Un réveil
dans la joie de constater que la pluie est enfin tombée ! C’est comme si
le féminin sacré avait versé toutes les larmes de son corps, libérant le passé,
pardonnant la sauvagerie d’un masculin débridé. Parce qu’il est bien question
de cela. Tant que les femmes ne pardonneront pas le comportement abusif des
hommes, elles continueront de réparer les dégâts des prédateurs, donnant la vie
comme pour remplir le vide laissé par les hommes tombés au combat. Et le masculin intérieur en chaque femme, sera faussé. On ne peut
continuer de jouer le jeu de la victime, nourrissant l’avidité masculine, son
besoin de pouvoir, en jouant la séduction. Les énergies masculines et féminines
ont été si perverties qu’elles ont perdu leur véritable sens, leur essence
primordiale. Pardonner ne veut pas dire s’agenouiller, c’est juste une façon de
dire stop. Stop au jeu de massacre, stop au jeu de cache-cache, stop au rejet
des différences, à la séparation. Homme ou femme, nous sommes tous constitués
des deux énergies qui ne s’opposent pas mais s’harmonisent afin de créer la vie.
Ce n’est pas en dehors de soi qu’il faille trouver la complétude mais à l’intérieur.
Nous nous sommes créés entiers, complets, capables d’autonomie dans tous les
domaines de la vie. Nous sommes Humains Divins. En nous, cohabitent des forces
que nous maintenons éloignées l’une de l’autre mais en les fusionnant, la paix,
la joie, l’amour divin, deviennent notre quotidien.
Notre
désir primordial est de marier le ciel et la terre en nos corps, de réaliser l’unité,
de canaliser les énergies père mère dans un équilibre harmonieux afin de nous
épanouir telles des fleurs, sur cette planète qui nous porte avec amour.
Une part
de notre conscience est déjà dans cette dimension d’amour. Le propos, c’est d’amener
cette vérité ici, sur la terre. En accueillant tout ce que nous sommes, nous
accomplissons cette mission divine. Chaque parcelle de notre être est accordée
avec un royaume, le minéral, le végétal, l’animal, les élémentaux, le ciel, la
terre, les océans, l’humain, le divin, tout nous relie amoureusement. Accepter
notre côté sauvage, c’est embrasser le monde animal, les éléments. Chaque
émotion est l’expression de cette union. Accepter notre chair, la considérer
comme un temple sacré, c’est honorer chacune de nos cellules, notre ADN, nos
origines, nos différentes incarnations, et par la même, embrasser l’humanité
entière. Lorsque nous aimons nos défauts, nous y voyons la perfection divine,
ils nous humanisent, nous offre l’humilité de considérer toute vie comme partie
intégrante de qui nous sommes. Vouloir appréhender l’amour divin à travers le
mental seul ou encore le troisième œil, revient à essayer de décrire le goût de
l’eau. L’expérience terrestre est passionnante lorsque l’on comprend que tout
ce qui nous constitue nous permet d’accéder à notre divinité.
J’ai
longtemps voulu trier ce que je suis et ne laisser apparaître que ce qui me
plaisait, ce qui correspondait à l’image que je me faisais d’un être humain. J’ai
passé ma vie en boitant, me moquant des hommes qui trébuchent sur leur
troisième jambe et rejetant en moi ce qui m’aurait amené la stabilité et la
souveraineté. Il a fallu que je pardonne à mon père puis aux hommes qui m’ont
fait souffrir pour que je puise me réconcilier avec le masculin intérieur. La
mémoire d’une vie Atlante ravivée où je me vois contempler avec stupeur, les dégâts d’une
civilisation anéantie par la volonté de contrôler la vie, m’a aidé à comprendre
la peur que j’avais du masculin, du guerrier intérieur, de la puissance, du
pouvoir. Cette vie où le cœur n’avait pas sa place a laissé de profondes traces
de culpabilité, de remords, de vision de cadavres, de destruction qui ont
imprégnés mes cellules et m’ont fait rejeté l’idée même de pouvoir. Maintenant
qu’une bonne part de la culpabilité est libérée, je peux entrevoir les choses
sous un nouveau jour et commencer à appréhender les énergies père mère, d’une
façon beaucoup plus juste et aimante.
Le trauma de l’Atlantide a eu pour effet d’ouvrir
le chakra du cœur et de tracer un chemin du côté des victimes pour comprendre à
travers la chair, cet aspect du triangle infernal qui confine l’humain dans des
rôles, le privant de son essence divine. Mais tout ce vécu, tout ce passé n’était
qu’un apprentissage, un moyen de comprendre, de grandir en amour, en sagesse. Après
avoir été bourreau, j’ai endossé les rôles de victime puis de sauveur pour
finalement me rendre compte que je tournais en rond et que l’expansion naît de
l’unité. La violence amène la violence, la victimisation nourri le persécuteur
et le jugement, le sauveur occulte le pouvoir de chacun, le divin en chacun et
en soi aussi.
Tout ce
parcours évolutif de compréhension arrive à son terme. Il est l’heure d’embrasser
tout ce que je suis, de faire la paix avec tous ces jeux de rôles et d’être
enfin moi-même, entière, intègre et complète.
La
période de révélation amène toutes ces mémoires au grand jour et sans avoir
libéré la notion de bien et de mal, elles peuvent être une nouvelle occasion de
chute. La chute n’est que l’illusion de la séparation. Quand on se place en son
cœur, que l’on considère tout à partir de ce centre, on peut sentir que la vie
est UNE, que chaque humain est une étincelle de la source et qu’en cette
espace, tout est UN. Tout se rejoint en un soleil, toute vie a éclaté depuis ce
feu bouillonnant.
Je m’en
vais pour une séance photo, le ciel gris permet à l’appareil de restituer les
couleurs telles qu’elles sont en réalité et les gouttes de pluie parent les fleurs
de bijoux magnifiques, c’est l’heure idéale pour capter la beauté naturelle.
Alors à
toi magnifique masculin sacré, j’envoie tout l’amour de mon être, de ma conscience,
et t’invite à remplir la mesure de ta création, à t’exprimer en toute liberté. J’ai
confiance en ta pureté et ta tendresse, je veux te connaître, t’aimer, t’honorer
afin que le féminin en moi, trouve un compagnon digne de ce nom et que vous
puissiez fusionner dans l’amour divin. Que je reconnaisse mon âme jusqu’au cœur
de mes cellules, que l’unité soit une réalité effective à chaque instant. Je
suis UN, étincelle divine portant la source, amenant la lumière et l’amour
divins à s’incarner dans la matière. Je suis TOUT.
En me
relisant, je me dis que ce que j’écris ressemble à ce que dis Jeshua et on pourrait
m’accuser de plagiat mais ces mots viennent du cœur de la conscience christique
et sont une vérité que la lumière intérieure laisse émerger. J’ai fais un peu de
ménage sur mon bureau parce que j’ai tendance à entasser les documents, copiant
collant, ce qui me parle sans même le lire. Je ne risque pas d’être influencée
par ses messages puisque je ne les lis plus dès leur parution. Dans ce tri, j’ai
pu constater la résonance avec les messages des êtres de lumière, des
extra-terrestres. Tout ce qui est dit confirme ce que je sens, ce qui se révèle
à moi et la synchronicité amplifie mon ressenti. Ce qui est intéressant, c’est
de constater combien je peux me fier à ma foi, à mon âme, à tout ce qu’elle m’inspire.
Mon parcours est le même que des milliers d’êtres qui s’éveillent à leur
vérité. Même si la plus grande partie de l’humanité est encore en « sommeil »,
de plus en plus d’individus s’émancipent et s’accueillent sans conditions,
créant la nouvelle terre. Chaque dimension est inscrite en nous, il suffit de s’accorder
à la fréquence de l’amour inconditionnel pour accéder aux dimensions au-delà de
celle que nous croyons habiter. Ces espaces sont en nous et nous naviguons
entre chacun d’eux selon notre ouverture de cœur et de conscience. Parfois, on
se sent nauséeux, un peu décalé mais c’est logique, « normal ». Les
guérisons profondes que nous réalisons par les prises de conscience qui
naissent de l’acceptation, nous chamboulent intérieurement. Tous les signes ou
symptômes ne font qu’amplifier la foi et sont à considérer ainsi.
J’ai
bien du mal à me décider à bouger ! Je dois aller chercher l’enregistreur
commandé depuis début juillet ! La fraîcheur est si rare que j’en profite
pour faire du ménage. Le pigeon a pris son envol hier soir et je nettoie tout à
fond comme pour tourner la page. J’ai eu un petit pincement au cœur de le voir
partir mais ce qui me fait plaisir c’est qu’il soit enfin libre. Il était beau
dans cette élévation vers l’autonomie. Je crois que sa dernière leçon, c’est le
détachement, le fait de préférer voir quelqu’un qu’on aime, libre et heureux
plutôt que de se le garder pour soi.
Des remontées de tristesse née de la culpabilité,
me mettent face à la vision que j’ai eue et mon mental qui dit : « mais
non, tu hallucines, tu as vue cette scène dans un film et tu as oublié »
Le problème, c’est que je ne regarde aucun film que ce soit de science fiction
ou de guerre, même dans les étoiles ! Les fameux « star wars »
ou « Matrix » dont beaucoup de gens parlent, je ne les ai pas vus. Mon
hypersensibilité m’oblige à faire attention aux images que j’imprime et je ne m’inflige
rien qui soit violent. Ma propre vie a eu sa dose de misère, de noirceur et je
n’ai pas besoin d’aller dans des salles obscures pour voir jusqu’où peut aller
l’ignorance humaine. Je connais l’imagination du cerveau humain pour créer des
scénarios catastrophe mais ce que j’ai vu est si précis et revient toujours de
la même manière que je ne peux douter. C’est accompagné du sentiment d’un
immense gâchis, de la stupéfaction face à la destruction qui n’était pas du
tout prévue. Comme si cette image était restée gravée pour dire « plus
jamais ça ! ». Je vais m’adresser à la culpabilité liée à cette
période. Les sensations physiques que je ressens à l’évocation de ce « souvenir »,
sont un peu la preuve de la réalité de ce vécu. C’est revenu à ma mémoire quand
j’ai lu le message de Jeshua, « L’héritage d’Atlantis » et c’est là
que l’image est venue. Est-ce mon mental qui l’a créé pour illustrer ce que je
lisais ? Honnêtement, je ne crois pas. Il n’y a vraiment pas de quoi se
vanter de ce genre de choses. Même si je peux me dire que j’ai adopté cette
version pour donner un sens à ma vie, aux souffrances, aux épreuves endurées
afin de comprendre l’autre côté, celui de la victime, l’image est la même,
nette et appuyée par la nausée.
Bon, c’est
l’heure de savoir ! Présence divine, je veux savoir, si cette image est ma
vérité ou si c’est une farce du mental, du monde invisible, de mon
inconscient...
J’ai eu
bien du mal à calmer le mental qui se barrait dans tous les sens. D’ailleurs,
le vacarme à l’étage au-dessus était en parfaite résonance ! Apparemment,
le dossier est trop sensible puisque je me suis finalement endormie. Je vais devoir libérer certaines émotions avant d’avoir
confirmation de ce profond ressenti, assorti de l’image. Vrai ou pas, ce qui
compte le plus, c’est l’amour inconditionnel et l’acceptation de ce qui est. Puisque
nous créons toutes les expériences possibles et imaginables afin d’en
comprendre l’essence. La vidéo qui suit, ramène à l’essentiel, à la réalité de
cette période actuelle, dans cette vie. La dernière phrase ne me plait pas trop
par sa connotation biblique mais l’ensemble de ce qu’il dit, me correspond tout
à fait.
Michaël Brown "Le traitement de émotions" vous devez cliquer sur le lien pour la voir sur YouTube, le programme ne la trouve pas!