jeudi 8 août 2013

Mémoire ancestrale ou projection mentale ?




Un réveil dans la joie de constater que la pluie est enfin tombée ! C’est comme si le féminin sacré avait versé toutes les larmes de son corps, libérant le passé, pardonnant la sauvagerie d’un masculin débridé. Parce qu’il est bien question de cela. Tant que les femmes ne pardonneront pas le comportement abusif des hommes, elles continueront de réparer les dégâts des prédateurs, donnant la vie comme pour remplir le vide laissé par les hommes tombés au combat. Et le masculin intérieur en chaque femme, sera faussé. On ne peut continuer de jouer le jeu de la victime, nourrissant l’avidité masculine, son besoin de pouvoir, en jouant la séduction. Les énergies masculines et féminines ont été si perverties qu’elles ont perdu leur véritable sens, leur essence primordiale. Pardonner ne veut pas dire s’agenouiller, c’est juste une façon de dire stop. Stop au jeu de massacre, stop au jeu de cache-cache, stop au rejet des différences, à la séparation. Homme ou femme, nous sommes tous constitués des deux énergies qui ne s’opposent pas mais s’harmonisent afin de créer la vie. Ce n’est pas en dehors de soi qu’il faille trouver la complétude mais à l’intérieur. Nous nous sommes créés entiers, complets, capables d’autonomie dans tous les domaines de la vie. Nous sommes Humains Divins. En nous, cohabitent des forces que nous maintenons éloignées l’une de l’autre mais en les fusionnant, la paix, la joie, l’amour divin, deviennent notre quotidien. 
Notre désir primordial est de marier le ciel et la terre en nos corps, de réaliser l’unité, de canaliser les énergies père mère dans un équilibre harmonieux afin de nous épanouir telles des fleurs, sur cette planète qui nous porte avec amour.


Une part de notre conscience est déjà dans cette dimension d’amour. Le propos, c’est d’amener cette vérité ici, sur la terre. En accueillant tout ce que nous sommes, nous accomplissons cette mission divine. Chaque parcelle de notre être est accordée avec un royaume, le minéral, le végétal, l’animal, les élémentaux, le ciel, la terre, les océans, l’humain, le divin, tout nous relie amoureusement. Accepter notre côté sauvage, c’est embrasser le monde animal, les éléments. Chaque émotion est l’expression de cette union. Accepter notre chair, la considérer comme un temple sacré, c’est honorer chacune de nos cellules, notre ADN, nos origines, nos différentes incarnations, et par la même, embrasser l’humanité entière. Lorsque nous aimons nos défauts, nous y voyons la perfection divine, ils nous humanisent, nous offre l’humilité de considérer toute vie comme partie intégrante de qui nous sommes. Vouloir appréhender l’amour divin à travers le mental seul ou encore le troisième œil, revient à essayer de décrire le goût de l’eau. L’expérience terrestre est passionnante lorsque l’on comprend que tout ce qui nous constitue nous permet d’accéder à notre divinité.
J’ai longtemps voulu trier ce que je suis et ne laisser apparaître que ce qui me plaisait, ce qui correspondait à l’image que je me faisais d’un être humain. J’ai passé ma vie en boitant, me moquant des hommes qui trébuchent sur leur troisième jambe et rejetant en moi ce qui m’aurait amené la stabilité et la souveraineté. Il a fallu que je pardonne à mon père puis aux hommes qui m’ont fait souffrir pour que je puise me réconcilier avec le masculin intérieur. La mémoire d’une vie Atlante ravivée où je me vois contempler avec stupeur, les dégâts d’une civilisation anéantie par la volonté de contrôler la vie, m’a aidé à comprendre la peur que j’avais du masculin, du guerrier intérieur, de la puissance, du pouvoir. Cette vie où le cœur n’avait pas sa place a laissé de profondes traces de culpabilité, de remords, de vision de cadavres, de destruction qui ont imprégnés mes cellules et m’ont fait rejeté l’idée même de pouvoir. Maintenant qu’une bonne part de la culpabilité est libérée, je peux entrevoir les choses sous un nouveau jour et commencer à appréhender les énergies père mère, d’une façon beaucoup plus juste et aimante. 


Le trauma de l’Atlantide a eu pour effet d’ouvrir le chakra du cœur et de tracer un chemin du côté des victimes pour comprendre à travers la chair, cet aspect du triangle infernal qui confine l’humain dans des rôles, le privant de son essence divine. Mais tout ce vécu, tout ce passé n’était qu’un apprentissage, un moyen de comprendre, de grandir en amour, en sagesse. Après avoir été bourreau, j’ai endossé les rôles de victime puis de sauveur pour finalement me rendre compte que je tournais en rond et que l’expansion naît de l’unité. La violence amène la violence, la victimisation nourri le persécuteur et le jugement, le sauveur occulte le pouvoir de chacun, le divin en chacun et en soi aussi.  
Tout ce parcours évolutif de compréhension arrive à son terme. Il est l’heure d’embrasser tout ce que je suis, de faire la paix avec tous ces jeux de rôles et d’être enfin moi-même, entière, intègre et complète.
La période de révélation amène toutes ces mémoires au grand jour et sans avoir libéré la notion de bien et de mal, elles peuvent être une nouvelle occasion de chute. La chute n’est que l’illusion de la séparation. Quand on se place en son cœur, que l’on considère tout à partir de ce centre, on peut sentir que la vie est UNE, que chaque humain est une étincelle de la source et qu’en cette espace, tout est UN. Tout se rejoint en un soleil, toute vie a éclaté depuis ce feu bouillonnant.
Je m’en vais pour une séance photo, le ciel gris permet à l’appareil de restituer les couleurs telles qu’elles sont en réalité et les gouttes de pluie parent les fleurs de bijoux magnifiques, c’est l’heure idéale pour capter la beauté naturelle.
Alors à toi magnifique masculin sacré, j’envoie tout l’amour de mon être, de ma conscience, et t’invite à remplir la mesure de ta création, à t’exprimer en toute liberté. J’ai confiance en ta pureté et ta tendresse, je veux te connaître, t’aimer, t’honorer afin que le féminin en moi, trouve un compagnon digne de ce nom et que vous puissiez fusionner dans l’amour divin. Que je reconnaisse mon âme jusqu’au cœur de mes cellules, que l’unité soit une réalité effective à chaque instant. Je suis UN, étincelle divine portant la source, amenant la lumière et l’amour divins à s’incarner dans la matière. Je suis TOUT.


En me relisant, je me dis que ce que j’écris ressemble à ce que dis Jeshua et on pourrait m’accuser de plagiat mais ces mots viennent du cœur de la conscience christique et sont une vérité que la lumière intérieure laisse émerger. J’ai fais un peu de ménage sur mon bureau parce que j’ai tendance à entasser les documents, copiant collant, ce qui me parle sans même le lire. Je ne risque pas d’être influencée par ses messages puisque je ne les lis plus dès leur parution. Dans ce tri, j’ai pu constater la résonance avec les messages des êtres de lumière, des extra-terrestres. Tout ce qui est dit confirme ce que je sens, ce qui se révèle à moi et la synchronicité amplifie mon ressenti. Ce qui est intéressant, c’est de constater combien je peux me fier à ma foi, à mon âme, à tout ce qu’elle m’inspire. Mon parcours est le même que des milliers d’êtres qui s’éveillent à leur vérité. Même si la plus grande partie de l’humanité est encore en « sommeil », de plus en plus d’individus s’émancipent et s’accueillent sans conditions, créant la nouvelle terre. Chaque dimension est inscrite en nous, il suffit de s’accorder à la fréquence de l’amour inconditionnel pour accéder aux dimensions au-delà de celle que nous croyons habiter. Ces espaces sont en nous et nous naviguons entre chacun d’eux selon notre ouverture de cœur et de conscience. Parfois, on se sent nauséeux, un peu décalé mais c’est logique, « normal ». Les guérisons profondes que nous réalisons par les prises de conscience qui naissent de l’acceptation, nous chamboulent intérieurement. Tous les signes ou symptômes ne font qu’amplifier la foi et sont à considérer ainsi.
J’ai bien du mal à me décider à bouger ! Je dois aller chercher l’enregistreur commandé depuis début juillet ! La fraîcheur est si rare que j’en profite pour faire du ménage. Le pigeon a pris son envol hier soir et je nettoie tout à fond comme pour tourner la page. J’ai eu un petit pincement au cœur de le voir partir mais ce qui me fait plaisir c’est qu’il soit enfin libre. Il était beau dans cette élévation vers l’autonomie. Je crois que sa dernière leçon, c’est le détachement, le fait de préférer voir quelqu’un qu’on aime, libre et heureux plutôt que de se le garder pour soi.



Des remontées de tristesse née de la culpabilité, me mettent face à la vision que j’ai eue et mon mental qui dit : « mais non, tu hallucines, tu as vue cette scène dans un film et tu as oublié » Le problème, c’est que je ne regarde aucun film que ce soit de science fiction ou de guerre, même dans les étoiles ! Les fameux « star wars » ou « Matrix » dont beaucoup de gens parlent, je ne les ai pas vus. Mon hypersensibilité m’oblige à faire attention aux images que j’imprime et je ne m’inflige rien qui soit violent. Ma propre vie a eu sa dose de misère, de noirceur et je n’ai pas besoin d’aller dans des salles obscures pour voir jusqu’où peut aller l’ignorance humaine. Je connais l’imagination du cerveau humain pour créer des scénarios catastrophe mais ce que j’ai vu est si précis et revient toujours de la même manière que je ne peux douter. C’est accompagné du sentiment d’un immense gâchis, de la stupéfaction face à la destruction qui n’était pas du tout prévue. Comme si cette image était restée gravée pour dire « plus jamais ça ! ». Je vais m’adresser à la culpabilité liée à cette période. Les sensations physiques que je ressens à l’évocation de ce « souvenir », sont un peu la preuve de la réalité de ce vécu. C’est revenu à ma mémoire quand j’ai lu le message de Jeshua, « L’héritage d’Atlantis » et c’est là que l’image est venue. Est-ce mon mental qui l’a créé pour illustrer ce que je lisais ? Honnêtement, je ne crois pas. Il n’y a vraiment pas de quoi se vanter de ce genre de choses. Même si je peux me dire que j’ai adopté cette version pour donner un sens à ma vie, aux souffrances, aux épreuves endurées afin de comprendre l’autre côté, celui de la victime, l’image est la même, nette et appuyée par la nausée.
Bon, c’est l’heure de savoir ! Présence divine, je veux savoir, si cette image est ma vérité ou si c’est une farce du mental, du monde invisible, de mon inconscient...

J’ai eu bien du mal à calmer le mental qui se barrait dans tous les sens. D’ailleurs, le vacarme à l’étage au-dessus était en parfaite résonance ! Apparemment, le dossier est trop sensible puisque je me suis finalement endormie. Je vais devoir libérer certaines émotions avant d’avoir confirmation de ce profond ressenti, assorti de l’image. Vrai ou pas, ce qui compte le plus, c’est l’amour inconditionnel et l’acceptation de ce qui est. Puisque nous créons toutes les expériences possibles et imaginables afin d’en comprendre l’essence. La vidéo qui suit, ramène à l’essentiel, à la réalité de cette période actuelle, dans cette vie. La dernière phrase ne me plait pas trop par sa connotation biblique mais l’ensemble de ce qu’il dit, me correspond tout à fait.

Michaël Brown "Le traitement de émotions" vous devez cliquer sur le lien pour la voir sur YouTube, le programme ne la trouve pas!


Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à conditions d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr