mardi 7 mai 2013

Renaissance



Réveil difficile après une nuit mouvementée. Je n’ai pas de souvenir mais le lit en vrac me laisse penser que j’ai beaucoup bougé. Je repense à l’expérience spéciale vécue hier et samedi dernier et je n’en reviens toujours pas d’être arrivée à me libérer de beaucoup de chaînes invisibles mais néanmoins bien réelles. Je n’ai aucun doute quant à la cause de tout ceci. C’est bien le fait de chercher à réunir tout ce que je suis, à libérer tranquillement mais sûrement le concept bien/mal qui m’apparaît de plus en plus comme la cause de tous les "malheurs" individuels et collectif. 
L’illusion de la séparation dont beaucoup de messagers parlent, est une réalité. 
Je ne peux qu’en témoigner puisque le parcours de découverte de soi et des vérités universelles, est un chemin qui se vit intérieurement et intimement. Je ne peux que vous encourager à en faire l’expérience par vous-mêmes. Toute vérité se vit en soi, entre l’humain et le divin qui se réunifient quand on lâche prise, quand on abandonne toute idée de séparation intérieure. 
Quand on laisse tomber les concepts véhiculés par la société, l’éducation, logés dans l’inconscient, qu’on sors de l’interprétation de la vie à partir d’un positionnement de victime, de bourreau ou de sauveur. 
Le symbole du plexus solaire est un triangle tourné vers le bas qui à mon sens signifie l’enfermement d’une vision basée sur l’ego où chaque pointe représente un des rôles qui maintient dans une vision dualiste de la vie. Il est aussi celui de la relation à la terre mère, le besoin d’ancrage. 
Là encore, il porte en lui tout un potentiel qui peut être limitant ou épanouissant.

Son association avec le chakra du cœur est symbolisé par les deux triangles inversés qui figurent l’équilibre vécu quand on réalise cette fusion dans le non jugement. Il en résulte un équilibre qui amène la paix et permet à l’énergie de vie, d’amour inconditionnel de se diffuser librement, donc facilement, sur tous les corps, dans toutes les directions du temps et de l’espace.
L’expérience d’être un humain divin sur terre prend tout son sens dès lors que l’on arrive à unifier tout ce qui en nous, peut sembler contraire voire opposé. L’humain divin est un complexe de plusieurs plans subtils qui une fois unifiés, ou sur la même longueur d’onde, amène puissance, liberté, confiance en soi et en la vie. C’est ce contexte idéal qui permet la réalisation de tous les potentiels. 
Le pouvoir ne peut être utilisé sans sagesse. C’est ce que beaucoup, dont je fais partie, ont expérimenté au cours des siècles, très souvent à leur dépends puisque même s’ils n’en ont pas subi les conséquences, ils se sont fabriqué un lourd karma. 
L’heure n’est plus à l’expérimentation, à la manipulation abusive de l’énergie mais à la fusion. La souveraineté se trouve dans la maitrise des énergies, dans la capacité à la canaliser et à la faire rayonner sur tous ses corps. En trouvant la source d’amour divin en soi, ou plutôt en considérant que le divin est en chaque parcelle de vie qui nous constitue, on se libère de toute dépendance qui finalement constitue un vol énergétique réciproque. Nous avons tout en nous pour être autonome et ne pas avoir à vampiriser qui que ce soit par la victimisation, la violence ou tout autre forme.



C’est quand on fusionne le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière, le cœur et l’ego...que l’on trouve la complétude intérieure qui se reflète à l’extérieur.
Tant qu’on se refuse cette alchimie, on se prive de son plus grand potentiel, de l’amour et la lumière qui sont une nourriture pour tous les corps qui rend la nourriture terrestre totalement obsolète. Il en résulte tout un tas de réaction chimiques internes qui amènent l’autonomie affective, qui libère de toutes chaînes, de toutes illusions. 
Le troisième œil retrouve son plein potentiel et tout devient limpide. Même si les sens et les mots sont faibles pour comprendre et décrire ce qui se passe, la compréhension au niveau du cœur amène une douce assurance.
J’ai pensé hier, à la mort, avant de faire ma sieste ou relaxation. Des pointes au cœur m’ont amenées à me dire que j’étais fragile au niveau des artères puisque j’ai dû être opérée pour une pause de Stains et j’ai commencé à flipper. 
Puis j’ai réinterprété les choses à partir de la foi, des lois universelles et du principe de guérison qui découle de la libre circulation énergétique. Dans cette perspective, selon Lise Bourbeau, il s’agit pour résumer, d’un manque de joie de vivre. Donc, à chaque signe qui serait interprété par la médecine comme un risque d’accident cardio-vasculaire, je focalise mon attention sur le besoin de faire circuler la joie. J’ai choisi d’associer la douleur au cœur, à son ouverture. Je me suis donc saisie de tous les aspects positifs dans mon chemin spirituelle, la progression évidente et j'ai laissé tomber la cogitation inutile et vénéneuse, plaçant ma totale confiance en la vie, mon âme, le choix pertinent de cette incarnation et la certitude d’avoir encore quelque chose à faire ici. J’ai évidemment commencé à dire à mon aspect divin, que je serais peinée de partir au moment où ça commence à devenir intéressant, amusant. Jusqu’au moment où je me suis dit que si l’heure était venue, c’est que ce serait pour vivre quelque chose de meilleur dans une prochaine vie. J’ai résisté un moment à l’idée d‘avoir à revenir, recommencer le parcours d’une vie, avant de m’abandonner, d’accepter que ça puisse être aujourd’hui. 
Je pense que ce lâcher prise a grandement favorisé l’alchimie qui s’en est suivie.   
De même que le fait de ne rien attendre. 
Le problème avec l’attente c’est qu’elle active le mental qui va projeter, se faire une image de la chose espérée et ainsi limiter la manifestation de celle-ci. Puisque par principe, quand nous voulons être éclairé c’est parce que quelque chose n’est pas clair pour nous, ce qui veut dire que le mental n’a pas la solution. Il ne peut donc pas imaginer la réalité de ce qui sera reçu. Tout comme il aura des difficultés à exprimer ce qui a été révélé.
Le lâcher prise peut être considéré comme un abandon, une totale confiance en la vie, en soi, en la totalité de l’être. Cela nécessite de changer son regard sur l’autorité, le divin en soi. 
Comme je l’ai déjà dit, le couple humain divin fonctionne en association, en partenariat, à égalité. 


Ce qui rend la vie difficile, c’est quand l’un prend le dessus sur l’autre, dans notre imagination, nos croyances qui se manifestent en comportement.
L’idée d’un Dieu autoritaire et supérieur, nous place dans un état de marionnette impuissante qui ne peut qu’amener la rébellion. Mais celle-ci peut constituer, un pas vers une meilleure compréhension, une porte ouverte vers plus de souveraineté. 
Prier un dieu supérieur, même intérieur, revient à nier notre intégrité, notre capacité à être autonome, notre libre arbitre et notre grandeur. On continue à jouer la victime ou le bourreau qui attend un sauveur, une récompense ou une punition. On reste enfant de Dieu, immature. 
La sagesse, c’est premièrement, prendre en charge ce qui se vit à l’intérieur, nos émotions, nos pensées, les fluctuations énergétiques...
Tant qu’on accuse l’autre, on perd son pouvoir, sa capacité à trouver la porte de sortie qui se situe obligatoirement en nous puisque nous créons par la loi d’attraction et  de résonance, nous matérialisons nos pensées, nos croyances.
Idem pour la création consciente. Déjà c’est un pouvoir qui ne peut être utilisé sans connaissance de soi et des principes universels tels que l’amour inconditionnel, à la base de tout. C’est l’énergie qui anime tout ce qui vit, tout être humain, qu’il soit "bon" ou "mauvais". 
L’univers ne juge pas puisque nous sommes ici pour apprendre.
La période que nous vivons actuellement, n’est pas un moment de punition ou de récompense suprême. 
C’est l’heure de la mise au point et une sélection naturelle se fera au niveau énergétique. Ce n’est pas en étant de telle ou telle confession que nous serons élevés, nous nous positionnerons nous-mêmes dans une dimension qui correspondra à notre ouverture de cœur et de conscience. 
Notre capacité de nous aimer et d’aimer tout ce qui est, inconditionnellement sera notre passeport pour la cinquième dimension. 
Comment imaginer un monde de paix constitué d’humain qui continuent de diviser, de voir les êtres et les choses au travers d‘une vision dualiste ? 
La nouvelle terre ne pourrait accueillir un être qui se croirait supérieur ou même inférieur à ces contemporains.
Tant que l’on croit en la dualité, on s’enferme dans la 3D. 
On ne peut pas non plus obliger quiconque à adopter un point de vue neutre. 
La liberté est un principe universel et le seul contexte viable dans lequel une personne peut choisir.
On voit bien les dégâts crées par les dictatures, les « commandements » des religions qui ne font qu’amplifier les frustrations qui finissent toujours par créer le chaos intérieur et extérieur. 
On peut apprendre sous la contrainte mais l’esprit divin intérieur étant libre et connaissant les lois universelles, se rebellera automatiquement créant un conflit intérieur qui s’exprimera violemment dans le plan physique.
Selon ce que je crois profondément, la cinquième dimension est celle de la conscience unitaire. C'est-à-dire un sentiment d’égalité pour tous. 
Une vision qui permet l’unification.



Bon, je vais au jardin avant que le soleil ne soit trop violent.
Comme c’est agréable de retrouver le dynamisme, la motivation, le désir de faire les choses du quotidien. Rien d’extérieur n’a changé mais c’est ma façon de voir et de vivre qui font la différence.
J’ai enfin réussi à aller dire ce que j’avais sur le cœur au voisin. Enfin, le compagnon de la mère du voisin ! C’est une personne mature, responsable, amoureux fou d’une femme âgée de 20 ans de plus que lui qui la dorlote, la sert avec amour, participant activement aux tâches ménagères malgré qu’il fasse les trois huit à l’usine d’à côté. Il m’a déjà dépannée spontanément plusieurs fois et sa franchise me correspond tout à fait. Le dialogue est possible. Je lui ai parlé de la pisse du chien dans le couloir, et comme je savais qu’il allait nettoyer plutôt que de dire au maître du chien de le faire pour ne pas faire de vagues, je lui ai fait part de mon sentiment à ce propos. Lui disant de ne pas se laisser faire et que les choses ne changeraient pas tant qu’il ne changeait pas son attitude...
Bref, simplement, gentiment, clairement, je lui ai aussi fait part de mon agacement à propos des fils à linge et de la difficulté à le partager...
Je me suis aussi excusée d’avoir gueulé la dernière fois quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de place...
Des détails sans importance mais qui me minait régulièrement, me faisait descendre vibratoirement et dont j’étais frustrée de le pas arriver à en parler calmement. 

Je me félicite d’avoir surmonté facilement ma difficulté à dire les choses sans colère. D’autant plus que celle-ci m’était adressée. Quand on crie, c’est qu’on s’en veut de ne pas être capable de dire les choses simplement, normalement. En général d’ailleurs, toute émotion, jugement ou critique adressés à l’extérieur sont destinés à nous-même. J’arrivais à le comprendre sans pouvoir le surmonter et c’est depuis que j’ai libéré la culpabilité et l’auto-critique, que les choses se sont améliorées. La puissance, le sentiment de liberté et de souveraineté ressentis dans l’expérience orgasmique d’hier a fini de me transformer, c’est magique. 


Tenez le coup mes amis, s’il est une chose à laquelle il est utile de s’attacher, c’est le désir d’unifier tout ce qui nous constitue, en se libérant du concept de bien et de mal. 
La plus grosse escroquerie de l’humanité qui amène les pires résultats. Il suffit de feuilleter un livre d’histoire ou les journaux pour s’en rendre compte.  

J’ai bien avancé au jardin, ça commence à être de plus en plus joli. Ce que j’aime aussi, c’est la façon dont il se transforme naturellement selon la floraison. Il y a des petits fruits sur un des arbres. Je crois que ce sont des prunes. Il y en a beaucoup de doubles ! Petit clin d’œil de la terre mère ;)
Je suis allée chercher le pain sans aucune appréhension. Il y a peu encore, je devais m’y préparer, y aller quand les médicaments me donnaient le courage d’être. Ce qui fait que je ne sortais que le matin et me trouvais vidée énergétiquement au point de devoir m’allonger au retour. 
C’est trop bon de libérer la peur et de pouvoir enfin constater qu’il n’y a plus de décalage entre la pensée, ma foi et la concrétisation de celle-ci. Je suis enfin libérée des rituels quotidiens où je faisais certaines choses à certaines heures. Comme les courses le matin, le jardin seulement le matin. Je concentrais toutes mes actions dans la période où les cachets faisaient effet croyant que mon pouvoir était là. Même si j’étais consciente de m’enfermer moi-même dans cette croyance, je n’arrivais pas à m’en sortir.
Le fait d’avoir arrêté de focaliser sur la dépendance, d’accepter la situation m’a amené à trouver le moyen de m’en délivrer simplement et facilement. Mon mental ne pouvait pas imaginer comment ça se ferait mais je persistais à vouloir croire que l’acceptation est la solution.
Encore, une fois, confiance en soi, en la vie, acceptation de ce qui est et libération de tout jugement sur soi et les autres, constitue la formule de guérison de tout problème.

 Photos prises hier au jardin