15 mars 2016
C’est en réalisant par effet miroir que je manquais de clarté que j’ai
décidé de changer ma façon d’écrire, disons plutôt que j’ai décidé de mettre en
évidence les idées majeures qui sont enfouies très souvent dans les textes
quotidiens de ce qui je le rappelle est un journal intime (partagé).
Ce qui veut dire que
l’écriture spontanée est le ‘style’, la forme et donc aussi la thérapie.
En ce sens je ne change rien mais je vais prendre le temps de publier afin d’intégrer
les ‘enseignements’ et faire le tri pour en sortir l’essence, le résumé.
L’écriture
spontanée est un exutoire que je recommande à tous ceux qui veulent se connaitre en
profondeur et reconnaitre aussi la voix de la sagesse innée, l’inspiration des
guides, de l’âme…
C’est une façon de mettre les idées à plat et d’en ressortir autant
les peurs du moment, les troubles, que la lumière, les idées inspirées.
Le fait
d’écrire spontanément laisse la parole à la vérité en soi, l’enfant intérieur
exprime ce que porte l’inconscient, ça se manifeste par des pensées émotions de toute sortes et
l’âme ou l’aspect « divin » manifeste aussi sa présence puisque les tous
les deux parlent le même langage, celui du cœur.
On associe le cœur à l’amour
romantique, à la gentillesse, la naïveté, limite stupidité, tout comme la
simplicité qu’on associe à la bêtise, mais je ne vois pas les choses de cette
façon.
L’enfant en soi et l’âme parlent de façon spontanée non calculée, non
réfléchie, le cœur est neutre tout comme l’enfant et l’âme.
Notre mental-ego
lui, apprend à connaitre le monde par l’expérience, en se référant à ce qu’il
juge bien et mal, selon ce qu’il a tiré comme conclusion des expériences
passées.
Il définit les choses selon ce cadre, cette perspective qui consiste à
étiqueter et ranger dans des cases.
C’est
une forme d’apprentissage dérivée de l’intelligence du cœur qui lui est neutre mais
il sait ce qui est bon et juste, pour nous, dans l’instant.
La nuance peut
sembler infime mais elle a son importance parce que le cœur ressent les choses
et se réfère à la conscience vivante, à ce qui est évolutif.
Il sait ce qui est
bon pour la personne, dans l’instant, ce qui va l’amener à s’ouvrir, à évoluer,
à comprendre, à savoir, à sentir l’essence qui l’anime.
Les systèmes de défense
qui régissent nos comportements, sont viables dans la mesure où il assume l’intégrité
de la personne tant que celle-ci ignore qu’elle est capable de gérer ses mondes
intérieurs, tant qu’elle ne sait pas qui elle est en vérité, originellement. Tant
quelle n’a pas développé sa capacité de choisir, tant qu’elle ne sait pas ce
que sont l’amour et la sagesse.
Au niveau énergétique, on parle de la triple
flamme, de la volonté, de l’amour et de la sagesse qui permettent à tout
individu de faire des choix qui servent son évolution dans le respect de toute
vie. On apprend à se connaitre, à connaitre son environnement et on va adopter
des croyances qui correspondent à nos préférences, à ce qui a de la valeur pour
nous mais qui sont surtout définies par la façon dont nous avons intégrées les
expériences de vie.
Je
me facilite de plus en plus la vie et c’est grâce à la paix du cœur parce que
je sais que mon point de connexion à la sagesse innée, le centre du cœur, est l’endroit
où je suis en sécurité, où je peux obtenir les réponses à mes questions. Le
désir de lâcher la dualité, de favoriser l’harmonie et l’unité intérieures m’amènent
à voir les choses d’une façon beaucoup plus simple et globale. Et c’est d’un
grand secours surtout en ce moment où ça brasse encore de jour comme de nuit.
J’ai
la sensation de passer au travers d’une vague purificatrice en ce moment, qui
met en évidence avec force, tout ce qui n’est pas aligné à l’amour, tout ce qui
est injuste, faussé, mensonger, distorsionné. Il est clair pour moi maintenant,
que la vision de soi détermine la façon dont nous allons considérer les autres
et la vie.
En
ce sens plus on s’identifie à la personnalité élaborée sur des stratégies de
défense, de survie, et plus cette vague qui nous dénude aura un impacte
douloureux. Il semble qu’elle ait pour effet de nous révéler en profondeur.
