dimanche 27 janvier 2013

Vendredi 25 janvier, masculin/féminin, Il est 5h Paris s'éveille de Jacques Dutronc





Il est 5h, Paris s’éveille ! Malgré les deux petites heures de sommeil, je ne résiste pas à l’envie de me lever d’autant que je me suis endormie plusieurs fois sur le clavier, cette nuit !
J’en suis rendue au 21 janvier sur le blog et je commence à respirer !
Ma précipitation à vouloir faire vite, outre le besoin d’être synchrone dans la date, cache plusieurs trucs qu’il va me falloir éclaircir...

J’appelle donc ma présence divine, la lumière intérieure, à éclairer ma lanterne à ce sujet. Il me semble qu’il y ait le besoin de bien faire, de remplir ma « mission » de témoin de l’humain divin. J’ai toujours été un peu fayotte depuis l’école où j’ai compris que d’être la première, m’apportait l’attention des professeurs ! 
Mon besoin de reconnaissance était tellement frustré par l’incompréhension de ma mère que j’ai fait un transfert et reporté le besoin de reconnaissance affectif maternel sur le besoin de reconnaissance intellectuelle des humains que j’estime remplis de connaissance et de sagesse.
J’ai pu m’en rendre compte dans mon comportement vis-à-vis de Joéliah, celle qui m’a permis de croire au christ intérieur. Vis-à-vis de Simon Leclerc du site "Psychologie de l'âme"...
Je me situe comme la bonne élève qui attend qu’on lui dise : « C’est bien, petite, tu as compris la leçon ! »
Bien que ça puisse paraître complètement infantile, ces schémas imprimés dans l’enfance, restent gravés dans l’inconscient !
Il est temps que je trouve ma souveraineté, la confiance en mon pouvoir, celle vis-à-vis de l’être lumineux que je suis tout autant que l'humain que j'incarne! 
Même vis-à-vis de ma présence divine, quand je la prie, quand j’attends sa reconnaissance, quand je me plains de ne pas être "récompensée de mes efforts", je ne me situe pas de façon équilibrée. J'ai encore imprimée l'idée que le divin est supérieur à l'humain alors qu'il est question d'unifier tout e que nous sommes sans idolâtrer aucune de nos dimensions.
Y’a du boulot ! Mon inconscient bien que libéré de pas mal de trucs faux, obsolète et puérils, a encore besoin d’être épuré !
Pas de crainte à avoir puisque j’ai des outils efficaces pour ce faire.
Pas besoin non plus de me coller la pression puisque ce serait aussi une forme de fayotage qui n’a absolument plus lieu d’être.
Patience, persévérance et amour inconditionnel pour tout ce que je suis, sont éternellement de rigueur !

Voyons si aujourd’hui, je vais pouvoir faire ce que j’ai planifié ?
Les courses, la pâte à choux et la crème pâtissière, la roue de vélo à changer (depuis 20 jours que ça traîne !) Mais avant toute chose, je vais retourner m’allonger un peu parce que ma vue se trouble !

Une petite heure de « méditation et je me sens en forme.
Allez ! Une bonne douche et après j’irais voir où j’en suis sur le blog.

J’ai été interrompue par la visite du voisin, Michel, qui m’a donné les cinquante euros, hier. On a discuté un peu, je lui ai montré les dégâts sur les tuyaux ! J'ai été étonnée de ne pas être mal à l'aise, naturelle. Moi qui craignait de me sentir redevable et de voir mon comportement changer, je suis heureuse de constater que ce n'est pas le cas.

