Enfin,
des nuages, de la fraîcheur ! La nuit a été longue et coupée par l’envie
de faire pipi, quatre fois ! Les reins sont en pleine détoxication et
c’est certainement relié à mon aspect féminin. La recherche d’équilibre
masculin/féminin et la libération de tout ce qui est relatif aux histoires d’amour
doit en être la cause. Il s’agit de nettoyer des mémoires karmiques et
génétiques. Voyons ce qu’en dit Lise Bourbeau. C’est assez large mais je peux
trouver une certaine résonance avec le fait de ne pas se sentir à la hauteur. Il
est vrai que dans une situation où les sentiments sont sollicités, je ne suis
pas du tout à l’aise. Je continue d’interroger mes corps à propos de la déception
amoureuse, de la trahison et libère ce qui est bloqué. C’est un travail purement
ressenti, à l’aveugle, si on peut dire parce que le mental ne saisi pas
vraiment ce qui se passe intérieurement. Quelques indices seulement me motivent
à continuer et la certitude de libérer aussi. Puisqu’il semble que le problème
remonte très loin et qu’il soit partagé par toute une lignée de femmes de ma
famille, je ne suis pas arrivée au bout mais j’ai confiance en la vie, au
processus de guérison par l’accueil des émotions. La colère et le sentiment d’injustice
sont prédominants, la tristesse est aussi présente et les séances d’EFT ont été
un peu modifiées.
La phrase insiste sur le « même si je suis un peu déçue
parce que je voudrais être parfaite, je m’aime infiniment, je m’accepte comme
je suis et je me pardonne. » Je ne lâche pas l’affaire, ça n’est pas le
moment de flancher, de se voiler la face. Je n’amplifie pas le phénomène en y
mettant de la gravité, au contraire, j’essaie d’en faire un jeu. Des scénettes
que je joue au fur et à mesure que se présentent des pensées de rejet de soi,
de peur et de non amour. En prenant du recul sur chaque commentaire intérieur,
je m’en détache.
Super,
les chevaux promis par le propriétaire sont enfin là. Il espère qu’ils mangeront
l’herbe du champ derrière le bâtiment, qui doit faire plus d’un mètre ! Ce
sont des doubles poneys blanc et gris qui viennent de m’offrir la superbe vue d’un
galop majestueux ! Chouette, la vie naturelle sous ma fenêtre ! La
noblesse des équidés est si belle que je sens qu’ils vont m’enseigner pas mal
de choses rien que par leur présence. Allez direction le jardin, la terre, l’ancrage
à la réalité de cette dimension si riche et variée. Le soleil est caché et je
dois dire que ça m’enchante de pouvoir passer la matinée entière dans mon petit
paradis. La chienne toujours en chaleur qui fait couiner les mâles dès qu’elle
sort et le pigeon qui ne veut toujours pas prendre sa liberté, sont autant de
reflets de ce que je vis et là, il est essentiel de ne pas perdre patience ni
de se dévaloriser. J’ai déjà beaucoup progressé concernant l’émotionnel et le côté
sauvage, naturel, en moi.
Prendre le temps d’intégrer, c’est de la tendresse
pour soi-même qui augmente l’amour de soi et c’est la meilleure façon de
progresser, de guérir. J’ai pu voir ces derniers jours, comment le processus de
rejet de soi se mettait en place. Une situation que je ne peux contrôler puisqu’elle
est sentimentale, me plonge dans la panique et l’impuissance, réveillant des
peurs et des mémoires karmiques.
Là, j’ai deux options, la première, c’est de me critiquer,
me dévaloriser, de voir uniquement ce qui cloche. La deuxième, c’est d’amplifier
encore plus l’amour de soi en acceptant la situation comme légitime, comme une
part de ma vérité et d’être à l’écoute des mouvements intérieurs, des pensées
et des émotions. Oui je me répète encore mais c’est essentiel ! J’ai
toujours opté pour la première réaction et agir à
l’inverse demande une grande vigilance que la répétition, le fait de
résumer permet d’intégrer plus facilement du moins au niveau du mental. Un peu
comme le fait de réciter par cœur l’alphabet ou les tables de multiplication. Evidemment
en y ajoutant la conscience, c’est beaucoup plus efficace et durable.
