mardi 5 mai 2020

« L’âme se révèle à travers le mouvement »





4 05 Réveillée ce matin avec un gros poids sur le cœur, une grande lassitude d’être en constatant que la douleur au pied est toujours là, que le ciel est encore rayé de nuages. J’observe et laisse sortir ce qui demande à être vu, entendu, lâché. Sans m’attacher à un quelconque résultat, je laisse les corps se vider de l’incompréhension, de la perte de sens, de raison d’être et de perdurer. 
Ce qui vient comme une évidence, c’est la difficulté à se pardonner et tous les mécanismes internes qui s’enclenchent pour maintenir un semblant de bien-être. Je me laisse guider et je constate une fois de plus l’effet bénéfique de la musique, la douceur de certains sons qui bercent et accompagnent cet abandon. 

Le point positif dans tout ça, c’est que je peux prendre un peu de recul, ne pas me laisser embarquer par ces schémas de pensées qui tournent en rond. Je constate aussi l’effet des cachets qui m’aident à élever la vibration. Ces moments où l’envie d’aller se recoucher et de dormir pour ne plus se réveiller suscitent un élan de vie, un besoin de s’accrocher à quelque chose, à la vie tout simplement. 

La fatigue liée à ces remontées émotionnelles, à la sensation d’être enfermée dans ces schémas psychologiques est légitime mais en même temps, un léger recul me permet d’entendre la voix de la paix ou de l’âme, de la confiance. 
Il y a une certaine logique derrière tout ça dans le sens où pour passer à autre chose, pour sortir des schémas de victime, bourreau, sauveur, il faut que ce soit vu afin de s’en détacher. Et c’est normal ou logique que ce soit un moment troublant puisque on sort d’un espace sécurisé par le fait que ce soit connu et utilisé par la majorité des humains. Utilisé et nourrit énergétiquement, vibratoirement, en permanence. 

La différence entre aujourd’hui et le passé, c’est que je peux prendre du recul sur ce qui émerge. Puis le trouble vient aussi du fait que je pénètre dans un territoire inconnu, un monde qui existe seulement virtuellement, qui n’a pas encore pris forme. 
Les rôles donnent une impression de sécurité, de facilité, mais c’est illusoire et difficile à vivre parce qu’on passe par des états émotionnels et psychiques douloureux lorsqu’on est frustré, lorsque les choses ne sont pas comme on voudrait qu’elles soient.

lundi 4 mai 2020

« Face à la peur de la mort »




2 05 Aujourd’hui, plus que jamais, le positionnement au centre, dans l’observation objective de ce qui est, apparait comme la seule façon de ne pas être emportée par les nombreuses vagues extérieures. 
Déjà, à l’intérieur, je n’ai plus autant d’appréhension face aux remontées émotionnelles parce que j’ai décidé de cesser toute forme de lutte interne. Le fait d’avoir entendu la petite Lydia s’exprimer, dire ce qu’elle pensait de certaines phrases entendues dans la conversation avec mon père, m’a permis de mieux comprendre sur quoi se fondaient les croyances passées. 
Ces phrases qui semblent anodines mais qui sont celles de la manipulation. 
Je ne vais pas accabler mon père d’autant plus que je ne suis pas certaine qu’il soit conscient de cette habitude de projeter ce qu’on ressent en soi, vers l’extérieur. 
Puis ce qui importe, c’est comment je fais pour être en paix avec moi-même. 

J’avais eu une impression partagée après ce coup de fil mais je n’ai pas voulu chercher à comprendre. Je sais que l’évidence apparait d’elle-même lorsqu’on est juste ouvert. Puis le lendemain matin, j’ai eue l’envie spontanée d’écrire à mon père sans me demander si j’allais lui envoyer cette lettre. Deux jours plus tard, je ne saurais dire ce que contient cette lettre mais ça n’a pas d’importance ce qui compte c’est de cultiver l’écoute et l’unité intérieures. 
Depuis deux jours, la douleur au pied me ramène à l’écoute du corps physique. J’avais pris l’habitude de parler aux corps en considérant que ce sont les amis les plus sûrs, mais j’ai vite fait de tomber dans le rituel ou les phrases répétées sans trop y penser. 
Puis "écouter le corps" n’est pas un processus mental, ça consiste juste à être ouvert, à porter un regard neuf et à le soutenir si on peut dire, en revenant à la détente physique. C’est valable évidemment pour le mental et l’émotionnel puisqu’ils sont inséparables.  
Des larmes ont coulé comme un flot de tendresse, une rivière fluide et comme c’est très rare que je pleure, ça m’a fait le plus grand bien.

« Accueillir l’enfant en souffrance en soi »




Cela fait plusieurs jours que je suis en plein travail/renaissance ou observation des processus internes liés à la conversation téléphonique avec mon père qui me permet d’aller en profondeur afin de voir et lâcher les mécanismes psychiques, émotionnels, liés aux croyances adoptées dans l’enfance. Je me décide à publier tout ça seulement aujourd’hui 4 mai bien que je ne sois pas tout à fait au bout du processus mais comme je prends l’habitude de suivre l’élan du moment, je le fais.

29 04 Je suis contente ce matin parce que je goûte la joie de la communion intérieure. La communion dans le sens de paix intérieure entre les aspects de soi et reconnaissance de la valeur de chacun. Une longue conversation téléphonique avec mon père m’a laissée une impression mélangée, à la fois agréable du fait de pouvoir se parler sereinement et dérangeante au niveau du ressenti. 
Je n’ai pas cherché à investiguer mais j’ai plutôt porté attention aux réactions qui ont suivi cet échange. Des réactions liées à des choses du quotidien mais qui sont très parlantes ou du moins qui invitent à être dans l’ouverture. 
Puis comme j’ai pris l’habitude de parler aux corps mental, émotionnel et physique, j’ai ouvert mon cœur et demandé à la petite Lydia si elle avait des choses à me dire au sujet de cette conversation. Sous forme de questions ouvertes, sans attendre de réponses, quelques idées sont venues comme le sentiment d’avoir été manipulé et de ne pas avoir rebondi sur certaines de ces affirmations. Mais je n’ai pas cherché à argumenter, j’ai pris note mentalement et je me suis endormie tranquille. 
Au réveil, la vue des épandages m’a mise en colère comme d’habitude mais ça n’a pas duré puisque je sais qu’à chaque fois je tourne en rond dans les éclats de colère qui amènent des questions et des réponses sans fin et surtout sans trouver de réelle solution. 
Même si je sais que l’accueil est "la solution" encore faut-il savoir quoi accueillir. 
Et ça n’a pas tardé, dans un geste brusque, j’ai perdu un bout de cachet qui a permis à la colère de s’exprimer parce qu’évidemment, si je tourne en rond lorsque je vois les épandages aériens c’est parce qu’ils me ramènent à ma propre façon de polluer les cellules du corps physique avec la clope et les médicaments. 
Ce qui me laisse dans la culpabilité tout en sachant que c’est un poison. 
Bref, je n’en sors pas mais cet incident m’a rappelé le sens des choses et comment l’accueil émotionnel permettait de transformer l’état d’être et les prises de conscience qui en résultait. 
J’ai suivi l’élan d’écrire à mon père sans savoir si j’allais poster cette lettre d’ailleurs, je ne le sais toujours pas mais ça importe peu. Ce qui compte ici, c’est d’avoir pu entendre le point de vue de la petite Lydia, d’avoir accueillie cette colère et d’avoir suivi l’élan à écrire.

mardi 28 avril 2020

« Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base »




24 04 « Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base ». Voilà la phrase qui ressort comme une évidence ce matin. Tout dépend de l’intention que l’on projette dessus, tout dépend de ce qu’ils représentent pour nous, tout dépend du regard qu’on porte sur une situation, un objet, un être, un produit.
Je vérifie depuis pas mal de temps la force de focalisation et ses effets sur soi, sur les pensées, l’énergie, les émotions. Puis en comprenant que la neutralité permet de percevoir les choses en dehors des schémas de pensées conditionnées, basés sur la notion de bien et de mal, je prends l’habitude de ce recul nécessaire qui révèle bien des choses.

Il n’est pas question de nier "le bien" ni "le mal" ou de devenir insensible mais de changer son regard sur les choses et de revenir à un point d’équilibre énergétique, il s’agit de faire l’expérience directe du lâcher prise, de l’amour sans conditions, de l’acceptation ou de l’abandon de la lutte.

Non seulement pour cesser de se juger mais pour lâcher aussi les jugements envers les autres ; puis de se demander à chaque fois qu’on juge, qu’on accuse, qu’on condamne, est-ce que ça m’ouvre ou est-ce que je sens une tension, une fermeture ? 
Juste sentir l’effet de nos pensées pour en connaitre la portée, les réactions en chaine et constater la loi de résonance, d’attraction, par la descente vibratoire, les pensées de plus en plus sombres, dures, et leurs émotions associées.

Je ne prétends pas détenir la vérité d’autant plus que je peux constater comment la vision change selon le positionnement intérieur mais plutôt témoigner des errances, des éclairs de lucidité, des façons d’intégrer sa propre guidance, comment apprendre à s’écouter, à se faire confiance et comment la conscience est en mouvement. Comment apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à mieux s’accepter, à mieux s’aimer, à trouver la paix en soi…

Je bloque encore pas mal vis-à-vis de mes gestes compulsifs qui amènent de la culpabilité mais de moins en moins de peur. Je me contente pour le moment de porter un regard neutre sur ces gestes.
Pas question de cautionner ou de rejeter, juste porter un regard neuf justement en lâchant les croyances et conditionnements à ce sujet.

vendredi 24 avril 2020

« L’être et le faire ; la conscience en mouvement »





22 04 Le détachement procède autant de la survie que d’une réalité maintenant incontestable pour mon mental. Et tous les gestes compulsifs en sont l’expression basique, comme un souvenir, une réminiscence, de cet état d’unité intra-utérine et peut-être au-delà. Je dis "peut-être" parce qu’à mesure que j’observe les modes de fonctionnement interne, je constate que la structure et les fonctions de l’être sont très liés. Comme si nous projetions sur l’écran du mental, ce que nous sommes intérieurement, autant par nature, c'est-à-dire notre constitution ou structure et nos émotions, nos perceptions, nos sensations, nos ressentis, pour mieux nous connaitre, nous reconnaitre. L'aspect sensoriel et psychologique étant ce que nous projetons sur notre environnement, nos croyances et conditionnements, nos jugements qui donnent une couleur, une fréquence à ce que nous observons. Cela active les connexions avec des lignes temporelles, des énergies, des égrégores, en résonance.

Les rôles de victime, de bourreau et de sauveur semblent être l’expression même des différents modes de traitement de notre cerveau. Et lorsque nous sommes centrés, ancrés dans l'être, lorsque nous observons avec neutralité, nous vibrons la pureté de ce que nous sommes essentiellement.
Dans cette perspective, la victime c’est le côté intuitif, émotionnel; le bourreau: le mental qui juge et condamne; le néocortex: la raison neutre, qui observe objectivement et qui innove, qui fonctionne lorsque les deux lobes du cerveau sont en équilibre et en association.
Mais ces trois parts de notre cerveau observé depuis la paix intérieure montrent dans leur fonctionnement, le caractère dynamique et initiatique de la dualité. 
On peut aussi ressentir comment ils sont liés au cœur, au ventre, comment tout cela fonctionne toujours dans l’harmonie et qu’il est davantage question de degré de conscience que de hiérarchie. 
Que le degré de conscience dépend du positionnement intérieur, de l’alignement à la source: observation et énergie neutres ou d'un parti pris et que cela suscite des réactions en chaine différentes jusque dans la matière.
Les lois universelles de résonance et d’attraction, de projection ou de rayonnement de notre vibration s’expriment dans notre quotidien, que nous en soyons conscient ou pas. La vibration constituée autant de notre mode de fonctionnement "ouverture" ou "fermeture" et ce qui en émane, plus ou moins intense, plus ou moins pur dans le sens de proche de l’énergie source.

A ce propos, les fréquences de la peur et de la culpabilité selon l’effet miroir, nous ramènent à nos limites intérieures, à nos croyances et elles nous aident à nous positionner. Nos croyances étant l’expression de nos incompréhensions, des réponses sécurisantes à la peur de la mort, du manque, de la perte, de l’inconnu, accueillir la peur et les émotions qui en découlent, nous enseigne.

mercredi 22 avril 2020

« Les croyances évoluent en fonction des besoins et des attentes du moment »




21 04 Ce matin, encore le même décor qu’hier, de la pluie, de la pluie et de la pluie. 
Moi qui ait fuit la Normandie autant pour laisser mon passé derrière que pour échapper à ce temps gris pourri, à l’humidité et la platitude du relief, je me retrouve sous la pluie. 
Et je ne suis pas la seule à avoir eu ce réflexe de survie puisque le département est constitué autant d’autochtones que de personnes ayant chois la région pour son ensoleillement. Qu’ils soient retraités ou précaires, c’est le soleil qui les a attirés. 

Je pourrais me dire qu’étant donné le nombre d’assistés et de retraités, les épandages aériens sont un moyen de faire des économies tout en jouant sur la valeur immobilière de la région qui dégringole de plus en plus laissant aux promoteurs le loisirs de faire pousser des stations balnéaires et autres résidences comme cela s’est produit sur la côte d’azur mais ce point de vue même s’il peut sembler logique ou probable me ramène à l’état de victime impuissante et au désespoir. 

Je peux voir aussi cette pluie comme la co-création de milliers d’enfant intérieurs qui veulent attirer l’attention et l’expression de la tristesse généralisée par ce confinement.
C’est sûr que si je pense être une victime impuissante face aux géants multinationales, lobbies et autres spéculateurs, manipulateurs, ou à toutes les injustices de ce monde, je peux vivre un véritable enfer. 

Mais au-delà de ça, je peux prendre de la hauteur puis voir les mécanismes internes en action et par les lois de résonance, d’attraction, comprendre où se situe mon pouvoir personnel. Et constater que celui-ci se limite à mes propres mondes intérieures, mon environnement proche, ma vision, mon état d'être qui vont influencer ma façon d’interagir avec les autres. Et sur le plan vibratoire, par la loi d'attraction, de résonance, ce que je vibre entre en lien avec des égrégores correspondant sur lesquels je n'ai pas de pouvoir sauf celui de m'en détacher en changeant mon positionnement intérieur, ma propre vibration.
De ce point de vue, la vision change et me ramène au pouvoir de focalisation du mental et je peux en constater les effets directs sur mon état d’être.

lundi 20 avril 2020

« Notre "double" dans un autre espace temps »




19 04 J’ai écouté hier après midi, un entretien sous forme de question réponse avec Jean Pierre Petit dont j’apprécie l’énergie, le rayonnement, l’expression de l’enfant curieux qui est passionné par ce qu’il étudie et y met tout son cœur. Je ne l’apprécie pas parce qu’il est marginalisé, exclu de la recherche officielle subventionnée mais ces circonstances ont tendance à donner du crédit à ce qu'il dit et à ce que je ressens et pense. 

Sa théorie du modèle Janus bien que complexe et difficile à comprendre quand on a peu de connaissances scientifiques, même au sujet de la physique, résonne avec mon vécu et la vision que j’aie eue un matin au réveil alors que j’avais autour de 30 ans et que je commençais à réfléchir sérieusement à me faire baptiser dans une église chrétienne. 
Je resitue les faits dans leur contexte puisque c’est très lié et interdépendant. 

A l’époque, je fumais du shit au bang, à peine réveillée, avant même de me lever et de boire un café. Cet engin était sur la table de nuit et m’aidait à supporter la vie que je subissais bien que je vivais selon mes choix en jouant de l’accordéon sur les marchés et en vivant seule. La rencontre avec deux jeunes américaines missionnaires de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours alors que je jouais de l’accordéon sur un pont près de la poste de Perpignan avait suscité beaucoup d’interrogations et comme elles m’apportaient des réponses inédites dont la plupart faisait écho en moi, j’étais enthousiaste à l’idée de les revoir. 
J’habitais dans une petite ville près de la préfecture et je les avais invitées à venir déjeuner un midi chez moi, quelques jours après la première rencontre. Le livre qu’elle m’avait donné me touchait particulièrement pour plusieurs raisons et je le dévorais littéralement. 

Déjà, le fait que ces deux jeunes américaines n’étaient pas les caricatures habituelles m’avait interpellée et comme ma vision de ce peuple, de ces dirigeants, était assez négative puisque leur impérialisme, ce besoin de conquérir et piller le monde, d’en être les maîtres, cette arrogance, me dégoûtait profondément. 
J’étais donc ouverte à leur message et comme il portait sur l’amour du Christ, ça résonnait fortement. 
L’idée que nous existions avant de nous incarner me parlait aussi puisque c’est ce que je ressentais puis, le fait que c’était un jeune adolescent qui avait reçu des enseignements venant de dieu alors qu’il été allé prier dans une forêt, me séduisait aussi beaucoup.