Ce
matin, je réfléchis à certains concepts qu’on étale, qu'on vend, afin de maintenir les gens
dans l’ignorance et d’en tirer des bénéfices non négligeables.
Je constate au passage que la colère suscitée par cela n'a pas affecté ma vision ni mon état d'être puisque je ne l'ai pas retenue. Je ne me suis pas identifiée ni aux pensées ni aux émotions qui nourrissent l'impuissance, le rôle de victime. Le processus de lâcher prise est de plus en plus rapide parce que le mental a compris où était son intérêt.
C’est
toujours le même procédé, on désigne un coupable, un bouc émissaire et on s’acharne
sur lui avec violence en espérant établir l’ordre et la justice. On se valorise en rabaissant, en accusant l'autre et on se pose en sauveur.
L’humanité
est l’esclave de ses propres peurs, démons, créations psychiques et
émotionnelles mais elle préfère se sentir victime et crier vengeance plutôt que
d’oser se regarder honnêtement, objectivement. L'apparence monstrueuse est aussi une vision issue de l'ignorance, de la division et du rejet.
Pourtant
on a tout à gagner à devenir responsable de ses mondes intérieurs et à
reconnaitre la puissance de la conscience qui projette vers l’extérieur tout ce
qu’elle porte afin de le voir, de l’embrasser et d’y trouver la liberté, la
paix, l’unité, l’harmonie et donc la souveraineté.
On sait maintenant clairement, que nous
sommes des êtres vibratoires, énergétiques et on sait que l’énergie se projette
vers l’extérieur, que nos pensées et les émotions qui leur sont associées,
forment des objets énergétiques, des égrégores, des entités.
Même en psychologie,
on reconnait ce phénomène de projection mentale.