Enfin, je suis synchrone ! Je vais pouvoir mettre en ligne, ce qui me
passe par la tête et parfois par le cœur, ou encore par les deux, dans le
moment présent.
Moment cadeau, où il est important d’être.
Je me suis offert le
livre d’Eckhart Tolle, « Le pouvoir du moment présent »
Bien que je l’ai depuis plus de
deux ans, je n’ai pas encore réussi à appliquer ce qui est dit, ni même à en
comprendre la totalité.
Je l’ai lu et relu mais ce n’est pas ça qui peut faire
la différence.
Le savoir est important pour prendre une direction, il indique
un chemin mais ce n’est que l’expérience, l’application de ce qui est dit, qui
peut amener à changer.
Dimanche
27 janvier,
Après
une nuit chaotique comme celle d’hier où je me suis endormie sur le clavier et
réveillée par le choc de ma tête sur la table, je me suis levée vers 8h avec la
sensation, le sentiment d’avoir reçu, pendant mon sommeil, un genre de diplôme.
Comme un
certificat de passage dans la classe supérieure, ça reste flou mais le
sentiment est bien net. Tout y était, sourire aux lèvres, joie, envie de mordre
la vie à pleine dents...
Après
avoir donné à mangé aux chats, ravivé le feu et laissé la chienne faire son
tour du matin, j’ai commencé à cogiter sur ma légitimité à parler de moi et de
ma foi, sur la toile.
Quand je suis allée sur le site de Murielle Robert (cliquez pour arriver sur la page où vous pourrez tenter l'expérience) qui
parle de numérologie et où on peut tirer une carte dans le tarot des 4 vérités,
j’ai eu la sensation, en tirant le « 8 », après avoir posé la
question de savoir si le blog était inspiré, si c’était mon chemin, que tout
était bien.
Bien que je n’aie pas vraiment compris par l’intellect, au niveau du cœur, il m’a semblé que ça collait. Elle donne une explication du sens de la carte mais sans connaître la numérologie, il est difficile d'être certain de l'interprétation que l'on en a.
Bien que je n’aie pas vraiment compris par l’intellect, au niveau du cœur, il m’a semblé que ça collait. Elle donne une explication du sens de la carte mais sans connaître la numérologie, il est difficile d'être certain de l'interprétation que l'on en a.
L’enthousiasme
du début s’est un peu refroidi et le
nombre de pages vues allant en diminuant me laisse un peu perplexe.
Je remets
en question cette fameuse légitimité et me demande si ce désir est issu de mon
âme ou de ma personnalité humaine.
Puis je fini
par me dire :
Après
tout, qu’est-ce que ça peut faire de savoir quelle partie de ce que je suis est
à l’initiative de ce projet ?
Toujours
cette manie de diviser, compartimenter !
Pourquoi mon âme serait elle
plus légitime que ma personnalité humaine.
C’est une envie commune. Ce qui
compte, c’est ce que ça suscite en moi, l’intérêt que j’y porte et le fait que
ça parle à quelques personnes.
Même si ça peut en choquer certaines, ou
déranger les « thérapeutes » de voir étaler mon questionnement et ne
pas répondre à leur désir de m’aider.
Eux qui voient clair en moi, me trouvent
immature, ce dont je ne me cache pas, m’écrivent pour étaler leur science, leur
ego aussi, quand ils sous entendent qu’eux, ils savent, qu’ils ont compris, que je
suis au début de mon parcours et pas prête à entendre ce qu’ils veulent me
dire...
S’il se donnait la peine de lire ce qui est écrit dans les onglets sur le
blog, ou même simplement les messages que je poste, ils verraient que mon désir
le plus cher, c’est d’apprendre par moi-même et que ma volonté d’auto-guérison est
plus forte que tout.
En effet, je préfère me fier à mon âme, au divin en moi,
plutôt que de dépendre du « savoir » de thérapeutes qui restent des
humains imparfaits et qui par le fait même de vouloir « guérir » les autres,
se placent en « sauveur », se situent au-dessus de la masse.
La
plupart du temps, quand on se tourne vers des techniques de guérison, il faut
avoir un malaise à la base, une difficulté à vivre, un problème à résoudre.
Il
est rare de des personnes se sentent poussées à vouloir guérir les autres par
amour pour son prochain.
Les médecins, en général, choisissent leur futur
métier parce que c’est la tradition familiale qui le veut.
Les vrais
philanthropes, sont des gens comme sœur Thérésa, l’abbé Pierre, des hommes et
des femmes qui ont soulevé des montagnes à la force de leurs mains et de leur
cœur, pour soulager la misère humaine. Qui se sont investi totalement.
Tout comme celui qui est capable de sourire et d’aimer n’importe quel
humain sans se soucier de son apparence, de sa position sociale.
Qui peut
sincèrement tendre la main à celui qui souffre, non pour soulager sa conscience ou se croire en "mission" mais par simple élan spontané du cœur.
Mais
dans tous ceux qui veulent soigner, aider leur prochain, beaucoup le font pour des
motivations égotiques, la volonté de gagner confortablement sa vie, parce
qu’ils ont repéré que ce secteur est en plein essor, qu’il y a de la demande...Ils ne font que s’enrichir sur la misère humaine. Beaucoup pourraient être
comparés à des patrons de bistrot, ou des marchand de rêves, de bonheur.
De même qu’ils se situent au-dessus de celui
qu’ils vont soigner, se prenant pour des « sauveurs » ! Combien
de fois, j’ai vu des psys qui faisaient mine d’écouter ce que je leur disais,
adoptant un regard « savant », sérieux, énigmatique pour se donner du
crédit. Quand ils ne me demandaient pas des détails croustillant sur mon passé
de victime d’inceste ! Une seule a eu l’honnêteté de me dire qu’elle ne
pouvait répondre à mes questions existentielles puisqu’elle-même n’avait pas
les réponses.
La
dernière que j’aie vu, c’était dans le cadre d’un module de réinsertion. Au fil
des rendez-vous j’ai compris qu’elle avait elle-même souffert dans son enfance
et que c’est ce qui l’avait poussée à vouloir comprendre l’humain et à guérir
les gens en souffrance. Mais en faisant cela, elle guérissait ses propres blessures.
L’humain
agit toujours selon ses motivations qui ne sont pas toujours des plus
honorables ou saines. Celui qui se place en sauveur oublie que chaque humain
est habité du divin et que par ce fait, il se guérit lui-même.
Ce qu’il
vient chercher dans un cabinet de psy, c’est de la bienveillance, un miroir
humain qui lui reflétera une image positive de lui-même mais une fois qu’il
comprend qu’en s’aimant inconditionnellement, il peut guérir de tout, il
désertera les salles d’attente interminable des thérapeutes en tout
genre !
Ce que
je fais, sur ce blog, c’est de témoigner qu’il est possible de se guérir par un
regard amoureux sur soi, par un changement de comportement qui naît de
l’assurance que nous ne sommes pas uniquement des petits êtres humains impuissants.
Je n’use
d’aucune baguette magique et changer de comportement implique d’abord, de
savoir de quoi nous sommes fait, tant humainement que divinement, de fouiller
son inconscient et de trier tout ce qu’il recèle, de se réapproprier sa
souveraineté.
Les
messages ou enseignements que je mets ici, le sont dans le but de montrer ce
qu’est un humain divin de façon à donner envie à chacun de se tourner à
l’intérieur de lui-même pour y trouver son âme, son guide personnel, le
guérisseur qui est en lui.
Ma volonté c’est que chacun retrouve son pouvoir,
son autonomie à tous les niveaux.
Parce que y'en a marre de se laisser gouverner, manipuler, paterné, materné, infantiliser!
L’étalage de mon quotidien montre que c’est
un parcours qui demande de l’honnêteté vis-à-vis de soi-même, le courage de
persévérer malgré les tâtonnements, les doutes et que la meilleure clef de
guérison, c’est l’amour inconditionnel pour soi et pour toute vie.
Je
pourrais m’inventer un quotidien parfait très lumineux, fait de joie constante,
de béatitude, de paix éternelle mais nous sommes dans la chair tout comme nous
sommes divins, avec nos qualités, nos défauts, apprenant à aimer tout ce que
nous sommes.
Si nous étions parfaits, nous ne serions pas encore sur cette
planète.
Tant que nous sommes ici, c’est qu’il nous faut encore apprendre,
comprendre, aimer.
Pour en
revenir au sauveur, celui qui se situe dans cette position, maintien le jeu de
la dualité. Je poste un enseignement de Jeshua après ce message, pour étayer
mes propos.
Et redis à ceux qui voudraient me « sauver » de me
laisser le droit de me chercher, de me planter, de vouloir apprendre par moi-même en
approfondissant la connexion avec mon âme, en reconnaissant tout ce que je suis
et de persister à croire en l’humain divin autonome, capable de tout.
Un
apprentissage implique de la pratique, de la persévérance, des erreurs et celles-ci
sont des enseignantes.
Même si mon interprétation de ce que je vis peut
paraître loufoque, prêter à sourire, je ne dis pas que j’ai raison, j’affirme
être en recherche et en questionnement.
Celui
qui prétend tout savoir, avoir tout compris, se leurre lui-même.
Vouloir
sauver les autres, c’est ne pas accepter de se regarder en face et croire que
l’on est mieux que les autres mais il y a toujours quelque chose à apprendre de soi-même, à
comprendre, à rectifier.
Nier cela, serait nier le mouvement perpétuel et
changeant de la vie elle-même.
Et enfin, croire qu’il faille avoir fait des
études, des séminaires, lu des tonnes de bouquin pour se connaître et se
comprendre, c’est nier le divin en chacun, le fait que l’amour de soi amène
l’ouverture de cœur et de la conscience qui sont les plus grands enseignants.
Quand à
ceux qui me reprochent de faire de ce blog, une thérapie personnelle, je leur
dit qu’ils n’ont pas tort dans la mesure où ceci participe à l’affirmation de
soi qui fait partie du processus d’auto-guérison.
Comme en plus, je considère que le fait de tenir un journal intime, est une thérapie en soi, nous sommes d'accord et tout est bien.
Être humain divin ne veut pas dire être parfait c’est juste reconnaître tout ce que
l’on est, et le pouvoir que nous avons de nous changer, de changer notre regard sur tout ainsi que de changer
notre vie par l'amour inconditionnel selon les lois universelles de l'amour, d’attraction et de résonance.
Bon, il
fait faim.
Je copie
colle, dans le prochain post, le message de Jeshua intitulé :
« Les
pièges sur le chemin du guérisseur. » que vous pouvez trouver sur le site, en cliquant sur Jeshua, en bleu, dans la rubrique "guérison"
Photo trouvée sur Internet, le penseur de rondins
Serge Reggiani, Ma liberté, belle chanson...