Je partage avec vous le chapitre que je lis en ce moment, tout à fait synchrone avec ce que je vis depuis une dizaine de jours. Quand je l'ai lu la première fois, l'année dernière, je crois, je n'ai pas saisi les choses avec autant de profondeur que maintenant. A cette période, je n'avais pas encore libéré la notion de bien et de mal, au niveau du mental. Je ne pouvais donc pas appliquer ce qui est recommandé. Encore une fois, il n'y a pas à craindre de devenir un monstre si on accepte ces émotions. Nous sommes tous fondamentalement des êtres d'amour et de lumière et c'est quand on accepte son humanité, qu'elle peut fusionner avec le divin intérieur. Apprendre à se connaitre en profondeur amène à aimer mieux, plus sincèrement, à être transparent, intègre, lucide et honnête. L'année dernière, j'avais encore une image très paternaliste du divin, un genre d'humanoïde parfait, brillant, lumineux, totalement éthéré mais le divin est en chaque cellule. Au niveau de la conscience, nous sommes pure énergie, nous sommes sans formes et nous pouvons prendre toutes les formes. Seule celle-ci subsiste, mais la part éphémère, celle qui expérimente la matière est tout aussi divine et sacrée. C'est à travers ce corps que le divin s'expanse, grandit, explore. Il ne peut que nous aimer, nous sommes une part de lui-même, intimement reliés.
"La troisième voie"
Pamela Kribbe transmet Jeshua
Chers
amis,
Je suis
Jeshua. Je suis avec vous. Je me tiens à vos côtés, traversant les obstacles du
temps et de l'espace. Ressentez-moi dans votre cœur. Le fait d'être humain
m'est si familier, avec ses hauts et ses bas. J'ai exploré toute la sphère des
sentiments humains, et dans ce monde d'extrêmes, j'ai finalement trouvé une
voie de sortie, un passage vers une manière différente de considérer les
choses, grâce auquel l'expérience entière d'être un humain se présente sous une
lumière différente, une voie qui crée de la tranquillité et de la paix dans le
cœur.
C'est de
cette voie de sortie, de ce passage que j'aimerais vous parler aujourd'hui.
Beaucoup d'entre vous se trouvent dans un dilemme, un combat interne. Il y a
présente en votre esprit l'idée que vous devriez être meilleurs et autrement
que ce que vous êtes maintenant. Que vous devriez être plus évolués, plus
saints, plus capables de suivre certaines règles, un idéal plus élevé de
vous-mêmes, mais c'est un faux idéal. Toute cette idée de travail sur soi
repose sur l'idée que vous n'êtes pas bien tels que vous êtes, qu'il existe
quelque chose d'autre, que vous avez le pouvoir de vous changer, que vous
maîtrisez le fait d'être humain. C'est une vieille idée, dont vous avez
pleinement fait l'expérience à une époque très reculée.
Cette
idée existait en partie en Atlantide, où vous avez développé le troisième œil,
que vous viviez comme le centre d'observation dans votre tête. À partir de ce
troisième œil, vous pouviez percevoir, et à partir de là aussi, vous vouliez
intervenir pour modeler la vie selon vos désirs. Il y avait en vous une
certaine tendance à la domination, même si cette tendance était aussi inspirée
par votre conception de la vérité. Vous pensiez agir sur la base de principes
supérieurs, et donc que ce que vous faisiez était ''bien'', et il en va
toujours ainsi. Le pouvoir est toujours voilé par des idées que l'on pense être
bonnes. Toute une idéologie est alors bâtie autour d'une telle idée, faisant
d'elle une vision globale qui paraît s'efforcer d'agir pour le bien. Alors
qu'en essence, vous essayez de contrôler la vie en vous et chez les autres.
Le
pouvoir corrompt. Il vous rend étrangers au flot naturel de la vie présent en
tout être humain. Le pouvoir vous donne un concept de malléabilité qui repose
en fait sur une illusion. La vie, comme vous le savez, n'est pas pliable de
cette façon et elle n'est pas déterminée par la raison, ni par la volonté, ni
régie à partir du troisième œil. La vie n' entre pas dans une vision globale ni
un système et ne peut s'organiser selon des processus mentaux.
Pendant
longtemps, vous êtes entrés en lutte contre votre humanité, contre la condition
humaine. De nombreux chemins spirituels reposent sur l'idée que vous devez
travailler sur vous, que vous devez vous élever, et que vous devez vous imposer
un plan d'action qui vous mènera vers une situation idéale. Cependant, cette
idée crée beaucoup de conflit interne. Si vous démarrez avec l'idée de
l'exigence d'un idéal, vous vous imposez des critères que vous savez très bien
ne pas pouvoir atteindre, et vous échouez donc dès le début.
