dimanche 2 juillet 2017

« La paix du cœur, une ancre nécessaire en ces temps de chaos »





1 07 Tout ce que j’ai écrit ces derniers jours peut donner l’impression que la libération des anciennes croyances et des rôles, l'harmonisation des émotions, est un processus interminable voire impossible mais il n’en est rien. 
Comme ce processus affecte toutes les couches subtiles de l’être jusqu’au corps physique et puisque tout est lié, ces ajustements sont progressifs et nécessairement de plus en plus profonds. 
La matière qui nous permet de faire ce processus est toujours la même : le trauma qui créé les blessures ou qui les active, est le déclencheur de croyances et de stratégies, il reste le même et il faut le revisiter sous tous les angles pour le transformer en lumière et en amour. Ressentir chaque émotion pleinement et sans attache, sans l'enfermer dans de nouvelles croyances afin que l'équilibre s'installe. 

Les pensées récurrentes de la victime, du bourreau et du sauveur sont entendues un nombre considérable de fois et ce qui nous en libère, c’est le détachement progressif qui s’opère pas à pas. 
On passe de la peur à la consternation, à la colère, la tristesse, le découragement et chaque fois que ces émotions sont accueillies, leur pendant est intégré puis peu à peu l’équilibre et l’harmonie s’installent. 
Le fait d’entendre toujours les mêmes pensées de victime alors qu’on veut lâcher ce rôle nous fait passer par tous les états émotionnels et c’est précisément là l’opportunité de changer la relation à soi, à ses corps subtils et donc de s’élever vibratoirement. L'occasion de lâcher tout, de ne plus s'attacher à ces mouvements internes.

samedi 1 juillet 2017

« Quel est le sens de la maladie ? » vidéo Daniel Miron





Quand je parle de changement intérieur, c’est clair que cela se réalise à des niveaux très profonds et comme le dit Daniel Miron dans la vidéo suivante, c’est dans le subconscient que ce changement s’effectue. 
Je distinguais mal la différence entre l’inconscient et le subconscient, disons que je ne voyais pas trop l’intérêt de savoir cela. Du moins, je vais à l’essentiel, au processus de libération qui passe par l’observation neutre et l’accueil de l’émotion associée à la croyance, à la blessure.
J’ai dormi trois heures d’affilée hier après midi alors que j'avais "fait ma nuit" et je suppose que c’est la conséquence du changement vibratoire. Je note déjà que mes rêves n’ont pas évoqué l’enfance dans le sens où les personnages familiaux n’apparaissaient pas mais à bien y regarder, la peur d’être manipulée, abusée se manifestait tout de même. Je croyais avoir été volée mais ça n’était pas le cas. Il y avait toute l’apparence d’un vol, porte d’entrée enfoncée mais il ne manquait rien à l’intérieur. 

Cela est significatif et rejoint la pensée de Daniel Miron dans le sens où ce qui nous poursuit de notre enfance et crée des maladies, c’est l’interprétation des faits d’alors. La projection de la croyance et plus celle du trauma. 
Ce qui a été mis en scène dans ces deux rêves où à chaque fois la peur d’être volée s’exprimait, c’est justement le mode de pensée, la croyance élaborée sur l’interprétation des faits et les stratégies employées pour se préserver. En l’occurrence l’accusation et le repli sur soi. 
Concernant la différence entre l’inconscient et le subconscient, il semble que ce dernier soit la mémoire émotionnelle des faits, et les croyances qui ont été élaborée alors. L'un est universel et l'autre subjectif. 

jeudi 29 juin 2017

« Le changement commence à l’intérieur et se répercute naturellement à l’extérieur »





27 06 Une conversation téléphonique avec ma sœur a fait remonter à la surface de vieilles croyances et les énergies de victime, de jalousie, donc de dépréciation de soi mais comme je confie tout à la source sans douter d’être entendue et comprise, je peux aller plus en profondeur et lâcher prise. Je devrais dire comme j'observe cela sans m'y identifier, comme s'il s'agissait d'un autre moi, ou de l'ancien moi, je peux voir comment j’ai associé des idées à des situations vécues et comment celles-ci ont façonné ma personnalité ou du moins comment elles ont formé des croyances qui ont conditionné ma vie. 
La conscience qui observe en silence ne souffre pas de ce qu'elle voit parce qu'elle ne juge pas ce qui est. Elle connait l'humain et ses limites et la reliance filiale est remplie de compassion.

Quand on ne s’attache plus aux anciens modes de pensées, on peut observer ce qui nous traverse et mieux comprendre comment nous sommes faits, comment nous créons notre vie selon des croyances fausses pour la plupart.
Une croyance est une interprétation des faits qui doit être provisoire ou au moins actualisée régulièrement. Mais très souvent, on la considère comme une vérité absolue et on s’y attache comme à une bouée de sauvetage. 
J’ai souris en lisant le message de Vera Ingeborg lorsqu’elle dit « je croyais avoir tout compris » parce que non seulement c’est présomptueux mais c’est aussi caractéristique du mode de fonctionnement du mental. 
Il a besoin de certitude, de ranger tout dans des cases, mais quand on a la foi, ce qu’on ressent, ce qu’on pressent est si difficile à cerner parce que ça n’entre pas dans une case, ça ne peut pas être limité et quand on veut l’interpréter, on est forcément à côté de la réalité. Ou du moins notre interprétation est subjective et très relative.

mardi 27 juin 2017

« En Attente » Vera Ingeborg (Les Énergies de Mars* et leur Puissance cachée)





Pffffhhh, la course délirante continue et les énergies continuent sans relâche à nous pousser en avant. Il y a vraiment des moments où nous préférerions juste être cachés sous les couvertures jusqu’à ce que cette période dense soit terminée, et puis elle est suivie par une vague de bonheur qui nous emmène au ciel pour nous faire retomber une fois encore. ‘Quel cirque’ est tout ce que nous pouvons penser ces jours-ci. 
Nous évoluons et nous avançons si vite que nous ne pouvons guère suivre les changements. Chaque jour, nous nous sentons différents et pourtant en même temps nous sentons que nous ne sommes pas capables de prendre des décisions. « Est-ce que j’attends ou est-ce que j’y vais maintenant » est le thème commun pendant cette période de Vénus rétrograde.
Même si nous savons tous au fond de nous qu’il doit en être ainsi et que nous sommes les premiers à passer afin d’ouvrir la voie pour que les autres puissent suivre, nous pouvons parfois avoir l’impression que c’est trop pour nous. Tout ce que nous voulons, c’est rentrer chez nous, partir pour ne plus avoir à ressentir quoi que ce soit. Après chaque grand bloc déblayé du chemin, il semble qu’il y en ait encore plus. « Chaque fois que je pensais avoir tout compris, j’ai dû apprendre et accepter: non, il y a plus ». Ces mots de Dolores Cannon font écho à notre expérience du moment. En plus des symptômes physiques, le désespoir et les questions lancinantes de « Quel est le but de tout cela? Pourquoi ai-je signé pour ça, est-ce que ça va s’arrêter un jour? » nous accompagnent.

dimanche 25 juin 2017

« Le maitre, la sagesse et la guidance sont notre nature véritable, notre essence ».





24 06 On peut dire que nous sommes bien chahutés en ce moment ! La chaleur extrême pousse à bout tant physiquement qu’émotionnellement et c’est l’occasion de laisser remonter à la surface, les vieilles colères. J’étais contente hier soir d’aller me coucher tôt pour pouvoir me lever à la première heure mais un moustique invisible tant il est minuscule, m’a piqué pendant plus d’une demie heure sans que je puisse l’en empêcher. J’ai explosé de colère et je l’ai laissée s’exprimer complètement. Les pensées de colère face à cette incarnation où la prédation, la destruction, la lutte, règnent en maitres où on ne peut pas faire un pas sans marcher sur un insecte, où on tue sans même s’en rendre compte, où des insectes ravageurs s’abattent sur les cultures…Bref, une grosse colère enfantine qui s’est adressée à l’âme. 
Dans ces cas là, on ne voie que les moments difficiles de sa vie et on les ajoute automatiquement de sorte qu'une explosion se produit et les émotions profondément enfouies surgissent enfin. 
Puis le calme revenu, je n’ai même pas ressenti de culpabilité face à tous les reproches adressés à l’âme. On a tellement pris l’habitude de réfréner les émotions dites négatives que lorsqu’une d’entre elles nous échappe, on culpabilise, on craint de subir la justice d’en haut…de la même façon que lorsqu’enfant on n’osait pas exprimer de la colère de peur d’être condamné par nos parents. 
Cette peur est inscrite dans les gènes et contenue depuis des siècles de formatage, de conditionnement où la crainte de dieu a généré toutes sortes de croyances et de superstitions. Toutes basées sur la notion de mérite et de récompense, ces croyances conditionnent notre vie et nous maintiennent dans l’état de dépendance et d’immaturité. Simplement parce qu’on ne sait pas que tout est en nous, que le maitre, la sagesse et la guidance sont notre nature véritable, notre essence.