Qu’on soit conscient ou non de l’essence de l’être, de notre nature divine, ne
change pas grand-chose si nous pensons que nous sommes éveillés, du côté de la
lumière versus l'ombre, des gentils, si nous sommes identifiés à ce que nous pensons être, si nous demeurons dans la division intérieure et extérieure. Si
nous sommes attachés à l’image, à la surface, au rôle que nous jouons, qu’on le
juge bon ou mauvais, ou encore si nous n’en sommes pas conscient, où sommes
identifiés aux pensées émotions, le choc risque d’être intense.
Les
lois universelles qui sont maintenant accessibles au plus grand nombre sont
perçues au travers du filtre de nos croyances et tant que nous restons accrochés
à des croyances, l’effet de la lumière qui s’intensifie va nous déstabiliser de
plus en plus. On va se rendre compte que la plupart de nos croyances sont obsolètes
sans pour autant savoir à quoi se raccrocher.
Et
quand on a compris l’importance du lâcher prise, de l’acceptation, quand on
sait que nous sommes l’amour/reliance et la lumière/conscience Une, en essence, nous ne serons pas
épargnés par l’effet déstabilisant de la lumière. Son rôle étant de nous
révéler en vérité, au delà des masques mais justement à travers eux, en nous
aidant à prendre conscience que ce sont des rôles et que l’être véritable,
c’est notre être tout entier, tel qu’il est ici et maintenant ; nos ombres
et notre lumière, ce que nous aimons en nous et ce que nous n’aimons pas.
Toutes
les étiquettes que nous avions collés à ce que nous avons conceptualisé pour
définir la divinité, le bien et notre relation à cette source, est en train de
s’écrouler.
Tout est remis à sa juste place et ça n’est pas notre mental qui le
décide ou qui peut définir ce qui est juste parce que ça n’est pas son rôle du
moins pas en ce qui concerne notre vérité originelle, ‘divine’.
La
part qui entre en résonance avec ces vagues successives de lumière décapantes,
c’est notre étincelle divine, l’amour lumière, la conscience et la reliance.
Même quand on parle de conscience supérieure, on est dans une perspective
humaine, un jugement de valeur qui est perçu mentalement selon l’idée de
séparation, de comparaison.
La valeur d’un être n’est pas relative à ce qu’il a
ou même à ce qu’il fait, à sa fonction, son rôle, sa position sociale, ses
actes, mais à l’étincelle divine qui l’anime.
Le
plan divin est difficilement concevable d’un point de vue humain mais on peut
sentir à l’intérieur cette vibration et demander à élever son regard à la
hauteur de notre âme.
Voir avec les yeux du cœur et percevoir ce qui est juste
pour nous même, dans l’instant, ce qui correspond à cette vibration interne qui
se manifeste par la paix et la confiance.
Cette
nuit a été très mouvementée et je me suis relevée trois fois à cause de la
chaleur excessive. Je ne dors pas bien quand le poêle reste allumé et j’ai l’impression
que des mises à jour ont été effectuées encore cette nuit. C’est comme si le
fait de lâcher prise, de ne plus s’opposer à ce qui arrive, permettait que des
énergies cristallisées soient libérées et harmonisées pendant le sommeil.
Ce
qui est de l’ordre du ressenti est difficilement explicable et quand on essaie
de le mettre en mot, on dirait que ça perd tout son sens, que ça nous échappe. Comme
lorsqu’on ressent une vague d’amour intérieure, une sensation de plénitude qui se dissipe dès que la peur
apparait ou qu’en tente de comprendre et de traduire intellectuellement l’expérience.
Le
langage de l’âme n’est décidément pas celui du mental même si on peut être
inspiré il semble que ça vienne par des vibrations, des codes de lumière, des
images symboles que le mental peinera à mettre en forme tant qu’on n’est pas
dans la transparence, l’amour vrai de soi ou la neutralité.
Quand
je parle d’amour vrai, c’est l’acceptation totale de tout ce que nous sommes,
c’est un amour qui ne se base pas sur ce que nous pensons être, sur l’idée de
l’amour mais sur cette vibration subtile, mélange de paix, de confiance et de
tendresse.
Bon,
j’ai envie de dormir alors je m’exécute. C’est l’heure de faire un break,
d’arrêter de penser pour juste être, sentir, écouter, faire silence.
