lundi 28 janvier 2013

Lundi 28 janvier, 21h, Brel, Los jaivas, Bowie




Cette journée a été calme, tranquille, ça fait du bien !
Pas de problème avec le poêle, pas un cri, ni en moi, ni dehors.
Même les plaintes de la voisine qui m’a tenue la jambe pendant un quart d’heure ne m’ont pas perturbée. Je ne m’en suis pas voulue de l’avoir écoutée, je n’ai pas ressassé ce qu’elle m’a dit...On dirait que la volonté d’être dans l’acceptation de ce qui est, commence à porter ses fruits.

J’ai passé plus d’une heure au jardin, à tailler les framboisiers, à bricoler à profiter du soleil, à m'oxygéner. 
J’ai senti mes joues fraîches comme quand j’étais gamine ! Une sensation des plus agréables, on sent la vie qui circule en soi, l’impression de rajeunir, la sensation d’exister pleinement. Il y a bien longtemps que je n’avais pas ressenti ça.
C’est marrant comme je retrouve des gestes, des sensations d’enfant. 
C’est peut-être ça le cadeau du moment présent. 
Le travail au jardin me mets dans un état de paix, de bien-être, de co-création avec la nature. Un genre de connivence, de complicité avec les plantes, les éléments.
La chienne aussi s’est régalée ! Elle est restée calme, couchée dans l’herbe. 
Poupoune, mon chat préféré, celui que j’adore, nous a fait un numéro de cirque, de clown. Jouant à faire sursauter la chienne puis à partir comme une flèche.
Bien que j’aie pris la journée de façon cool, sans pression, j’ai tout de même assumé l’essentiel. L’appart est propre et accueillant, chaleureux.
J’ai mis un tee-shirt à sécher à 16h, sur le fil et il est presque sec ! Il faut dire qu’il a fait jusqu’à 22° au soleil et que le vent a accéléré le truc.  Il finit de sécher près du poêle...
La vie tranquille.
Dans l’appart, tout le monde est calme, repu, ça roupille dans tous les coins !
Bon un peu d’humour histoire de digérer le repas léger du soir.
Je me suis tapée la rectification de l’adresse de la presse galactique dans les trois quarts des messages. J’y ai passé deux heures !

Je n’en reviens pas d’avoir autant de visiteurs sur le blog !
Je me demande qui peut bien s’intéresser à ce que j’écris parce que quand il m’arrive de relire, comme tout à l’heure, je me dis que c’est bien banal comme quotidien. 
D’un autre côté, bien que nous soyons des humains divins, nous sommes dans un corps, soumis au temps, avec l’obligation de le gérer.

Tout dépend vraiment de la façon dont on se situe dans notre tête et notre cœur. 
Une chose essentielle qui a bouleversé mon regard, c’est la foi en l’humain divin. Maintenant que c’est devenu une certitude, ma vie n’a plus du tout le même goût, la même saveur, tout est plus lumineux, clair, transparent, simple.
C’est difficile de décrire des impressions qui sont totalement intimes, une vision des choses, de l’intérieur.
Le fait de faire des choses que j’aime, de ne pas me laisser embobiner le cerveau par des programmes télé, ou les films de mon mental, de choisir ce que je veux penser, ce à quoi je veux m’identifier, change complètement la vie.   

C’est certainement aussi le fait d’avoir relu « la souveraineté de la conscience ».
C’est hallucinant comment les paroles de Jeshua ont le don de me redonner confiance en moi, en ma véritable identité. 
Comme si ma mémoire revenait à l’essentiel, comme si mon âme se réveillait, retrouvait son inspiration première.
Comme si en lisant, je me retrouvais. Cette sensation ne me quitte plus. 
Elle me donne comme une légitimité à être ici, maintenant mais ça n’est pas mental, c’est une sensation profonde, intime, une conviction, l’étincelle ravivée.

La première fois que j’ai lu ses messages, je n’arrêtais pas de pleurer. 
J’avais cette même sensation de retour au foyer, cette impression de n’avoir vécu que pour ces retrouvailles. 
Les mots, leurs sens résonnaient si fort en moi que je ne pouvais m’empêcher d’être émue et triste devant le décalage entre ma foi, ma certitude d’être une âme éternelle et la vie que je vivais en tant qu’être humain, à ce moment là. 

Je ne regrette pas d’avoir suivi mon cœur, ce feeling si familier et pourtant si éloigné de la réalité du monde. Je peux constater l’immense progression, à tous les niveaux entre ma première lecture de ces messages et celle d’aujourd’hui.
Je n’ai pas pleuré en relisant, je me suis toujours sentie en famille, à la maison mais enfin heureuse d’avoir réuni ma personnalité humaine à mon âme. 
De marcher ensemble dans la même direction, avec les mêmes convictions et cette fois-ci, en harmonie. 

Merci Jeshua, mon ami, mon frère. 
Merci de m’avoir aidé à retrouver ma véritable nature, mes origines divines, d’avoir éveillé le christ en moi, de m’avoir guidé sur ce parcours de retour à la maison. 
D’avoir redonné le sens véritable à ma vie d’aujourd’hui. 
De m’avoir montré comment prendre soin de mon enfant intérieur. 

Au point de pouvoir dire, je suis heureuse d’être, ici, maintenant, dans ce corps physique que j’ai si maltraité et que je veux désormais honorer, aimer.

Là oui, je pleure mais ce sont des larmes de gratitude, de reconnaissance, de joie.

Oui, cette vie vaut vraiment la peine d’être vécue. 
Je la veux pleine, riche épanouissante. 
Avançant main dans la main, tout ce que je suis, réuni marchant dans la même direction, guidé par le cœur, par l’amour inconditionnel de toute vie. 
Par l’amour et la lumière de mon être divin, par la libre circulation de ses énergies, en tous mes corps. 

Musique! 
Bien qu’il soit encore tôt, je vais de ce pas, honorer mon corps physique lui accordant le repos qu’il me demande en vain, depuis ces derniers jours. 

Dessin de Octavio Campo, trouvé sur Internet mais je ne sais plus exactement où.

Une vidéo ou deux avant de me déconnecter:
Une que j'adore et je ne dois pas être la seule vu le temps qu'il m'a fallu pour la charger!
Jacques Brel: "Quand on a que l'Amour"
Encore un visionnaire, un cœur pur et une voix qui vient des tripes!


 Dans un style tout à fait différent,
Ceux que je vous ai déjà présenté, Los Jaivas
"Mira Niñita"

 David Bowie, "Changes"