À
présent, ressentez l'énergie de ce mode de pensée : ce que vous vous
infligez, quelle énergie provient de ce besoin d'imposer, de cette quête de
s'améliorer, et du désir d'organiser la vie, vos émotions et vos pensées.
Ressentez l'énergie de cette volonté de contrôler les choses. Est-ce une
énergie d'amour ? Souvent, cette énergie se fait passer pour de l'amour,
pour ce qui est bon et vrai, mais le pouvoir se dissimule toujours ainsi pour
que les gens l'acceptent plus facilement. Le pouvoir ne montre pas son visage
ouvertement. Le pouvoir séduit par la pensée. C'est pourquoi il est préférable
de ne pas penser mais de ressentir ce que ce désir de contrôler la vie vous
fait. Regardez-vous dans votre vie quotidienne, dans le présent, dans votre vie
actuelle. À quelle fréquence vous battez-vous encore contre vous, et
condamnez-vous ce qui monte en vous, ce qui naturellement jaillit et veut
s'exprimer ? Dans cet état de jugement se tient une énergie
critique, une froideur : '' cela ne devrait pas exister, c'est mauvais,
cela doit disparaître''. Ressentez cette énergie. Est-ce qu'elle vous
aide ?
Je veux
maintenant vous amener à une autre manière de vous percevoir. Dans un espace où
le changement a la possibilité de se produire, sans pour autant vous battre,
sans vous malmener d'une main de fer. Pour plus de clarté, laissez-moi vous
donner un exemple : imaginez que quelque chose arrive dans votre vie qui
suscite en vous de la colère, de l'irritation ou quelque soit l'appellation.
Vous pouvez réagir à cette colère de différentes façons. Si vous n'avez pas
l'habitude de réfléchir sur vos émotions, et que vos réactions sont très
primaires, alors il n'y a rien d'autre que de la colère. Vous êtes en colère,
point final. Vous êtes engloutis dedans, et vous vous identifiez à elle. Il
arrive parfois que vous rejetiez la cause de votre colère en-dehors de vous.
Vous projetez le blâme sur quelqu'un d'autre. Quelqu'un a fait quelque chose de
mal et c'est de sa faute si vous vous sentez en colère. Telle est la réaction
la plus primaire. Vous êtes identifiés à votre colère, vous êtes en colère.
Une
autre possibilité est ce que j'appelle la seconde manière de réagir. Vous êtes
en colère et immédiatement, il y a une voix dans votre tête qui dit : ''ceci
ne devrait pas arriver, c'est mauvais, ce n'est pas bon que je me mette en
colère, je dois refouler cela. Il se pourrait que le refoulement de votre
colère vous ait été inculqué au cours de votre éducation religieuse ou
provienne d'une opinion sociale. Par exemple : c'est mieux, plus gentil,
plus honnête moralement de ne pas montrer sa colère aux autres. Le fait qu'il
n'est pas convenable d'exprimer ouvertement la colère s'applique certainement
aux femmes, on pense que ce n'est pas féminin.
Toutes
sortes d'idées transmises vous incitent à juger la colère en vous. Que se
passe-t-il alors ? Il y a de la colère en vous et immédiatement, surgit
une opinion sur elle : ''ce n'est pas permis, c'est mauvais.'' votre
colère devient alors votre part d'ombre car littéralement, elle n'a pas la
permission de venir à la lumière. Elle ne doit pas être vue. Qu'arrive-t-il à
la colère si elle est refoulée de cette façon ? Elle ne disparaît pas,
elle va dans votre dos et vous affecte de différentes manières. Elle peut vous
rendre effrayés et anxieux. Il vous est impossible d'utiliser l'énergie qui se
trouve dans la colère parce que vous ne vous permettez pas de l'utiliser. Il
vous est permis de montrer votre côté gentil et secourable mais pas ce côté
passionné, coléreux, votre aspect rebelle. Par conséquent, la colère se
verrouille et vous pensez être différents des autres à cause de ces sentiments,
il se peut donc que vous commenciez à vous tenir à distance des autres. Dans
tous les cas, cela crée un conflit amer en vous et apparemment entre deux sois,
un soi de lumière et un soi d'ombre. Pendant ce temps, vous êtes prisonniers de
ce jeu pénible et cela vous fait mal, parce que vous ne pouvez pas vous
exprimer. C'est ce jugement qui vous limite.
