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"Just channelling, facebook" |
Ce
matin, bien que je me sois levée tôt, je ne me sens pas très inspirée à écrire.
Je libère beaucoup d’émotions douloureuses relatives aux relations que j’ai
avec mes frères et sœurs humains. Un sentiment d’être en décalage avec mon
temps. Je pensais que celui-ci était le résultat de mes traumas de l’enfance mais
plus ça va et plus je me dis que d’être sincère et intègre, n’est pas toujours
bien compris.
Je ne me
positionne pas en victime, je ne fais que constater un fait bien réel. L’humain
aime à être flatté et considère souvent l’autre comme un objet qui lui
permettra de "gagner" quelque chose. De l’estime de soi, de la
grandeur, du bien-être, nés de la comparaison. C’est un vol énergétique
permanent maquillé par des formules de politesse. « Parlez moi de moi, y’a
qu’ça qui m’intéresse », chantait je ne sais plus qui.
Dans un
dialogue, il n’est pas question d’échange ni d’écoute mais chacun cherche à
entendre ce qui lui fera du bien et prépare les phrases qui vont le valoriser
plutôt que d’écouter simplement ce que dit l’autre. Vouloir avoir raison est ce
qui motive chacun dans les conversations.
La
sincérité, la simplicité et l’honnêteté sont rarement au rendez-vous.
C’est
dans les situations de crise collective, les catastrophes écologiques, les
périodes d’après guerre, les accidents nucléaire, les licenciements de masse,
que l’humain retrouve sa véritable nature et laisse parler son cœur. Il en est de même au niveau individuel. C'est quand un humain se retrouve à la rue, qu'il trouve le trésor caché en son coeur.
Comme s’il
fallait attendre d’être malheureux, dépouillé de tout pour être dans l’empathie,
l’échange vrai, l'honnêteté vis à vis de soi et de l'autre.