dimanche 8 décembre 2013

"Le chemin vers la transparence: un nettoyage" de Marie Dulout..."Le jeûne une nouvelle thérapie" doc Arte



 
Alistair Campbell
Quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ...nous jeûnions un dimanche par mois et en général, je ressentais plus nettement la présence de "l’esprit", comme on dit chez les Mormons. Il est clair que cet allégement, cette façon de refuser, pour deux repas, de croire que nous ne sommes qu’un corps physique et que de nourrir ses besoins vitaux consiste à se remplir l’estomac, me rapprochait de mon âme. C’était une façon de proclamer l’intérêt primordial pour le divin intérieur et d’affirmer ma foi, tout en me libérant du conditionnement du monde, basé sur la consommation à outrance de produits plus néfastes les uns que les autres bourrés d’additifs, de colorants, conservateurs...
Sans parler des repas préparés par des gens qui bossent à la chaîne, traités comme de vulgaires machines, dont l’état d’esprit génère des vibrations de basses fréquences, de soumission, d’impuissance...
On parle beaucoup de la condition animale, celle qui est consommée et c’est tout a fait juste de dénoncer les pratiques abusives, indignes et irrespectueuses de la vie animale, mais on oublie de parler des humains qui passent un tiers de leur vie à confectionner à la chaîne, des repas bourrés de m...
L’acte de nourrir, de préparer à manger pour un autre humain devrait être motivé uniquement par l’amour parce qu’il est clair qu’on avale autant la matière que l’esprit d’un aliment et les énergies de celui qui confectionne un repas. 
Cet article est le premier d'une série et l'introduction appropriée à une vidéo consacrée au jeûne. C’est un documentaire diffusé sur Arte, il y a quelques temps, enfin disponible sur YouTube. J'y ai ajouté une vidéo de présentation du programme de régénération lancé par Thierry Casasnovas.
La digestion, étant liée aux émotions et en général comme tout en nous est un composé de diverses dimensions qui s’assemblent et se complètent parfaitement, lorsqu’on agit sur un de nos corps, les autres sont aussi modifiés.


Luna sur Pixdaus

Le chemin vers la transparence: un nettoyage
Publié 23 janvier 2013

La pollution physique et psychique de notre planète a atteint un tel stade que ce nettoyage devient un impératif vital. Nous changeons de paradigme et la terre va devoir être nettoyée. Le nettoyage nécessaire concerne la totalité de ce qui vit sur la terre, incluant nos organismes physiques et subtils (nos émotions, notre mental).

Atteindre la transparence
« Si tu n’es pas semblable au cristal, tu regarderas autrui à travers le voile de tes noirceurs. »
(Lecture d’aura et soins esséniens, A. Givaudan)

Qu’entend-on par transparence? La transparence est autre chose que l’inconsistance. Le diamant, qui est transparent, possède la plus grande force du monde minéral. La transparence est la qualité de l’être qui s’est épuré.
L’idée de transparence effraie le mental parce qu’il a peur d’être effacé, d’être invisible, de perdre quelque chose. Pourtant la transparence véritable est consistante. Elle est brillante, elle reflète toutes les couleurs de l’arc en ciel, elle est visible. Elle ne gomme pas les qualités de l’être, elle est ce qui permet qu’elles s’expriment sans entrave. La transparence est ce qui permet la circulation et la réflexion de l’énergie la plus lumineuse.
On regroupera ce qui opacifie l’être sous le nom de toxines. 
Les toxines, c’est tout ce qui est toxique et d’une façon neutre tout ce qui salit à la fois le corps et l’esprit. C’est le plus lourd, le plus sombre. Ce sont les matières denses toxiques présentes dans l’alimentation mais aussi les pensées, les paroles ou les attitudes toxiques. Le chemin vers la transparence peut donc être présenté comme un nettoyage de toutes ces toxines. On considérera les toxines physiques, mais les toxines plus subtiles.

Les toxines
Évacuer les toxines de notre organisme physique demande de les faire sortir. Les adeptes du jeûne** (la plus radicale technique de nettoyage) connaissent bien ce phénomène. Lors d’un jeûne, il n’est pas rare d’avoir des éruptions cutanées, des montées de fièvre, nausées, diarrhées*… Le corps se purifie et c’est bon signe. Le médecin intérieur fait son travail. Pourvu que ces symptômes soient supportables la dernière chose à faire est de les couper avec des médicaments chimiques qui ajoutent des toxines. Généralement ces manifestations disparaissent rapidement et laissent place à une belle sensation de bien être. 
Se nettoyer et faire sortir les toxines de l’organisme se fait par l’alimentation, que ce soit par ce que l’on ingère (cure de fruits, tisanes aux plantes…) ou par ce qu’on s’abstient d’ingérer (jeûne total ou partiel, retrait de certains aliments). On peut résumer les choses ainsi: l’alimentation vivante (les aliments crus) est nettoyante alors que les aliments morts créent des toxines ou les entretiennent. Ce n’est pas négatif en soi d’entretenir les toxines, comme nous le verrons plus loin.
 
