la culpabilité à être ce que je suis, sont encore à
libérer !
Bon, il
serait temps que je m’occupe du repas de midi, de mon corps physique...
Je suis
encore à privilégier le mental et à répondre d’abord à ses besoins !
Là
encore, la patience et la persévérance sont de mise.
Plutôt que de m’en
plaindre et de lutter contre ça, de le refouler, je préfère l’accepter comme un
passage momentané de ma vie, dans mon parcours d’élévation, de compréhension de
ce que je suis.
J’ai confiance en ma capacité d’aimer tout ce que je suis et
dans le fait que l’acceptation de ce qui est, soit le chemin le plus sûr vers
les états de conscience supérieurs.
Une
autre vidéo histoire d’égayer le message :
J'ai pris au "hasard" dans ma bibliothèque et ça tombe bien avec ce que je viens d'écrire. Cette petite plongée dans le monde d'hier montre le côté clownesque de l'époque, (les fringues colorées délirantes) et une nouvelle façon de faire passer des messages.
Photo du petit chemin le long du canal, prés de chez moi, un matin de l'été 2012