jeudi 22 juin 2017

« Ceux qui mettent l’attention sur l’union s'unissent au plan caractérisé par l'union » Babaji via Agnès Bos-Masseron





Alors que s'approche la pleine lune de l'union, que choisit chaque être ? La voie de l'union ou celle de la dissension ? Que choisit chaque être ? Le choix se concrétise par ce sur quoi l'on met l'attention. Alors que s'approche la pleine lune de l'union, où va l'attention ? Sur l'union ou la dissension ?

Vous le savez, il est plusieurs plans concrétisés par le niveau de l'attention. Ceux qui mettent l'attention sur la dissension, même au nom du soi-disant amour du vrai, s'unissent au plan correspondant à la dissension. 
Ceux qui ne mettent l'attention que sur l'union, par choix conscient, par dévotion, s'unissent au plan caractérisé par l'union.

Comprenez-le, il est un point de vue, il est un regard qui ne voit que le un. 
Le regard est le reflet de l'attention, le reflet de l'énergie. 
Et le regard est nourri par l'objet sur lequel nous mettons l'attention.

Alors que s'approche la pleine lune de l'union, cette célébration de l'union de l'attention de toutes les traditions, cette célébration de l'inspiration, de la paix éternelle et véritable, mettre son attention sur la dissension, même au nom de la paix, crée la dissension.

Quand l'humanité comprendra-t-elle que l'attention donne vie ? Quand l'humanité choisira-t-elle de ne regarder que le simple, le beau et le bon, au cœur de toute apparence ? Les agitateurs mènent bien des histoires de dissension, même au nom de la vérité, la seule vérité est le un. La seule vérité est ce regard qui transcende tous les points de vue. La seule vérité est l'essence divine de toute expression de création.

mardi 20 juin 2017

« L’autonomie affective nécessaire à l’épanouissement, premier pas vers la souveraineté »





18/06 La faculté d’adaptation de l’humain est très sollicitée par les vagues de chaleur et la sensation d’être plongé dans l’extrême. Par moments, je me demande si je serais capable de soutenir longtemps ces vagues d’énergies toujours plus élevées. 
Le fait d’avoir pris l’habitude de confier à la source le soin d’harmoniser les pensées, les émotions et donc les énergies, me permet de surfer sur la vague sans souffrir et sans m’attacher à quoi que ce soit. 
C’est ce détachement qui facilite l’intégration de nouvelles énergies. 
Je parle de nouvelles énergies mais en fait j’ai l’impression que plus on lâche les anciennes croyances, plus on est dans le détachement, plus on ouvre son cœur et sa conscience et plus on ressent davantage les énergies. 
Autant celles de notre présence, de la source, de notre âme, que celles qui sont ‘extérieures’, ou qui résonnent avec l’inconscient et la conscience collectives. 

Je suis détachée, focalisée sur le présent, le désir de l’instant et son accomplissement au point de ne plus du tout me projeter dans l’avenir.
Du point de vue du monde, il apparait très incertain et de plus en plus chaotique mais dans la paix du cœur, seul le moment présent compte.

Tout ce que j’ai réalisé jusqu’à aujourd’hui, le fait de lâcher les croyances et les jugements, les notions de bien et de mal, de récompense et de punition, me place face à l’inconnu mais au lieu d’envisager des scénarii catastrophes ou même d’anticiper, je me laisse vivre en continuant de suivre l’envie du moment.