lundi 6 mai 2013

Encore une méditation dans l'extase!




Je suis encore toute chose ! La méditation, enfin le moment de repos m’a encore amené à vivre un genre d’orgasme sans partenaire, sans aucune action de ma part, ni physique, ni mentale, sans attente, dans un état entre veille et sommeil. C’était jouissif. Une phrase des évangiles m’est venue. Ou plutôt un mot a fait « tilt »: « l’époux ». Il est question de noces célestes, de mariage mystique. 
Pourquoi évoquer la venue du christ en ces termes ? Il me semble que c’est très lié au désir d’union des polarités et que celle-ci provoque un état proche de l’orgasme, de l’extase. Toute drogue devient obsolète! 
Je commence à me demander si les églises n’ont pas volontairement diabolisé la sexualité pour nous empêcher de connaître la fusion, la complétude. Cet état donne une puissance telle, une libération totale qui rend tout ce qui est extérieur totalement désuet. Les conflits, l'influence extérieure, le regard des autres me glissent dessus! 
Selon Freud, je le sais de Coluche, (lol), le monde aurait deux problèmes principaux, l’argent et le sexe !
On peut voir que la sexualité et très liée au pouvoir dans le monde et que le comportement humain est régit par ce besoin vital, naturel. Celui qui est dépendant du sexe, devient un objet facilement manipulable. En cela, la femme possède un pouvoir immense et en joue depuis bien longtemps. Des hommes, les proxénètes, savent très bien cela et en vivent. Les pays aux mœurs moyenâgeuses, brident, musèlent, voilent les femmes pour tenter de contrôler leur pouvoir de séduction. La compréhension distorsionnée de la sexualité fausse tout. Comprendre et guérir cette vision permet de trouver l’équilibre intérieur et la complétude.


Ce que je vis n’a rien d’exceptionnel, c’est le résultat du profond désir de vouloir unifier tout ce que je suis, les énergies masculines et féminines, le cœur et l’ego, l’ombre et la lumière. 
Le premier bénéfice de cette façon de considérer les choses, c’est la paix intérieure. 
Le second, c’est la délivrance de la dépendance affective, donc la liberté et le septième ciel, ou le plaisir généré par le mariage des contraires. Moi qui prends des cachets pour ne pas dépendre d’un homme au niveau affectif et sexuel, cette découverte m’en libère aussi. je pense que j'ai trouvé le moyen de m'en délivrer définitivement!

Comme je l’ai déjà dit, l’énergie sexuelle est la pulsion de vie, la puissance créatrice. Il n’est pas vraiment question de la contrôler mais plus de l’assumer. D’accepter que l’on puisse avoir du désir, ne pas considérer cela comme quelque chose de "sale". Ce n’est pas parce que le monde le vie n’importe comment qu’il faille s’en priver. Je pense que les jeunes sont moins englués dans la culpabilité que ma génération. Libérer les fausses croyances reliées à la sexualité, est essentiel.
Même si on se dit libéré sexuellement, ça n’est pas tout à fait vrai. Est-on capable de le vivre naturellement, sans tabou, sans culpabilité, d'en parler ouvertement ?
Acheter des sex-toys n’est pas non plus un signe de libération sexuelle bien que ça constitue une forme de dé-diabolisation, ce n’est pas la solution. 
Le corps physique n’est pas un objet de plaisir. Il est un temple sacré. 
Tant qu’on vit la sexualité entre adultes consentants et respectueux, il n’y a pas de problème ni de limite à l’expérience. Là où c’est destructeur c’est quand les partenaires se traitent comme des choses. Les dégâts sont considérables au niveau de l’amour et du respect de soi. La confiance en soi s’en trouve sérieusement affectée et c’est la dégringolade dans la déprime. Il vaut mieux satisfaire seul son besoin plutôt que de s’embarquer dans une histoire abusive à deux. La masturbation en soi n’est pas non plus quelque chose de mal et elle possède même des vertus thérapeutiques, sécrétion d’endorphines, de mélatonine, des hormones antidépressives et relaxantes. Là encore c'est une question de dosage. C’est quand ça devient compulsif que ça crée des problèmes. Une dépendance s’en suit et ça devient l’esclavage où les corps, mental, émotionnel et physique sont bafoués. Ce qui amène un déséquilibre, une forme de culpabilité qui n’est pas forcément le fruit de l’éducation mais la connaissance intime que nous abusons de nous-mêmes, que nous nous maltraitons.

Perso, à l’adolescence, je n’avais aucun tabou, au début. L’inceste n’a pas tué mon désir, heureusement ! Le fait de m’évader mentalement pendant que ça se passait m’a un peu protégée et consciemment, ma libido est restée intacte. Puis, peu à peu, au fil de mes expériences, devant l’attitude des hommes, leur maladresse, j’ai eu besoin de prendre des produits pour continuer d’oser vivre librement cet aspect de la vie. Une femme libre et sans tabou est vite considérée comme une s... 
Il y a tant de frustration et d’incompréhension de cette belle énergie pure, que tout est désacralisé. C’est un commerce où les femmes sont les marchandises, les objets de plaisir des hommes. Les hommes comme les femmes, sont finalement manipulés dans cette histoire, cette façon de concevoir ce qui à la base, est l’expression de l’unité père mère. 


Les hommes passent leur temps à chercher à assouvir leur besoin sexuel et fondent leur vie là-dessus. Ils se veulent compétitifs pour avoir un compte en banque fourni, fantasment sur les footballeurs qui peuvent se payer des "canons à forte poitrine"...
Ils vont dépenser des fortunes pour s’acheter les voitures derniers modèle afin d’afficher leur pouvoir et d’attirer à eux les plus belles femmes.
Tout est totalement perverti, réduisant les humains à l’esclavage.

Maintenant que j’ai accès à mes vies antérieures et connaissance du passé par les canalisations de Paméla Kribbe, il apparaît que nous avons tous participé à ce « massacre ». Les hommes et les femmes ont joué tour à tour les rôles de dominant/dominé.Et au cours de nos nombreuses incarnations, nous avons pu expérimenter les rôles de victimes, bourreaux et sauveurs.
Le dialogue avec les personnages que j’ai incarné m’a permis de libérer des vieilles croyances, des serments, des vœux qui m’empêchaient d’avoir une vision claire à ce sujet.
Pour guérir cette vision, le pardon à soi-même et aux autres est essentiel. Chacun doit guérir les blessures relatives à l’incompréhension de cette énergie divine, intérieurement. Pour cette raison, l’appel à l’unification intérieure est d’un grand secours. La nécessité de redevenir enfant est aussi justifiée concernant la sexualité. 
Reconsidérer cet aspect essentiel de la vie de façon innocente me semble être la base. Libérer les souffrances liées au vécu et la culpabilité, tout comme la notion de bien et de mal est primordial.
Chaque individu doit faire un "travail" de reconnexion à l’énergie sexuelle afin d’y mettre la lumière divine pour la voir ce façon neutre. Plusieurs méthodes peuvent être appliquées. La connaissance sans honte ni tabou, de son propre corps physique, la réconciliation avec chaque partie du corps, le dialogue avec celui-ci...
Le respect par l’attention et l’écoute de ses propres besoins, nourriture instinctive, sommeil quand c’est nécessaire...
Bien que ça paraisse simpliste, c’est la base ! Je ne parle pas ici d’un régime alimentaire spécial mais de manger à l’instinct. C’est ce que je fais depuis que j’ai accepté l’idée de me nourrir et mon corps physique se porte très bien. Bien sûr, il y a eu à libérer les mémoires cellulaires, les schémas de pensée qui créent des maladies, le jugement de soi, la culpabilité, le sentiment d’indignité...
Manger à l’instinct signifie de manger ce qui nous fait envie. Le corps physique sait très bien ce dont il a besoin et parle par l’intermédiaire au travers des sens, la vue l'odorat,  inspirant des goûts. Il est clair que le mental va aussi réclamer ce dont il a besoin. Pour résumer, l’équilibre est aussi nécessaire. Si on a une envie irrépressible de sucre, bien souvent ça cache un besoin affectif non comblé. Mais, si la culpabilité ne s’en mêle pas et qu’on assouvit cette envie de sucre, le corps nous dira, par un écœurement que ça n’est pas lui qui l’a demandé mais une peur en nous. 
Pour ces raisons, apprendre à écouter son corps physique, ces messages, est important. Puisqu’il est le véhicule de nôtre âme, il est un partenaire essentiel dans l’incarnation.



Les émotions aussi nous renseignent sur notre état d’être et les refouler est un tort. Les regarder en face, savoir les laisser s’extérioriser sans culpabilité, ramène un certain équilibre émotionnel qui déjà apporte la santé et nous permet d’être capables de gérer les pulsions sexuelles.
Puisque les relations hommes femmes sont le terrain où se manifestent nos émotions profondes, de façon amplifiée, les connaître et les interpréter, permet de ne pas en être la proie.
Quand on arrive à gérer ses pulsions sexuelles, on est libéré de tout besoin. On ne craint plus la dépendance affective. Celle-ci étant amplifiée par les réactions chimiques secrétées lors de « l’accouplement », une accoutumance physique s’ajoute à la dimension psychologique et affective. On est libéré du jeu de séduction qui nous enferme dans le triangle victime, bourreau, sauveur.

Le mariage que l’on prétend être la concrétisation de l’amour n’est ni plus ni moins qu’un deal où la femme promet à l’homme de lui fournir ses besoins sexuels, l’entretien de la maison commune et de tout ce qui a trait au corps physique et l’homme promet d’assumer les besoins vitaux de la femme, le toit, la nourriture, les fringues... C’est une forme de prostitution officialisée, pas toujours consciente que les églises où les institutions habillent de blanc comme pour rendre pur cet acte qui n’a rien à voir avec l’amour.
L’amour n’emprisonne pas, il ne se contient pas, il ne promet rien, il s’exprime librement, il épanoui et ne se limite pas à un acte sexuel bâclé. Au niveau psychologique et affectif, l’homme cherche une mère et la femme un père.
Heureusement il est des couples honnêtes avec eux-mêmes, sincères et respectueux, disons plutôt conscients où chacun s’assume individuellement, prends en charge son monde intérieur sans attendre que l’autre le rende heureux, mais ils sont rares. 
C’est ce modèle qui selon ce que je crois peut sublimer la relation en respectant la liberté de chacun. Il n’est pas besoin de se jurer fidélité quand chacun est comblé. De même que quand le désir s’en va, la séparation s’impose naturellement et aucun ne se sent lésé, abandonné puisqu’il est avant tout un être complet, entier. A ce propos je publierais le message de Jeshua que je suis justement en train de lire


Comme d’habitude, j’affirme quelque chose dès que je l’expérimente. Mais l’heure n’est plus à prendre du recul sur des années, nous avons eu des quantités de vies pour comprendre, apprendre et expérimenter. Nous sommes arrivés à maturité dans notre apprentissage et quand on saisi que tout conflit vient de l’idée de séparation, en réalisant l’unité de tout ce que l’on croyait opposé, on passe dans une dimension où la dualité devient une complémentarité, une énergie puissante, la vie éternelle, elle-même.

Bon, je vais manger mes patates ! J’ai fait une cure de plus de trois mois ! Répondant à mon envie, sans culpabiliser, sans me dire ça craint, ça n’est pas varié, les médecins disent qu’il faut manger équilibré...
Moi, j’écoute mon corps et s’il a envie de patates, je les lui donne. Manger à l’instinct, c’est utilisé ses sens pour choisir ce que l’on va manger. Quand la vue, l’odorat, sont sollicités en faisant les courses, il y a peu de chance de se tromper. 
Mon instinct est confirmé par la lecture d’un article trouvé sur la presse galactique, qui parle de la glande pinéale ou troisième œil dont la vision serait limitée par un surplus de fluorure. Un des moyens de limiter la calcification due à l’excès de fluorure, c’est de manger des patates !
J’ai faim ! Ces quelques mots insignifiants pour la majorité des gens, sont une victoire sur ma propre vie. Le signe que j’ai pu transcender les pulsions de mort de l’anorexie. Passer outre les vœux de privation, le rejet du corps physique, de l’aspect matériel de la vie, contracté dans d’autres incarnations. L’acceptation du plaisir charnel, lié au sens...Une guérison profonde !

Je reviens du jardin où j’ai cueilli les fraises avec le gamin du quartier. On a bien rigolé et par le simple fait d’avoir pu passer un moment agréable avec lui, sans qu’il ne s’énerve et fasse l’idiot, me montre combien je progresse dans l’attention et le soin portés à mon enfant intérieur. C’est tellement agréable de pouvoir constater enfin le fruit de son "travail" intérieur, dans la réalité extérieure que ça m’encourage encore plus à continuer sur ma voie. On s’est partagé la cueillette.

Photos de bouquets confectionnés l'année dernière avec les fleurs cassées ou en fin de floraison. J'ai choisi d'illustrer mes propos avec ces bouquets parce que les fleurs représentent la complétude masculin féminin puisqu'elles portent en elles le pistil et les étamines ce qui je pense leur donne le pouvoir de s'épanouir en beauté!