Devenez-vous
réellement une meilleure personne à cause de cette réaction ? Est-ce que
le refoulement de vos propres émotions va vous conduire à l'idéal d'un être
humain aimant et paisible ? Lorsque je vous décris tout cela, vous voyez
très clairement que ce type de réaction ne fonctionne pas. Cela ne mène pas à
une paix réelle, à un réel équilibre intérieur. Et cependant c'est ce que vous
vous infligez. Très souvent, vous mettez vos émotions sous silence, parce
qu'elles ne sont pas bonnes selon vos codes moraux et vous ne remettez pas en
question ces codes moraux, d'où ils viennent et qui vous les a transmis. Je
vous recommande donc de faire ceci : ne pas y penser mais le ressentir.
Ressentez cette énergie présente dans les jugements dont vous vous
incendiez, avec vos images de ce qui est idéal et ce que ''vous devriez
faire'', qui parfois provient de motivations apparemment très élevées.
Laissez-la exister. Vous ne devenez pas libres en tenant les rênes de vos
émotions et en les refoulant systématiquement.
Il
existe une troisième voie pour faire l'expérience de vos émotions humaines. La
première consistait à vous identifier totalement à elles, comme à la colère
dans le précédent exemple. La seconde était de les laisser s'accumuler, de les
refouler et de les condamner.
La troisième voie consiste à leur permettre d'exister
et à les transcender. C'est ce que fait la conscience. La conscience dont je
parle ne juge pas, c'est un état d'être. Il s'agit d'un mode d'observation créatrice.
Bien, de nombreuses traditions spirituelles disent : soyez conscients de
vous-mêmes et cela suffit. Mais alors vous vous demandez : comment cela se
peut-il ? Comment la simple conscience de moi-même peut-elle changer le
cours de mes émotions ? Il vous faut réaliser que la conscience est très
puissante. C'est beaucoup plus que l'enregistrement passif d'une émotion. La
conscience est une force créatrice intense.
Maintenant,
imaginez une nouvelle fois que quelque chose du monde extérieur suscite en vous
une émotion puissante, de la colère par exemple. Lorsque vous vous en occupez consciemment,
vous l'observez pleinement en vous. Vous n'en faites rien, tandis qu'en même
temps, vous continuez à regarder et à observer. Vous ne vous identifiez plus
avec la colère, vous ne vous y perdez plus, vous permettez juste à la colère
d'être ce qu'elle est.
C'est un état de détachement, mais un détachement qui
revêt une grande force, car tout ce que vous avez appris vous séduit et vous
précipite dans vos humeurs, à l'intérieur de l'émotion de peur ou de colère. Et
pour rendre les choses plus compliquées, vous êtes aussi attirés dans le
jugement à propos de cette colère ou de cette peur. Vous êtes donc attirés de
deux façons et précipités hors de la conscience, l'issue de sortie dont je vous
ai parlé au début, l'issue de sortie qui est le chemin vers la paix intérieure.
Vos modes de gestion habituels des émotions vous tirent hors de ce point
central, hors de cette conscience, et cependant, c'est la seule issue.
C'est seulement
en observant silencieusement la pleine étendue de l'émotion que vous ne devenez
pas inconscients et que vous restez entièrement présents. Vous ne vous laissez
pas engloutir, ni par l'émotion, ni par le jugement à propos de l'émotion. Vous
la regardez en pleine conscience, avec un sentiment de douceur :
''c'est
ainsi que cela est en moi''.
''Je
vois la colère se lever en moi, je la sens circuler dans mon corps''.
''Mon
estomac ou mon cœur réagissent, mes pensées se précipitent pour justifier et
trouver des raisons à mon émotion''.
''Mes pensées me disent que j'ai raison et
que l'autre a tort''.
Tout ce que vous voyez se produit lorsque vous vous
observez, mais vous ne suivez pas ces impressions. Vous ne vous noyez pas
dedans. Vous n'allez pas en-dessous.
C'est cela, la conscience, la clarté
d'esprit.
Et de cette façon, vous amenez au repos les démons dans votre vie :
la peur, la colère, la méfiance. Vous leur donnez de la force lorsque vous vous
identifiez à eux, ou si vous les combattez par votre jugement, de toute façon,
vous les nourrissez. La seule façon de les transcender, c'est de vous élever
au-dessus d'eux, par votre conscience, de ne pas les combattre, mais simplement
de les laisser exister.
Que se
passe-t-il alors pour vous ? La conscience n'est pas quelque chose de
statique. Les choses ne restent pas en l'état. Vous allez remarquer que si vous
ne nourrissez pas l'énergie de l'émotion ni le jugement à son propos, celle-ci
va graduellement se dissiper. En d'autres termes, votre équilibre va se renforcer,
vous allez ressentir davantage de paix et de joie.
