dimanche 27 janvier 2013

Dimanche 27 janvier, enfin dans le moment présent, justifiaction et musique!




Enfin, je suis synchrone ! Je vais pouvoir mettre en ligne, ce qui me passe par la tête et parfois par le cœur, ou encore par les deux, dans le moment présent. 
Moment cadeau, où il est important d’être. 
Je me suis offert le livre d’Eckhart Tolle, « Le pouvoir du moment présent » 
ainsi que les cartes qui reprennent les thèmes du bouquin...
Bien que je l’ai depuis plus de deux ans, je n’ai pas encore réussi à appliquer ce qui est dit, ni même à en comprendre la totalité. 
Je l’ai lu et relu mais ce n’est pas ça qui peut faire la différence.
Le savoir est important pour prendre une direction, il indique un chemin mais ce n’est que l’expérience, l’application de ce qui est dit, qui peut amener à changer.

Dimanche 27 janvier,
Après une nuit chaotique comme celle d’hier où je me suis endormie sur le clavier et réveillée par le choc de ma tête sur la table, je me suis levée vers 8h avec la sensation, le sentiment d’avoir reçu, pendant mon sommeil, un genre de diplôme.
Comme un certificat de passage dans la classe supérieure, ça reste flou mais le sentiment est bien net. Tout y était, sourire aux lèvres, joie, envie de mordre la vie à pleine dents...
Après avoir donné à mangé aux chats, ravivé le feu et laissé la chienne faire son tour du matin, j’ai commencé à cogiter sur ma légitimité à parler de moi et de ma foi, sur la toile. 
Quand je suis allée sur le site de Murielle Robert (cliquez pour arriver sur la page où vous pourrez tenter l'expérience) qui parle de numérologie et où on peut tirer une carte dans le tarot des 4 vérités, j’ai eu la sensation, en tirant le « 8 », après avoir posé la question de savoir si le blog était inspiré, si c’était mon chemin, que tout était bien. 
Bien que je n’aie pas vraiment compris par l’intellect, au niveau du cœur, il m’a semblé que ça collait. Elle donne une explication du sens de la carte mais sans connaître la numérologie, il est difficile d'être certain de l'interprétation que l'on en a.

L’enthousiasme du début s’est un peu refroidi  et le nombre de pages vues allant en diminuant me laisse un peu perplexe.
Je remets en question cette fameuse légitimité et me demande si ce désir est issu de mon âme ou de ma personnalité humaine.
Puis je fini par me dire :
Après tout, qu’est-ce que ça peut faire de savoir quelle partie de ce que je suis est à l’initiative de ce projet ?
Toujours cette manie de diviser, compartimenter ! 
Pourquoi mon âme serait elle plus légitime que ma personnalité humaine. 
C’est une envie commune. Ce qui compte, c’est ce que ça suscite en moi, l’intérêt que j’y porte et le fait que ça parle à quelques personnes.
 Même si ça peut en choquer certaines, ou déranger les « thérapeutes » de voir étaler mon questionnement et ne pas répondre à leur désir de m’aider. 
Eux qui voient clair en moi, me trouvent immature, ce dont je ne me cache pas, m’écrivent pour étaler leur science, leur ego aussi, quand ils sous entendent qu’eux, ils savent, qu’ils ont compris, que je suis au début de mon parcours et pas prête à entendre ce qu’ils veulent me dire...
S’il se donnait la peine de lire ce qui est écrit dans les onglets sur le blog, ou même simplement les messages que je poste, ils verraient que mon désir le plus cher, c’est d’apprendre par moi-même et que ma volonté d’auto-guérison est plus forte que tout. 
En effet, je préfère me fier à mon âme, au divin en moi, plutôt que de dépendre du « savoir » de thérapeutes qui restent des humains imparfaits et qui par le fait même de vouloir « guérir » les autres, se placent en « sauveur », se situent au-dessus de la masse.

La plupart du temps, quand on se tourne vers des techniques de guérison, il faut avoir un malaise à la base, une difficulté à vivre, un problème à résoudre. 
Il est rare de des personnes se sentent poussées à vouloir guérir les autres par amour pour son prochain. 
Les médecins, en général, choisissent leur futur métier parce que c’est la tradition familiale qui le veut.
Les vrais philanthropes, sont des gens comme sœur Thérésa, l’abbé Pierre, des hommes et des femmes qui ont soulevé des montagnes à la force de leurs mains et de leur cœur, pour soulager la misère humaine. Qui se sont investi totalement. 
Tout comme celui qui est capable de sourire et d’aimer n’importe quel humain sans se soucier de son apparence, de sa position sociale. 
Qui peut sincèrement tendre la main à celui qui souffre, non pour soulager sa conscience ou se croire en "mission" mais par simple élan spontané du cœur.

Mais dans tous ceux qui veulent soigner, aider leur prochain, beaucoup le font pour des motivations égotiques, la volonté de gagner confortablement sa vie, parce qu’ils ont repéré que ce secteur est en plein essor, qu’il y a de la demande...Ils ne font que s’enrichir sur la misère humaine. Beaucoup pourraient être comparés à des patrons de bistrot, ou des marchand de rêves, de bonheur.
 De même qu’ils se situent au-dessus de celui qu’ils vont soigner, se prenant pour des « sauveurs » ! Combien de fois, j’ai vu des psys qui faisaient mine d’écouter ce que je leur disais, adoptant un regard « savant », sérieux, énigmatique pour se donner du crédit. Quand ils ne me demandaient pas des détails croustillant sur mon passé de victime d’inceste ! Une seule a eu l’honnêteté de me dire qu’elle ne pouvait répondre à mes questions existentielles puisqu’elle-même n’avait pas les réponses.
La dernière que j’aie vu, c’était dans le cadre d’un module de réinsertion. Au fil des rendez-vous j’ai compris qu’elle avait elle-même souffert dans son enfance et que c’est ce qui l’avait poussée à vouloir comprendre l’humain et à guérir les gens en souffrance. Mais en faisant cela, elle guérissait ses propres blessures.

L’humain agit toujours selon ses motivations qui ne sont pas toujours des plus honorables ou saines. Celui qui se place en sauveur oublie que chaque humain est habité du divin et que par ce fait, il se guérit lui-même.
Ce qu’il vient chercher dans un cabinet de psy, c’est de la bienveillance, un miroir humain qui lui reflétera une image positive de lui-même mais une fois qu’il comprend qu’en s’aimant inconditionnellement, il peut guérir de tout, il désertera les salles d’attente interminable des thérapeutes en tout genre !

Ce que je fais, sur ce blog, c’est de témoigner qu’il est possible de se guérir par un regard amoureux sur soi, par un changement de comportement qui naît de l’assurance que nous ne sommes pas uniquement des petits êtres humains impuissants.
Je n’use d’aucune baguette magique et changer de comportement implique d’abord, de savoir de quoi nous sommes fait, tant humainement que divinement, de fouiller son inconscient et de trier tout ce qu’il recèle, de se réapproprier sa souveraineté.
Les messages ou enseignements que je mets ici, le sont dans le but de montrer ce qu’est un humain divin de façon à donner envie à chacun de se tourner à l’intérieur de lui-même pour y trouver son âme, son guide personnel, le guérisseur qui est en lui. 
Ma volonté c’est que chacun retrouve son pouvoir, son autonomie à tous les niveaux.
Parce que y'en a marre de se laisser gouverner, manipuler, paterné, materné, infantiliser! 

L’étalage de mon quotidien montre que c’est un parcours qui demande de l’honnêteté vis-à-vis de soi-même, le courage de persévérer malgré les tâtonnements, les doutes et que la meilleure clef de guérison, c’est l’amour inconditionnel pour soi et pour toute vie.

Je pourrais m’inventer un quotidien parfait très lumineux, fait de joie constante, de béatitude, de paix éternelle mais nous sommes dans la chair tout comme nous sommes divins, avec nos qualités, nos défauts, apprenant à aimer tout ce que nous sommes. 
Si nous étions parfaits, nous ne serions pas encore sur cette planète. 

Tant que nous sommes ici, c’est qu’il nous faut encore apprendre, comprendre, aimer.
Pour en revenir au sauveur, celui qui se situe dans cette position, maintien le jeu de la dualité. Je poste un enseignement de Jeshua après ce message, pour étayer mes propos. 

Et redis à ceux qui voudraient me « sauver » de me laisser le droit de me chercher, de me planter, de vouloir apprendre par moi-même en approfondissant la connexion avec mon âme, en reconnaissant tout ce que je suis et de persister à croire en l’humain divin autonome, capable de tout.

Un apprentissage implique de la pratique, de la persévérance, des erreurs et celles-ci sont des enseignantes. 
Même si mon interprétation de ce que je vis peut paraître loufoque, prêter à sourire, je ne dis pas que j’ai raison, j’affirme être en recherche et en questionnement.

Celui qui prétend tout savoir, avoir tout compris, se leurre lui-même.
Vouloir sauver les autres, c’est ne pas accepter de se regarder en face et croire que l’on est mieux que les autres mais il y a toujours quelque chose à apprendre de soi-même, à comprendre, à rectifier. 
Nier cela, serait nier le mouvement perpétuel et changeant de la vie elle-même. 
Et enfin, croire qu’il faille avoir fait des études, des séminaires, lu des tonnes de bouquin pour se connaître et se comprendre, c’est nier le divin en chacun, le fait que l’amour de soi amène l’ouverture de cœur et de la conscience qui sont les plus grands enseignants.

Quand à ceux qui me reprochent de faire de ce blog, une thérapie personnelle, je leur dit qu’ils n’ont pas tort dans la mesure où ceci participe à l’affirmation de soi qui fait partie du processus d’auto-guérison. 
Comme en plus, je considère que le fait de tenir un journal intime, est une thérapie en soi, nous sommes d'accord et tout est bien.

Être humain divin ne veut pas dire être parfait c’est juste reconnaître tout ce que l’on est, et le pouvoir que nous avons de nous changer, de changer notre regard sur tout ainsi que de changer notre vie par l'amour inconditionnel selon les lois universelles de l'amour, d’attraction et de résonance.
Bon, il fait faim.

Je copie colle, dans le prochain post, le message de Jeshua intitulé :
« Les pièges sur le chemin du guérisseur. » que vous pouvez trouver sur le site, en cliquant sur Jeshua, en bleu, dans la rubrique "guérison"

Photo trouvée sur Internet, le penseur de rondins

Serge Reggiani, Ma liberté, belle chanson...