Quand
j’en arrive là, à cogiter, à essayer d’expliquer des choses que le langage ne
peut traduire, c’est qu’il y a quelque chose à l’intérieur qui veut s’exprimer,
s’extérioriser.
Parfois
je me dis que l’idéal serait de pouvoir se parler vibratoirement ou télépathiquement,
de se comprendre d’un regard comme on peut le vivre avec des proches, des gens
qu’on connait depuis l’enfance ou encore des animaux « de
compagnie ».
Mais ça implique d’être transparent, de ne rien se cacher à
soi-même ni aux autres, de pouvoir être clair en soi. Et j’ai bien l’impression
que ce que nous vivons en ce moment nous prépare à ça.
Dans
la bible, une chose m’a toujours intriguée c’est l’histoire du langage qui a
été divisé et qui a fait que les humains ne se comprenaient plus, à l’époque de
la tour de Babel.
Je me demande si ça n’est pas la télépathie qui a été enlevée
aux hommes ?
Si ça exprime le moment où l’humain était tellement identifié
à son ego et voulait obtenir du pouvoir, remplacer la puissance de l’amour par
le pouvoir qui s’obtient par domination. Même si ça peut donner un sentiment de
puissance de se croire au-dessus des autres, c’est complètement illusoire mais
d’un autre côté, il fallait bien faire son chemin, jouer le jeu de la
séparation afin d’apprendre, de revenir à la sagesse du cœur, à l’amour lumière
de la source après avoir été ébloui par la gloriole qu’offre le pouvoir
dominateur.
Et c’est assez logique qu’on puisse maintenant lire de nombreux
témoignages de personnes qui comprennent que ça n’est pas leur richesse, leur
célébrité, qui leur apportent le bonheur.Ils vivent en une vie ce que l'humain a exploré dans ce qui est certainement cyclique.
Je
reprends ce texte 24h après l’avoir commencé et en relisant ce que j’ai écrit,
je me dis que les mouvements internes sont encore violents mais ça semble être
plus durant la nuit que dans la journée. Je me suis encore débattue cette nuit
malgré que je n’avais pas allumé le poêle donc ces agitations n’étaient pas dues
à la chaleur.
Féliz a dormi avec moi et je l’ai tenu à distance à cause de son abcès
purulent. Ça s’arrange mais ça continue de couler. J’ai un peu culpabilisé et j’ai
mis fin assez rapidement aux questions du style "est-ce que j’ai bien fait ?",
"est-ce que je suis juste ?", "est-ce que c’est de l’amour?", "aimer qu’est-ce que ça
veut dire?", "il faut bien poser des limites"…
Trop de questions qui compliquent la
vie et enferment dans le mental qui n’a pas les réponses. Durant la sieste, le rêve était aussi tourmenté mais je n'ai rien retenu, je n'ai pas essayé de comprendre ce qui se passe dans d'autres dimensions.
A chacun son job, le mien, c'est d'essayer de prendre soin de mon corps physique au mieux et de me confier corps et âme à la source intérieure, de la laisser me guider, de suivre l'inspiration, l'élan spontané, sans juger, sans chercher à comprendre, à contrôler.
J’ai le sentiment que
la meilleure attitude vis-à-vis de tous ces mouvements internes, c’est encore
et toujours le lâcher prise et l'ancrage au cœur. Laisser s'exprimer ce qui doit sortir, sans juger, sans s'y attacher et une fois que le calme revient, se focaliser sur la joie.
Il est bon de se souvenir que les réponses,
lorsque c’est l’âme qui s’expriment viennent après, du moins, il faut un
certain temps au mental pour comprendre le sens des expériences.
Et très
souvent ça nous échappe totalement même si certains peuvent percevoir ‘l’invisible’.
Leur interprétation reste subjective et relative à leurs croyances du moment.
Croyances qui évoluent à vive allure en ce genre de périodes troublantes. J’ai
d’ailleurs ressenti de la résonance dans le post suivant trouvé sur face de
book qui est venu confirmer ma pensée et ma façon de réagir à ces vagues.
« Le
sommeil est très important en ce moment. Il permet le nettoyage des lignes de
temps qui se dissolvent et de vous connecter / fonctionner avec les autres
dimensions afin d'ancrer encore plus les réalités de Lumière Cosmique ici-bas.
Le
corps physique a grand besoin d'Amour, d'attention et qu'on prenne soin de lui.
Le
Silence – le silence est plus que sacré alors que nous allons au-delà de cette
existence physique pour pouvoir fonctionner désormais dans une multitude de lignes
de temps / réalités / dimensions grâce à notre conscience ».
Lisa
Transcendence Brown
www.AwakeningToRemembering.com
Traduction TransLight https://www.facebook.com/TransLight ☼
www.AwakeningToRemembering.com
Traduction TransLight https://www.facebook.com/TransLight ☼
Elle ressent aussi que ça déménage pendant la nuit mais ce qui s’y passe est
impossible à concevoir pour le mental et l’interprétation est toujours
aléatoire, subjective. Ce qui m’amène encore à souhaiter qu’on puisse échanger,
communiquer de façon vibratoire, en conscience, du moins qu’on puisse se passer
du langage verbal.
Je
me réjouis de pouvoir trouver la paix dans l’acceptation et même de ne pas
voir ce qui se passe dans les mondes invisibles, de pouvoir aller à l'essentiel. Être présent à soi, se
focaliser uniquement sur les besoins de l’instant, être réceptive, à l’écoute
des besoins de l’enfant en soi, de ceux du corps physique, me facilite la vie !
Comme le fait de me dire que tout en moi est harmonieux, autonome, que la vie
me guide, que mon âme et la conscience Une s’occupent de leurs sphères tout en me
soutenant ici-bas. Et bien que je puisse pas l'expliquer, c'est une certitude ressentie.
La
force de la focalisation, de l’intention et de l’attention sur son corps
physique, sur son ressenti, le mouvement de la pensée au cœur, à la paix, au
calme, permettent de se laisser porter par la vie avec fluidité.
En
le faisant, on lâche beaucoup de croyances illusoires, de peurs, d’à priori et
même si on ne sait pas de quoi demain sera fait, on s’en fout, on fait
confiance.
Pouvoir reconnaitre la présence de la paix, de la source en soi, la guidance de l’âme, les synchronicités, les
signes, les clins d’œil, suffit à nourrir cette confiance "aveugle" qui place dans la
gratitude.
Plutôt que de demander quelque chose pour l’avenir, pour tout à l’heure,
je prends mon pouvoir en affirmant ce que je suis, ce que je vis, ressens, au
présent.
Quand une peur se manifeste, je la reconnais, la nomme et ça suffit
pour la dissiper.
En ce sens je fais confiance à la puissance du cœur, en la
bienveillance de la vie.
Et c'est ce qui permet de guérir de la blessure de rejet et d'abandon. Par l'accueil de la pensée émotion offerte à l'amour lumière en soi, la boucle est bouclée. En cette prise en charge, la blessure d'injustice et celle de trahison sont absorbées et la honte n'a plus de raison d'être quand on s'autorise à être soi, vrai, authentique, spontané et intègre.
Si j’observe mon passé, les souffrances ont été
engendrées et amplifiées par la résistance, par le fait de se focaliser sur les
pensées émotions douloureuses et si j’enlève ces épisodes où je dramatisais, je
constate que ma vie a été une succession de moments agréables, que la vie m’a
toujours soutenue et qu’elle continue. Même si mon enfance a été difficile, je
peux changer le cours de l’histoire simplement en revenant à l’instant et en
écoutant, en consolant l’enfant en moi. Je retrouve la spontanéité, la transparence et l'authenticité. Je peux changer les comportements que ce passé
a induit en décidant de focaliser mon attention sur ce que je veux ressentir
dans l’instant, sur ce qui compte le plus pour moi.
Et revenir à la seule
réalité qui soit, celle de maintenant, mon pouvoir est là.
Et lorsque j'ai tendance à dramatiser, je regarde un épisode de cette série qui me ramène sur les fréquences légères et la conscience que tout ceci n'est qu'un film, une série où les drames permettent d'attirer l'attention des spectateurs afin de leur vendre du rêve, des produits, un modèle d'humain et d'amour parfaits. C'est tellement caricatural que je ne peux que rire de mes propres scénari, de ces moments où je me prends pour l'acteur dramatique!
Alors en ce moment comme je ne peux pas aller au jardin à cause de la pluie, je cuisine et déguste, savoure, chaque bouchée, je me régale de contempler les photos de fleurs, d'être en paix, dans la plus grande simplicité.
"Le cœur a ses raisons" - saison 1, épisode 1: La mort
de Doug
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