S'il n'y a plus de combat
dans votre cœur et dans votre âme, des bulles de joie vont jaillir. Vous posez
sur la vie un regard plus tendre.
Vous voyez et observez le mouvement des
émotions dans votre corps.
Vous observez aussi les pensées qui commencent à
courir dans votre tête, avec un regard doux et tendre.
Sachez que la capacité à
observer sans se faire avaler est quelque chose de très puissant. C'est de cela
dont il est question : c'est l'issue de sortie !
À
présent je veux vous demander de faire l'expérience en cet instant de la
puissance de votre conscience, de l'être à l'état pur, et de la libération qui
s'ensuit et vous permet de ressentir qu'il n'y a rien que vous ayez besoin de
changer en vous. Ressentez la tranquillité et la clarté de cette
conscience : c'est ce que vous êtes réellement.
Mettez de côté tous les
faux jugements. Laissez les émotions circuler, sans les refouler, elles font
partie de vous et certaines ont un message à vous apporter.
Posez-vous la
question si vous avez une émotion dont vous avez peur, une qui vous agace, une
que vous combattez ? Peut-être une qui est devenue taboue ?
Permettez-lui de se présenter à vous, de se montrer sous la forme d'un enfant
ou d'un animal. Il se pourrait que cet enfant s'exprime complètement, voire se
comporte mal. Quoiqu'il arrive, vous devez lui permettre de faire tout ce qu'il
veut et de vous dire ce qu'il ressent. Vous êtes la conscience qui regarde et
dit : ''oui, je veux te voir, je veux entendre ton histoire, exprime-la''.
''Raconte-moi ton histoire, car c'est ta vérité, il se pourrait que ce ne soit
pas la Vérité, mais je veux entendre ton histoire''.
Vivez vos émotions de
cette façon et ne les condamnez pas. Laissez-les venir à vous et vous parler.
Traitez-les avec la tendresse d'une personne âgée et sage, et observez ce
qu'apporte cet enfant ou cet animal. Souvent il y a cachée dans une émotion
négative une pure énergie de vie qui veut émerger, une force vitale qui a été
choquée, à mort par tous les préjugés de l'auto-jugement. Laissez cet enfant ou
cet animal gambader vers vous.
Il va peut-être changer d'apparence maintenant, accueillez-le avec amour.
Il va peut-être changer d'apparence maintenant, accueillez-le avec amour.
La
conscience transforme. C'est l'outil essentiel pour changer, et pourtant, elle
ne veut rien changer. La conscience dit : '' Oui – oui à ce qui
est !'' Elle est réceptive et accepte tout ce qui est, et c'est cela qui
change tout, car elle vous libère. Vous êtes libres maintenant, vous n'êtes
plus à la merci de vos émotions ni de vos jugements sur elles. En les laissant
exister, elles perdent le contrôle sur vous. Bien sûr, il se peut
qu'occasionnellement vous soyez encore vaincus par vos émotions et vos préjugés
– c'est cela, être humain. Essayez de ne pas rester coincés là-dedans et de ne
pas vous punir pour cela : ''bon sang, je n'ai pas atteint la pure
conscience ! Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas...'' ce faisant,
vous commencez à faire rouler à nouveau la balle du jugement. Il vous est
toujours possible de revenir à l'issue de sortie, à la paix, en ne luttant pas
contre vous-mêmes. Observer ce qui est là, et ne pas faire d'erreur : ne
pas se laisser emporter (soit par les émotions, soit par notre jugement sur
elles) est une grande force. Telle est la puissance d'une vraie spiritualité.
La vraie spiritualité n'est pas d'ordre moral, c'est une manière d'être.
© Pamela
Kribbe 2012
Traduction
anglais-français : Christelle Schoettel
Si vous voulez acheter le livre "Vivre selon le cœur", sur Amazon, voici le lien sur lequel vous devez cliquer pour accéder au site de vente:
Encore un peu de pub parce que ces livres sont remplis d'Amour et de Lumière!
En fait la méditation proposée par Jeshua, consiste à jouer l'émotion, à en faire un personnage sincère à jouer, comme le ferait un acteur. Disons plutôt un comédien pour que le ton reste léger! Le pigeon a refusé de rester dans la caisse. La chatte se promène dans l'appart et il est à cinquante centimètres du sol! Mon système anti guano est efficace, c'est plus propre! Une demie heure de proximité ente le pigeon et la chatte et tout va bien!
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr