lundi 9 décembre 2013

Accepter ce qui est, manifeste la présence divine




J’ai éclaté en sanglot d’un seul coup à la seule pensée que tout ce que je vivais maintenant était tout à fait « normal », juste et légitime. J’ai maintenant une énorme compassion pour cette part de moi qui est dépendante de cachets parce qu’elle est l’expression de ma volonté de continuer de vivre et d’aimer, de croire à l’amour, malgré les nombreuses souffrances vécues, jamais vraiment reconnues, enfin accueillies. J’ai commencé par remarquer que je passais beaucoup plus de temps à réfléchir, lire, écrire, surfer sur Internet, qu’à prendre soin de l’aspect physique et matériel du quotidien. Puis, d’un coup, au lieu de me critiquer comme je le fais habituellement, je me suis souvenue que c’est ce qui m’avait « sauvé » la vie enfant, que c’est grâce à mon mental, à cette capacité de vivre une autre réalité, à m'inventer mon propre monde, de construire ma personnalité par le sens critique, la réflexion, les convictions nées du ressenti intérieur, bref, tout ce vécu intérieur m’a permis et continue de me maintenir en vie en ayant de la joie et de l’espoir. Les médicaments m’aident à m’incarner, à apprécier de vivre dans ce corps autrefois malmené puis détesté et cet état de bien-être me permet de trouver l’élan d’agir à partir de l’amour de soi, que je cultive sur tous les plans.
Tant que je critiquais ce fait, tant que je voulais m’en débarrasser comme d’un fléau, comme quelque chose qui m’empêchait d’exprimer ce que je suis vraiment, je ne pouvais pas en même temps, mesurer l’importance de ce geste qui me permet de réapprendre ou même d’apprendre à vivre dans mon corps physique en m’y sentant bien. 
Finalement je n’ai jamais vraiment habité mon corps. Ce sont des choses auxquelles j’avais déjà pensé mais dès que ça venait, je ne voyais que l’aspect négatif, je jugeais mon incapacité à prendre une décision ferme, mon manque de courage d’oser arrêter d’en prendre...mais ça n'augmentait pas l'amour de soi, au contraire!

"Manque d'assurance"


Joséphine Wall


Petit à petit, j’arrive à dormir un peu plus longtemps mais ça n’est pas le résultat de la paix intérieure c’est plutôt l’accumulation de la fatigue. C’est certainement le fait de balancer entre deux, de continuer de nourrir l'idée de séparation qui créé un « malaise », une tension que je ne pense pas toujours à prendre en compte et à libérer en respirant tout simplement, qui me pompe énergétiquement. J’ai encore trop tendance à vouloir trouver des solutions par le raisonnement sans me centrer avant et ça m’embarque souvent dans une impasse. D’ailleurs ce que j’ai écrit à propos du pouvoir hier, manquait de conviction.
J’ai tellement considéré le divin comme une figure paternelle que je suis encore à chercher la validation de ce que je pense, à l’extérieur de moi. Mon enfance a été compliquée et l’inceste a faussé totalement ma relation au père, à l’autorité, celle qui représente la référence, la connaissance, qui sait ce qui est vrai...Partagée entre mon désir d’émancipation, le besoin de m’affranchir et le besoin inconscient de reconnaissance paternelle. Enfin de toute figure qui incarne la « vérité ». C’est certainement la conséquence de nombreuses vies passées à envisager le divin d’une façon totalement faussée qui a poussée mon âme à créer ce vécu afin que je puisse pointer le problème et le résoudre. Une vie de moine cloîtré, de « sorcière », une autre du côté « sombre » à développer les capacités psychiques...Toutes ces approches du divin basés sur la notion de supériorité, de recherche de pouvoir ou au contraire de dépouillement total, de sacrifice, des visions directement sorties de la vision bien/mal, ont grandement perverti ma conception du divin.

dimanche 8 décembre 2013

Question de Pouvoir


Gilles Desnos


Je parle très souvent de la loi d’attraction, du moins du fait que je créé ma vie selon mes croyances, mes aspirations...Il serait plus juste, approprié de dire que je vis selon ma vision du monde et par le filtre de ma perception et surtout le choix de mes réactions, je participe à mon bien-être ou mon mal-être. Je manque de précision lorsque j’affirme ma foi et ça peut prêter à confusion. 
Oui, mon quotidien change selon ma façon d’envisager la vie, selon les fréquences que j’émets, mais je n’ai de pouvoir que dans mon choix de vision, d’interprétation et d'affirmation de ce que je veux. Je peux choisir mon état d’esprit, le modifier selon mes croyances et mes aspirations, mais je n’ai aucun pouvoir sur la vie elle-même, les autres, tout ce qui m’est extérieur. J’apprends à réaliser l’unité intérieure afin d’être en harmonie et de créer de façon cohérente, en accord avec mes élans et désirs. 
Je n’ai pas de contrôle sur les pensées qui surgissent dans ma tête mais je peux les sélectionner, les modifier, les diriger, les comprendre, les interpréter de différentes façons. Je n’ai pas non plus de contrôle sur mes émotions mais je peux les accueillir, les accepter et ainsi les libérer de leur charge énergétique, les transmuter. Le recul me permet de réagir de façon plus sereine mais la première étape de l’acceptation est indispensable. La loi d’attraction nécessite non seulement d’agir ; il ne suffit pas de visualiser, c’est une première étape qui doit s’accompagner d’actions concrètes, un mouvement doit suivre l’intention, mais en plus, il me faut apprendre à accepter ce qui est, parce que tout le monde crée selon ses croyances, sa vision du monde et ses rêves.

"Le chemin vers la transparence: un nettoyage" de Marie Dulout..."Le jeûne une nouvelle thérapie" doc Arte



 
Alistair Campbell
Quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ...nous jeûnions un dimanche par mois et en général, je ressentais plus nettement la présence de "l’esprit", comme on dit chez les Mormons. Il est clair que cet allégement, cette façon de refuser, pour deux repas, de croire que nous ne sommes qu’un corps physique et que de nourrir ses besoins vitaux consiste à se remplir l’estomac, me rapprochait de mon âme. C’était une façon de proclamer l’intérêt primordial pour le divin intérieur et d’affirmer ma foi, tout en me libérant du conditionnement du monde, basé sur la consommation à outrance de produits plus néfastes les uns que les autres bourrés d’additifs, de colorants, conservateurs...
Sans parler des repas préparés par des gens qui bossent à la chaîne, traités comme de vulgaires machines, dont l’état d’esprit génère des vibrations de basses fréquences, de soumission, d’impuissance...
On parle beaucoup de la condition animale, celle qui est consommée et c’est tout a fait juste de dénoncer les pratiques abusives, indignes et irrespectueuses de la vie animale, mais on oublie de parler des humains qui passent un tiers de leur vie à confectionner à la chaîne, des repas bourrés de m...
L’acte de nourrir, de préparer à manger pour un autre humain devrait être motivé uniquement par l’amour parce qu’il est clair qu’on avale autant la matière que l’esprit d’un aliment et les énergies de celui qui confectionne un repas. 
Cet article est le premier d'une série et l'introduction appropriée à une vidéo consacrée au jeûne. C’est un documentaire diffusé sur Arte, il y a quelques temps, enfin disponible sur YouTube. J'y ai ajouté une vidéo de présentation du programme de régénération lancé par Thierry Casasnovas.
La digestion, étant liée aux émotions et en général comme tout en nous est un composé de diverses dimensions qui s’assemblent et se complètent parfaitement, lorsqu’on agit sur un de nos corps, les autres sont aussi modifiés.