salade de "mon" jardin

L’alimentation vivante contient la lumière qui illumine l’ombre, l’opacité de nos corps. Ce sont les végétaux vivants (crus) qui contiennent le prâna, notre nourriture sur un plan subtil. Les aliments morts sont sombres. Parmi les aliments morts, certains sont plus toxiques que d’autres, plus sombres que d’autres. La viande est le premier toxique à supprimer de son alimentation. C’est une substance lourde, qui va entrer en putréfaction dans les intestins de quiconque n’a pas un transit efficace. Nous possédons 7,5  mètres d’intestins. La quantité d’aliments qui peut y pourrir, y fermenter est énorme. L’émotionnel de l’animal est imprégné dans sa chair et est transmis à la personne qui l’ingère. La toxicité dans l’attitude de cautionner la mise à mort est source de toxines morales.
Ensuite, les autres produits en provenance des animaux (qui seront toujours des aliments morts). Plus l’alimentation tend vers le végétal et le vivant, plus elle est nettoyante. La lumière qu’elle contient dissipe l’obscurité. Pour cela, elle la met en lumière. Elle l’éclaire, elle la rend visible.
Ce n’est donc pas automatiquement agréable. Le corps qui se nettoie peut utiliser une gastro et des crises d’acné. On peut croire que l’on va plus mal qu’avant alors que ce sont les toxines qui sortent de l’organisme. Avoir conscience du phénomène de « sortie » des toxines est la première étape pour savoir gérer le nettoyage. Lorsqu’on touche à son alimentation, on touche à son émotionnel et à ses croyances mentales. Ce n’est pas anodin.
Ceux qui souhaitent se nettoyer pour créer un organisme plus lumineux, transparent vont devoir faire la lumière sur leur propre ombre. Il va falloir découvrir les points sombres. Cela signifie que pour nettoyer les placards de la maison, il faut faire sortir tout ce qui était à l’intérieur. Bien des choses oubliées peuvent apparaître… C’est pareil sur les autres plans. On se libère parallèlement de rancunes, croyances, émotions – pour cela il faut les faire sortir. On peut mettre à jour des crises de larmes, des colères qui passent comme ils sont arrivés. Ce sont les signes que le nettoyage s’opère.

Auteur inconnu

Il existe beaucoup de façon de rendre l’évacuation émotionnelle confortable. Théâtre, expression libre… Laisser passer sans juger ce qui sort. On peut faire une crise de larmes sans se considérer comme quelqu’un de névrosé. L’ayurvéda (la médecine traditionnelle de l’Inde) enseigne que la seule toxicité à ce niveau, c’est de retenir les émotions. Retenir une colère ou une tristesse crée des toxines. C’est la source véritable de la maladie: retenir, contenir, c’est de là que proviennent les souffrances. Quelqu’un qui exprime ce qu’il sent quand il le sent, à la façon d’un enfant, a une attitude saine et se moque bien de la convenance… à l’image d’un enfant.

Pourquoi le nettoyage doit être progressif
Nous sommes attachés à nos toxines. Nos toxines physiques, nos toxines mentales. Ce que nous avons longtemps retenu, nous nous y sommes attachés. Inutile de le juger. En terme d’alimentation, nos produits animaux, cuits, nos croyances mentales, nous y sommes attachés. Libérer tout cela trop rapidement n’est pas souhaitable. Ce qui doit être transformé doit l’être d’une façon progressive. Prenons un exemple. Imaginons un chien qui vit depuis des années recouvert d’une épaisse couche de boue. C’est devenu une seconde peau pour lui. Il est habitué à n’entrevoir une petite lumière très faible. Pour lui, il n’est pas plus sale qu’un autre: il se croit fait ainsi. Maintenant, une personne bienveillante le voit dans cet état. Catastrophée et pleine de bonnes intentions, cette personne le conduit au toilettage. Là il sera lavé et tondu. Pour lui, c’est sa peau et sa protection qu’on lui retire. Il sent bien que c’est plus net mais il est agressé par la luminosité et par l’air, tout est trop vif. Que va-t-il faire à la première occasion? … Il se jettera dans la boue! Pour se rassurer il fera en sorte d’en remettre une couche plus épaisse et il évitera tout contact avec des humains. La personne bienveillante a aggravé le problème. Notre réaction sera la même. Quelqu’un de conscient que la nourriture morte est lourde et sombre essayera peut être de passer du tout au tout et de manger tout vivant. Le temps d’une cure, c’est salutaire. Mais à terme la boulimie de gâteaux risque d’arriver en compensation et de dégoûter totalement cette personne des végétaux!

Imaginons autre chose. Votre maison est peut être pleine de vieilleries plus totalement nécessaires. Pour peu que vous ayez envie de neuf, vous pouvez engager quelqu’un pour faire du nettoyage. Mais comment vous sentirez vous sans vos albums photos, sans les étagères pleines de ces livres que vous aviez adoré, sans les ustensiles de cuisine de grand mère? Mieux vaut peut être que les choses soient progressives pour qu’elles soient supportables. La clarté trop rapide est un aveuglement.

Auteur non cité

Nous nous nourrirons de lumière
Pour notre corps physique, le principe est le même. Nous changeons actuellement de dimension de conscience. Nous sommes collectivement en train d’expérimenter un saut quantique: une transformation radicale. Cela signifie que notre alimentation va également se transformer pour nous permettre d’intégrer davantage de lumière. Notre véritable nourriture est le prâna et à terme, nos organismes modifiés par notre évolution l’intégreront directement. Nous nous nourrirons de la lumière du soleil (nous sommes déjà nourris par elle, mais de façon relativement indirecte). Concrètement, pour que le processus soit agréable, nous devrions à peine le sentir. Pas de radicalisation rigide de notre alimentation! Davantage de lumière, ce doit être davantage de joie. Nous allons nous diriger tout naturellement vers plus de végétaux vivants, d’une façon progressive. Comment savoir si nous sommes au rythme juste en terme d’alimentation? Il y a une bonne indication et c’est notre corps qui nous la donne: notre transit intestinal. Un transit lent ou une constipation, c’est un excès de toxines physiques et morales qui stagnent. Ce qui doit être évacué doit l’être à un rythme confortable. Les adeptes de cures de fruits connaissent les diarrhées caractéristiques d’un nettoyage très rapide. Parfois salutaire, cela peut être très dangereux si c’est poursuivit. Une diarrhée tue plus vite qu’une constipation.* (voir note en bas de page)

La transparence de l’âme et du cœur
Le fait d’intégrer plus de lumière sur terre va nous propulser dans une dimension de conscience que beaucoup qualifient de paradisiaque. Ce chemin est la voie de la transparence: elle permet que passe et s’exprime tout ce qui doit l’être, sans cacher, sans retenir, surtout sans juger car le jugement comprime. Ce qui est comprimé explose. Notre société est attachée à son ombre et le détachement se fait dans le cœur de la population. La lumière aura le dessus… en douceur.
Marie Dulout

*Si on retire des toxiques de son alimentation et que l’on s’abstient de compenser par des excès alimentaires, on peut avoir un transit accéléré, de nettoyage, à surveiller. A ne pas confondre avec les diarhées dues à des excès de toxiques et de quantités alimentaires. Intoxication et détoxination présentent des symptômes similaires, il faut faire preuve de discernement pour savoir où on se situe.
D’après la médecine ayurvédique, il faudrait aller à la selle quelques heures après chaque repas. Une fois par jour est un minimum qui se situe très proche de la constipation.
 
Le jeûne une nouvelle thérapie, documentaire Arte (55mn)

 

Thierry Casasnovas;

"Trois semaines de régénération" (1h05mn)
cliquez sur le lien pour accéder à la vidéo, google ne la trouve pas! (ça m'agace!)

Thierry Casasnovas; "démarrer par les bases"(29mn)
Bien résumé, tout est dit et en même temps d'être instructif, ça déborde d'énergie. Il insiste sur le fait d'y aller en douceur et ça, c'est essentiel, d'adapter son régime alimentaire à son propre rythme et de ne jamais oublier la notion de Plaisir. Bien qu'il n'en parle pas trop j'estime que c'est vital. Enfin c'est de cette façon que je me suis réconciliée avec la nourriture après 20 ans de refus de m'alimenter.  Se nourrir, c'est nourrir la vie en soi, déclarer à l'univers, à son corps physique, à ses cellules, son envie de vivre, d'être incarné et la joie, le plaisir, sont des facteurs essentiels au bien-être. C'est encore mieux quand on sait ce qui nous fait du bien physiquement, en plus de nous apporter l'enthousiasme, on apprends à s'aimer autrement, avec plus de respect, de conscience. Mais il ne faut pas que ça soit une obligation, un devoir; agir par peur ou culpabilité efface tout effet bénéfique de la démarche. J'ai noté que mon petit déjeuner, constitué de fromage de chèvre, de pain aux céréales et de raisins, n'était pas le meilleur choix. Cependant, je ne vais pas me forcer à changer tant que ça me procure du plaisir. Mon appétit est encore précaire et modifier mon régime alimentaire sans que l'élan vienne de l'intérieur, ne peut qu'amener du stress et créer un conflit intérieur. Je laisse donc l'info circuler dans tous mes corps et je fais confiance à mon inspiration. Lorsque l'envie me passera, je mangerais autre chose. C'est comme ça que j'ai supprimé la viande, du jour au lendemain sans que ce soit le résultat d'un effort, c'est venu naturellement. J'avais tout de même réfléchit à la question plusieurs fois, mais je bloquais bêtement sur la "peur" de ne pas savoir comment changer de régime, comment cuisiner. La peur de la nouveauté est présente à tous les niveaux de l'être! Puis en y pensant régulièrement l'idée m'est venue de parler à mon mental et de lui demander d'utiliser sa capacité d'imagination pour répondre à la question. Après tout, ce potentiel qui m'amène à me faire des films, des scénarios catastrophes, peut être utilisé pour créer du mieux-être. Il suffit de le considérer comme un associé et de lui demander d'utiliser ses capacités pour le bien-être de tous les corps, de l'ensemble.