J’ai téléphoné à l’atelier où j’avais acheté la poudre pour nettoyer la cheminée, pour savoir s’ils avaient des tuyaux en matière costaude et j’ai demandé les heures d’ouverture histoire de m’organiser. Je n’aime pas sortir l’après midi puisque j’ai mon coup de barre après mangé et qu’il fait nuit tôt.
Comme ma voiture n’est pas toute jeune, je préfère rouler le matin pour voir venir si je tombe en rade. J’ai cassé la clef dans le Neiman et depuis, j’ai fais toucher les fils pendant deux ans jusqu’à ce que William, super mécano, celui avec qui j’ai vécu 7 ans, me colle un interrupteur ! C’est moche mais ça marche. Je le retire pour couper le moteur. Le problème, c’est que quand j’utilise les phares, les fils chauffent ! Du coup, je ne roule pas de nuit.

J’ai fini de manger et comme d’hab’, j’ai mon coup de barre quotidien !
Petite méditation, allongée et on verra après.

En fait de m’allonger un peu, deux heures de sommeil m’ont cueillies !
Pas envie de sortir, je vais téléphoner à l’atelier pour savoir si ils sont ouverts le samedi...
...Je m’en serais doutée c’est fermé demain! Comme il faut couper le tuyau, je dois y aller en speed avant que le bonhomme ne s’en aille. La femme m’a proposé de le faire tout en me disant qu’elle n’assurait pas trop, honnête ! Bon, j’y vais !

J’ai speedé sur la route pour revenir avant la nuit mais c’était sans compter la méfiance du bonhomme. Il ne comprenait pas ce que je lui expliquais et voulait à tout prix avoir raison ! Total ! Une demi-heure pour couper le tuyau. Il doutait que j’aie bien mesuré le tuyau, que je lui indique le bon sens, bref, un Catalan, pure souche qui s’est même écrié, à un moment « me cago en dios », qui veut dire "je chie sur dieu" ! 
Je n’ai pu m’empêche d‘éclater de rire parce que ça me rappelait mon père ! 
C’est surtout son incrédulité et son entêtement qui m’ont fait marrer.
A un moment pour que ça cesse, j’ai appelé le rayon rose, à le remplir d’amour divin, lui, ainsi que l’homme universel. 
J’ai du insister pour qu’il me fasse confiance et coupe le truc comme je lui disais
Sa femme est intervenue tant il s’énervait sur le bout de tuyau !
J’ai fini par lui dire qu’il devait faire confiance aux femmes, en rigolant, ce à quoi sa femme a répondu :
« Lui, jamais ! ». 
C’est le style de bonhomme macho, qui veut à tout prix avoir raison.

Je devrais me taire tant que je n’ai pas installé le tuyau. Pourtant, je n’ai pas pu me planter dans les mesures ni les côtés « mâle » et « femelle » et le sens du truc.


La nécessité de mieux comprendre ce que sont les énergies masculines et féminines, se fait sentir. Ce sera un thème que j'aurais l'occasion d'aborder plusieurs fois puisque j'ai toujours une image faussée de ce que sont l'énergie masculine, ma façon de l'exprimer, les hommes et le regard que je pose sur eux...Tout comme celle du féminin, de la femme, de l'énergie féminine!

Cette situation m’a montré que j’avais encore des idées négatives vis-à-vis des hommes, que j’avais un peu de mal à devoir m’affirmer, même si je n’ai pas hésité à gueuler plus fort que lui, sans m’énerver pour autant. Il doit y avoir moyen de s'affirmer sans être obligé de gueuler...En fusionnant les contraires en soi...

Bon, il faut encore que j’arrive à démonter le vieux tuyau et mettre le nouveau ! Je vais essayer de le faire seule. On verra demain, il fera jour !

Photo trouvée sur Internet, d'un sanglier, animal rentre dedans de plus en plus envahissant...Nous montrerait-il notre façon d'exprimer l'énergie masculine?

Vidéo assez jolie qui illustre la chanson de Dutronc le noctambule qui représente pas mal, sur cette photo, le masculin, tel qu'il était exprimé dans les années soixante. Heureusement, les temps changent et il reste de moins en moins de ce genre de spécimen! 
"Il est cinq heures, Paris s'éveille"