"FAIRE NAÎTRE ENSEMBLE LE NOUVEAU MONDE" de Bertrand Duhaime



Josephine Wall


Puisque l’humain est doté de la faculté de penser, de rêver, autant utiliser ce don pour le meilleur, aujourd’hui et demain. Nous avons toujours la possibilité de sélectionner les pensées qui surgissent en nous. Même si celles-ci se manifestent de façon aléatoire, notre « pouvoir » réside dans la mise en avant de celles que nous préférons, celles qui nous apportent de la joie, de l’espoir et vont influencer notre comportement dans ce sens. Plusieurs réalités, points de vue, cohabitent en nous et ce qui forge notre personnalité, c’est cette sélection, le choix que nous faisons.

La manifestation du divin intérieur, de la source de vie




Finalement, je m’aperçois avec force que TOUT ce que nous vivons à l’intérieur, est la manifestation du divin, de l’énergie de vie, de la Source. En effet, ce qui nous apparaît comme douloureux, les peurs, les manques, les doutes, les jugements, les critiques...ne sont que le résultat de la résistance, qui nait de l’interprétation tordue de ce que nous vivons. Nous avons besoin d’être cohérent pour avancer dans la vie et c’est en donnant un sens à ce que nous vivons, que nous trouvons un genre de sécurité. Nous avons toujours fonctionné sur ce mode pour pallier notre peur de l’inconnu, de nous-mêmes finalement. Nous interprétons la vie à partir de nos sens et il est normal de se laisser aller à interpréter les choses de façon erronée. Tant que la lumière et l’amour de la source ne peuvent pas circuler en nous, nous ne pouvons pas « sentir » la vérité de ce que nous sommes et de ce qu’est réellement la vie. Heureusement, notre intuition peut nous ouvrir à une autre forme de compréhension.
Pour accéder à cette connaissance, il nous faut abandonner toute résistance. En cessant de croire notre mental, du moins ses phrases répétitives et stériles, en prenant conscience que ces interprétions sont basées sur la peur et en choisissant de vivre dans l’amour de soi et de toute vie, la source nous éclaire au fur et à mesure que nous délaissons nos croyances morbides conscientes ou inconscientes. Le mental interprète selon ce qu’il connaît, selon ce que le monde lui transmet et afin d’être intégré, aimé et de faire notre place dans notre famille, puis dans la société, nous adoptons les croyances extérieures à nous-mêmes. Nous délaissons notre intuition, notre ressenti parce que ça ne correspond pas à la réalité des autres et de ce fait ça nous exclue du reste du monde.  

samedi 7 décembre 2013

"Ne désespérez pas de vous, Dieu ne le fait jamais"




Comme tout message qui encourage à rechercher qui nous sommes vraiment, permet finalement de trouver sa vraie nature, sa force, sa souveraineté, il est bon de s'en nourrir tant qu'on a pas établi le contact avec le divin intérieur. Evidemment il est nécessaire de ne pas bloquer sur les mots tels que "Dieu", "Père Céleste". Ce qui importe, c'est de connaitre nos origines et ce langage bien qu'il puisse donner à croire que nous ne sommes que des "créatures" est simplement une façon de nous faire comprendre notre filiation directe avec le divin. C'est clair que les choses sont plus "complexes" que ça, mais cette image peut aider à prendre conscience du caractère aimant, sécurisant et réconfortant de la source. (quand on a eu un père qui correspondait à ce modèle) Puis il faut bien reconnaitre qu'à bien des égards nous sommes des enfants. Nos jeux de rôles, nos compétitions, notre possessivité, notre jalousie...Si on le voit comme une autorité, c'est que nous n'avons pas encore contacté notre puissance intérieure. Mais encore une fois, je préfère un langage qui est accessible à tous, qui parle au cœur, plutôt que certaines explications compliquées issues du mental seul et que quelques "initiés" peuvent comprendre. j'ai copié-collé un extrait de ce message que vous pouvez lire dans son intégralité en cliquant sur le lien en fin de texte.