Je
libère aussi la honte de ne pas arriver du premier coup à changer, la pression
à vouloir être la première de la classe ! Mon ego, il n’y a pas de trophée
à gagner, pas de course, pas de compétition, il y a juste à intégrer jusqu’au cœur
des cellules, une nouvelle façon d’être et d’appréhender le monde intérieur et extérieur.
Mon
ego spirituel, toi qui te sens volontaire pour changer le monde, c’est ainsi
que nous y arriverons, à notre échelle, en nous et autour de nous, dans la
petite sphère où nous gravitons.
Allons
communier avec la nature, chers corps et merci de me porter, de me donner l’expression,
l’unicité dans la forme. Soyons unis, dans la tendresse que déverse le cœur de
ce que nous sommes en vérité.
Pouah
comme ça fait trop du bien que le ciel soit couvert ! Je peux enfin me
relaxer. On dirait même que la pluie va tomber. J’ai arrosé léger au cas où. Je
vais peut-être pouvoir aller chercher l’enregistreur que j’ai commandé.
Quatre
heures de jardinage jusqu’à ce que le soleil qui se montre à nouveau, m’invite
à changer d’activité. J’ai désherbé et profité du rythme cool pour regarder en
détail le carré de potiron dans lequel il y a aussi du melon et des balsamines.
J’aime mélanger les variétés de plantes, c’est plus joli et certaines se « marient »
bien entre elles puisqu’elles se protègent mutuellement des parasites.
J’ai cueilli
quelques haricots secs que je vais me faire avec de la salade. Le mélange est
parfait. Je ne suis toujours pas allée chercher de la viande, ça ne me dis
rien. Je fais au feeling pour la nourriture, c’est la meilleure façon d’être en
bonne santé. Puisque je considère que ce qui me fait envie est un appel de mon
corps physique, de mes organes. Il y a certaines envies qui viennent pour
combler un manque mais je ne les censure pas, je dose simplement. Tout est une
question d’équilibre.
J’ai
parlé à mon aspect masculin, ce matin tandis que je désherbais. Je lui ai
demandé de me dire ce qu’il est en vrai, ce qui le caractérise, ce qu’il est à
partir du cœur. Le mot sincérité est venu. J’avoue que je n’ai pas insisté ni
chercher à comprendre, je laisse venir l’inspiration. C’est déjà suffisant à
développer, la sincérité demande de la transparence, de l’honnêteté, de la
connaissance, de la sagesse, c’est la spontanéité mesurée. Il y a aussi de la
force, de l’assurance, le sens de l’affirmation, du courage. Une base de vérité
en est l’origine, l’acceptation de ce qui est tel que c’est, est aussi incluse.
J’ai
fait la liste des libérations à faire en vue de concevoir ce que pourrait être
une relation de couple épanouissante. La peur de la trahison, du rejet, de l’abandon,
du manque. Puis tous les sentiments, les émotions qu’ont pu susciter des histoires
d’amour malheureuses. Le regret, l’amertume, la colère, la tristesse, le
sentiment d’indignité, la dévalorisation, la victimisation, le fatalisme, la
nostalgie. De cette manière, si une de ces sensations se fait sentir, je ne m’affolerais
pas puisque selon mon désir de guérir ma vision du couple, il est logique que
tout ceci apparaisse.
C’est l’heure
de la sieste !
Je me rends compte que j'appelle de plus en plus le masculin intérieur à protéger le féminin sacré qui m'habite. Je demandais l'aide des anges, des guides, de ma présence mais en fait, nous sommes constitués pour être totalement complets, entiers et autonomes. Ce nouveau réflexe me montre que la confiance en ce masculin si mal considéré, commence à venir. Après tout, je peux déjà commencer à lui faire confiance avant de savoir ce qu'ile st réellement. Puisque tout ce qui me constitue est divin et sacré, il me suffit de m'en souvenir. Il faut dire que comme j'utilise des médicaments pour me donner de l'assurance, je renie un peu mon aspect intérieur protecteur, ma puissance personnelle. Je ne donne pas d'espace à ce masculin, il n'a pas vraiment le droit à la parole. Pardon à toi, énergie "yang", je vais apprendre à te faire confiance, à t'écouter.
Le pigeon est face à la fenêtre grande ouverte, il va et vient sans oser se décider. Rien ne presse, prends ton temps Machu Pichu! C'est comme ça que je l'ai baptisé à cause de la ressemblance phonétique du piaillement.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr