Enfin,
des nuages, de la fraîcheur ! La nuit a été longue et coupée par l’envie
de faire pipi, quatre fois ! Les reins sont en pleine détoxication et
c’est certainement relié à mon aspect féminin. La recherche d’équilibre
masculin/féminin et la libération de tout ce qui est relatif aux histoires d’amour
doit en être la cause. Il s’agit de nettoyer des mémoires karmiques et
génétiques. Voyons ce qu’en dit Lise Bourbeau. C’est assez large mais je peux
trouver une certaine résonance avec le fait de ne pas se sentir à la hauteur. Il
est vrai que dans une situation où les sentiments sont sollicités, je ne suis
pas du tout à l’aise. Je continue d’interroger mes corps à propos de la déception
amoureuse, de la trahison et libère ce qui est bloqué. C’est un travail purement
ressenti, à l’aveugle, si on peut dire parce que le mental ne saisi pas
vraiment ce qui se passe intérieurement. Quelques indices seulement me motivent
à continuer et la certitude de libérer aussi. Puisqu’il semble que le problème
remonte très loin et qu’il soit partagé par toute une lignée de femmes de ma
famille, je ne suis pas arrivée au bout mais j’ai confiance en la vie, au
processus de guérison par l’accueil des émotions. La colère et le sentiment d’injustice
sont prédominants, la tristesse est aussi présente et les séances d’EFT ont été
un peu modifiées.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
mercredi 7 août 2013
mardi 6 août 2013
L’extraordinaire est en fait l’incarnation
Le réveil tardif a un peu bouleversé le cours de la matinée. Habituellement, je me lève vers cinq heures et ainsi, je profite de la fraîcheur matinale, du silence ambiant, pour écrire, me connecter consciemment à mon âme, à la terre, au ciel...
Ce matin, à 7h30 seulement, je sortais avec peine de mon lit.
Depuis hier, je me dis que c’est dingue d’avoir une telle foi et un quotidien aussi banal.
Ce n’est pas rien d’être convaincu de ses origines divines, de savoir qu’on créé sa vie selon sa foi, ses pensées et que la résonance est la règle. En même temps, croire être humain divin rends totalement responsable de soi, de ses choix, de sa vie. Il est beaucoup plus facile de déifier l’extérieur, de rendre l’autre responsable de son malheur que de croire qu’on en est le créateur.
Se réveiller n’est pas de tout repos, il est justement question de ne plus dormir, de ne plus se laisser bercer par nos propres illusions, nos jeux de rôle, nos masques.
Si le quotidien est banal malgré ma grandeur, c’est parce
que je ne suis pas encore tout à fait maître de mes pensées.
Celles-ci sont encore trop parasitées par des fausses croyances.
Celles-ci sont encore trop parasitées par des fausses croyances.
lundi 5 août 2013
"La troisième voie" Jeshua reçu par Pamela Kribbe
Je partage avec vous le chapitre que je lis en ce moment, tout à fait synchrone avec ce que je vis depuis une dizaine de jours. Quand je l'ai lu la première fois, l'année dernière, je crois, je n'ai pas saisi les choses avec autant de profondeur que maintenant. A cette période, je n'avais pas encore libéré la notion de bien et de mal, au niveau du mental. Je ne pouvais donc pas appliquer ce qui est recommandé. Encore une fois, il n'y a pas à craindre de devenir un monstre si on accepte ces émotions. Nous sommes tous fondamentalement des êtres d'amour et de lumière et c'est quand on accepte son humanité, qu'elle peut fusionner avec le divin intérieur. Apprendre à se connaitre en profondeur amène à aimer mieux, plus sincèrement, à être transparent, intègre, lucide et honnête. L'année dernière, j'avais encore une image très paternaliste du divin, un genre d'humanoïde parfait, brillant, lumineux, totalement éthéré mais le divin est en chaque cellule. Au niveau de la conscience, nous sommes pure énergie, nous sommes sans formes et nous pouvons prendre toutes les formes. Seule celle-ci subsiste, mais la part éphémère, celle qui expérimente la matière est tout aussi divine et sacrée. C'est à travers ce corps que le divin s'expanse, grandit, explore. Il ne peut que nous aimer, nous sommes une part de lui-même, intimement reliés.
Question de perspective
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JosephineWall |
Le
mouvement de l’océan intérieur provoque des remous qui font remonter à la
surface des débris qui n’ont pas eu le temps de se solidifier, et c’est une
bonne chose. Tant que l’énergie bloquée arrive à s’exprimer, c’est qu’elle n’est
pas cristallisée. Ces débris peuvent être des joyaux. Et même si ça peut chambouler, savoir que le mouvement intérieur
est un signe de vie, d’expansion, est toujours rassurant.
Je dois dire que la
semaine a été à l’image des températures élevées et l’air suffoquant illustrait
bien les moments de remontée de ces énergies enfouies bien profondément.
J’ai
bien eu quelques réflexions du style, "jusqu’à quand il va falloir patauger dans
ces mémoires "! Puis l’idée de délivrer des émotions contenues de générations
en générations me ramenait à la joie. Car c’est là et seulement là, que notre
action peut porter ses fruits pour notre famille. Si nous choisissons nos parents c’est parce que nous avons un lien karmique et surtout un immense
amour pour ces âmes qui cheminent près de nous depuis si longtemps.
Cette
fois-ci, fraîcheur oblige, la fenêtre est grande ouverte ! J’ai pris
la décision de laisser le pigeon s’envoler mais pour le moment, il s’approche
doucement de la fenêtre. Merde ! La chatte est à l’autre fenêtre !
Elle regarde abasourdie cet oiseau qui vient de s’envoler sans sortir ! Il
a dû flairer le danger, ce qui est une bonne chose. J’ai fait en sorte de ne
pas l’apprivoiser pour qu’il garde son instinct naturel mais ça n’a pas été
facile. La tentation de le caresser est grande. Mais ça ne serait pas de l’amour,
ça serait de l’appropriation. Il m’enseigne pas mal de choses concernant l’amour,
l’attachement. Dès qu’on sent des affinités avec quelqu’un, on a tendance à
vouloir posséder l’autre, se le garder, l’emprisonner pour ne pas qu’il nous
échappe.
dimanche 4 août 2013
Électrique !
Ce
matin, levée à 5 heures, j’ai couru pour faire un maximum de choses avant que
la chaleur ne soit insupportable. Je suis rentrée du jardin complètement énervée.
Le sentiment de n’avoir le temps de rien faire, d’être obligée de cavaler et arriver
dans un appart salit par la chienne en chaleur m’a fait péter un câble ! Parfois,
je trouve l’incarnation si chiante ! Devoir s’occuper du corps physique
est tout un travail ! J’ai entamé la libération des émotions relatives au
couple, et je sens que cette colère intérieure en est la source. Colère d’être
seule à assumer le quotidien, même si c’est un choix, il est motivé par des peurs,
peur de se faire avoir, peur de devenir esclave, peur d’être trahie, peur d’être
déçue sexuellement...la liste est longue ! Je sais bien que tout est en
moi et que ça résulte certainement d’expériences passées tout comme des gènes
du côté maternel où les histoires d’amour ont été douloureuses. Alors j’ai
laissé la colère s’exprimer sans trop chercher son origine bien que des pistes
soient apparues. Evidemment, la colère vis-à-vis du manque affectif paternel
qui me renvoie directement à celle vis-à-vis de la source qui semblait si
lointaine et distante. Colère d’être née dans la souffrance, dans la densité
lourde de la dualité, colère du sentiment d’abandon lors de la séparation d’avec
la source...
Même si je sais que cette naissance était une magnifique
opportunité de grandir, d’évoluer, d’arriver à une certaine maturité. Peut-être
que j’oublie un peu trop que c’est aussi une danse entre esprit et matière et
que les positionnements de victime/bourreau/sauveur ont imprimés trop de
culpabilité, de sens du devoir, d’obligations, de regrets et d’amertume. Je
laisse venir, monter, sortir.
Peu importe son origine, ce qui compte, c’est qu’elle
soit en moi et qu’elle demande à être vue, reconnue, aimée et libérée. Je
pourrais passer des heures à chercher à trouver son origine mais ça n’aurait
aucun effet guérissant. Ce serait amplifier l’émotion alors qu’il suffit de la laisser
être, de l’accepter pour ce qu’elle est, une masse énergétique qui cherche la
sortie, la lumière. Alors va, ma colère, retourne à la source, je t’autorise à
faire le voyage de retour. Merci pour tout ce que tu m’as appris, pour ton énergie
qui m’a donné l’élan de m’affirmer, dans certaines circonstances.
"La Clarté Intérieure" journée sacrée "18", Par Murielle Robert
samedi 3 août 2013
Ouvrir son coeur...
Depuis trois
jours, je n’ai pas envie d’écrire, ça ne vient pas. Il faut dire que je vais
directement au jardin pour arroser et que je savoure le bien-être qui résulte
du fait de savoir comment laisser les émotions s’exprimer. Le bien-être est
quelque chose de naturel qui devrait être continuel. Nous avons fabriqué tant
de masques, de rôles que nous ne savons plus vraiment vivre. Nous analysons
tout, dès qu’une envie, un désir arrive, nous le censurons, le jugeons, le
rangeons dans des cases bien ou mal, correct, pas correct et du coup, nous nous
contentons de vivre à moitié. Nous passons notre temps à nous frustrer et à
nous censurer. Les enfants, les adolescents ne se posent pas tant de
questions ! Ils vivent tout simplement, répondant à chaque appel de leurs
corps.
Nous
croyons qu’être adultes, c’est être raisonnable. Mais en fait, ça revient à
faire uniquement ce que les autres nous autorisent à faire. Ce que la
télévision nous dicte, ce que nos parents nous ont inculqués comme étant
« moral ». Des règles soit disant de bienséance qui finalement nous
formatent tous. Il faut être poli, ne pas dire ce que l’on pense, sourire et
saluer tout le monde. A quoi bon si ça n’est pas sincère ? C’est comme si
paraître bon et juste allait nous rendre meilleur. Ce n’est qu’en s’aimant
d’abord sans jugement, sans rejeter des parts de soi que l’on peut avoir un
regard neutre puis finalement aimant sur l’entourage.
En ce
moment, comme j’ai découvert que le fait d’accueillir une émotion ne me bouleversait
pas, je vais à la découverte de celles-ci privilégiant le ressenti. C’est un
exercice qui demande de l‘attention et du silence. Ce n’est pas évident de
pouvoir ressentir ce qui vibre en soi, sans commenter, chercher à interpréter,
comprendre, mais c’est pourtant ce qui s’avère être efficace. C’est tellement
intime que ça ne peut pas non plus être vraiment exprimé. Il faut le
vivre.
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