Ce
matin c’est une nouvelle journée qui commence après une nuit longue mais encore
agitée. Je me suis réveillée à cinq heures du matin avec de la fièvre et le
souvenir d’un rêve qui pourrait être une ligne temporelle qui se déroule en parallèle,
exprimant des choix différents que ceux que j’ai fait dans ma réalité d'aujourd'hui où je suis consciente de qui je suis en vérité.
J’ai du mal à l’expliquer mais c’est comme si j’avais
vu une partie de ce qu’aurait été ma vie si j’avais ignoré qui je suis
originellement, sans la foi.
J’avais la même apparence qu’aujourd’hui, la même
famille et ce rêve se déroulait au moment où je vivais ma plus grande peur, celle de perdre ma mère. Je la cherchais et n'arrivais pas à la trouver alors qu'elle venait d'être hospitalisée.
C’est une
idée à laquelle j’avais toujours refusé de penser et d’ailleurs dès qu’elle
émergeait, je l’écartais pour ne pas m’évanouir tant la peur était grande.
Ça
peut sembler exagéré mais c'est de cette façon dont je le vivais quand je n'avais pas encore recontacté l'enfant en moi et fait tout ce "travail" de libération des croyances relatives à l'identification à la victime.
Et si ce rêve semble tomber comme un cheveu sur la soupe, (comme tous les rêves d'ailleurs) en fait, comme je revisite
tout ce qui en moi est encore soumis aux
croyances passées, celles qui naissent des blessures d'enfance et qui nourrissent l'idée de manque, c’est assez logique.