Il est
5h, Paris s’éveille ! Malgré les deux petites heures de sommeil, je ne
résiste pas à l’envie de me lever d’autant que je me suis endormie plusieurs
fois sur le clavier, cette nuit !
J’en
suis rendue au 21 janvier sur le blog et je commence à respirer !
Ma
précipitation à vouloir faire vite, outre le besoin d’être synchrone dans la
date, cache plusieurs trucs qu’il va me falloir éclaircir...
J’appelle
donc ma présence divine, la lumière intérieure, à éclairer ma lanterne à ce
sujet. Il me semble qu’il y ait le besoin de bien faire, de remplir ma
« mission » de témoin de l’humain divin. J’ai toujours été un peu
fayotte depuis l’école où j’ai compris que d’être la première, m’apportait
l’attention des professeurs !
Mon besoin de reconnaissance était tellement
frustré par l’incompréhension de ma mère que j’ai fait un transfert et reporté
le besoin de reconnaissance affectif maternel sur le besoin de reconnaissance
intellectuelle des humains que j’estime remplis de connaissance et de sagesse.
J’ai pu
m’en rendre compte dans mon comportement vis-à-vis de Joéliah, celle qui m’a
permis de croire au christ intérieur. Vis-à-vis de Simon Leclerc du site "Psychologie de l'âme"...
Je me situe comme la bonne élève qui attend qu’on lui
dise : « C’est bien, petite, tu as compris la leçon ! »
Bien que
ça puisse paraître complètement infantile, ces schémas imprimés dans l’enfance,
restent gravés dans l’inconscient !
Il est
temps que je trouve ma souveraineté, la confiance en mon pouvoir, celle
vis-à-vis de l’être lumineux que je suis tout autant que l'humain que j'incarne!
Même vis-à-vis de ma présence
divine, quand je la prie, quand j’attends sa reconnaissance, quand je me plains
de ne pas être "récompensée de mes efforts", je ne me situe pas de façon équilibrée. J'ai encore imprimée l'idée que le divin est supérieur à l'humain alors qu'il est question d'unifier tout e que nous sommes sans idolâtrer aucune de nos dimensions.
Y’a du
boulot ! Mon inconscient bien que libéré de pas mal de trucs faux,
obsolète et puérils, a encore besoin d’être épuré !
Pas de
crainte à avoir puisque j’ai des outils efficaces pour ce faire.
Pas
besoin non plus de me coller la pression puisque ce serait aussi une forme de
fayotage qui n’a absolument plus lieu d’être.
Patience,
persévérance et amour inconditionnel pour tout ce que je suis, sont
éternellement de rigueur !
Voyons
si aujourd’hui, je vais pouvoir faire ce que j’ai planifié ?
Les
courses, la pâte à choux et la crème pâtissière, la roue de vélo à changer (depuis
20 jours que ça traîne !) Mais avant toute chose, je vais retourner
m’allonger un peu parce que ma vue se trouble !
Une
petite heure de « méditation et je me sens en forme.
Allez !
Une bonne douche et après j’irais voir où j’en suis sur le blog.
J’ai été
interrompue par la visite du voisin, Michel, qui m’a donné les cinquante euros,
hier. On a discuté un peu, je lui ai montré les dégâts sur les tuyaux ! J'ai été étonnée de ne pas être mal à l'aise, naturelle. Moi qui craignait de me sentir redevable et de voir mon comportement changer, je suis heureuse de constater que ce n'est pas le cas.
J’ai
téléphoné à l’atelier où j’avais acheté la poudre pour nettoyer la cheminée,
pour savoir s’ils avaient des tuyaux en matière costaude et j’ai demandé les
heures d’ouverture histoire de m’organiser. Je n’aime pas sortir l’après midi
puisque j’ai mon coup de barre après mangé et qu’il fait nuit tôt.
Comme ma
voiture n’est pas toute jeune, je préfère rouler le matin pour voir venir si je
tombe en rade. J’ai cassé la clef dans le Neiman et depuis, j’ai fais toucher
les fils pendant deux ans jusqu’à ce que William, super mécano, celui avec qui j’ai vécu 7
ans, me colle un interrupteur ! C’est moche mais ça marche. Je le retire
pour couper le moteur. Le problème, c’est que quand j’utilise les phares, les
fils chauffent ! Du coup, je ne roule pas de nuit.
J’ai
fini de manger et comme d’hab’, j’ai mon coup de barre quotidien !
Petite
méditation, allongée et on verra après.
En fait
de m’allonger un peu, deux heures de sommeil m’ont cueillies !
Pas
envie de sortir, je vais téléphoner à l’atelier pour savoir si ils sont ouverts
le samedi...
...Je m’en
serais doutée c’est fermé demain! Comme il faut couper le tuyau, je dois y
aller en speed avant que le bonhomme ne s’en aille. La femme m’a proposé de le
faire tout en me disant qu’elle n’assurait pas trop, honnête ! Bon, j’y
vais !
J’ai
speedé sur la route pour revenir avant la nuit mais c’était sans compter la
méfiance du bonhomme. Il ne comprenait pas ce que je lui expliquais et voulait
à tout prix avoir raison ! Total ! Une demi-heure pour couper le
tuyau. Il doutait que j’aie bien mesuré le tuyau, que je lui indique le bon
sens, bref, un Catalan, pure souche qui s’est même écrié, à un moment « me
cago en dios », qui veut dire "je chie sur dieu" !
Je n’ai pu m’empêche
d‘éclater de rire parce que ça me rappelait mon père !
C’est surtout son
incrédulité et son entêtement qui m’ont fait marrer.
A un moment pour que ça
cesse, j’ai appelé le rayon rose, à le remplir d’amour divin, lui, ainsi que
l’homme universel.
J’ai du insister pour qu’il me fasse confiance et coupe le
truc comme je lui disais
Sa femme est intervenue tant il s’énervait sur le
bout de tuyau !
J’ai
fini par lui dire qu’il devait faire confiance aux femmes, en rigolant, ce à
quoi sa femme a répondu :
« Lui,
jamais ! ».
C’est le style de bonhomme macho, qui veut à tout prix
avoir raison.
Je devrais me taire tant que je n’ai pas installé le tuyau.
Pourtant, je n’ai pas pu me planter dans les mesures ni les côtés
« mâle » et « femelle » et le sens du truc.
La nécessité de mieux comprendre ce que sont les énergies masculines et féminines, se fait sentir. Ce sera un thème que j'aurais l'occasion d'aborder plusieurs fois puisque j'ai toujours une image faussée de ce que sont l'énergie masculine, ma façon de l'exprimer, les hommes et le regard que je pose sur eux...Tout comme celle du féminin, de la femme, de l'énergie féminine!
Cette
situation m’a montré que j’avais encore des idées négatives vis-à-vis des
hommes, que j’avais un peu de mal à devoir m’affirmer, même si je n’ai pas
hésité à gueuler plus fort que lui, sans m’énerver pour autant. Il doit y avoir moyen de s'affirmer sans être obligé de gueuler...En fusionnant les contraires en soi...
Bon, il
faut encore que j’arrive à démonter le vieux tuyau et mettre le nouveau !
Je vais essayer de le faire seule. On verra demain, il fera jour !
Photo trouvée sur Internet, d'un sanglier, animal rentre dedans de plus en plus envahissant...Nous montrerait-il notre façon d'exprimer l'énergie masculine?
Vidéo assez jolie qui illustre la chanson de Dutronc le noctambule qui représente pas mal, sur cette photo, le masculin, tel qu'il était exprimé dans les années soixante. Heureusement, les temps changent et il reste de moins en moins de ce genre de spécimen!
"Il est cinq heures, Paris s'éveille"