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04 Le détachement procède autant de la survie que d’une réalité maintenant
incontestable pour mon mental. Et tous les gestes compulsifs en sont
l’expression basique, comme un souvenir, une réminiscence, de cet état d’unité
intra-utérine et peut-être au-delà. Je dis "peut-être" parce qu’à mesure que
j’observe les modes de fonctionnement interne, je constate que la structure et
les fonctions de l’être sont très liés. Comme si nous projetions sur l’écran du
mental, ce que nous sommes intérieurement, autant par nature, c'est-à-dire
notre constitution ou structure et nos émotions, nos perceptions, nos
sensations, nos ressentis, pour mieux nous connaitre, nous reconnaitre. L'aspect sensoriel et psychologique étant ce que nous projetons sur notre environnement, nos croyances et conditionnements, nos jugements qui donnent une couleur, une fréquence à ce que nous observons. Cela active les connexions avec des lignes temporelles, des énergies, des égrégores, en résonance.
Les
rôles de victime, de bourreau et de sauveur semblent être l’expression même des
différents modes de traitement de notre cerveau. Et lorsque nous sommes centrés, ancrés dans l'être, lorsque nous observons avec neutralité, nous vibrons la pureté de ce que nous sommes essentiellement.
Dans cette perspective, la
victime c’est le côté intuitif, émotionnel; le bourreau: le mental qui juge et
condamne; le néocortex: la raison neutre, qui observe objectivement et qui
innove, qui fonctionne lorsque les deux lobes du cerveau sont en équilibre et
en association.
Mais ces trois parts de notre cerveau observé depuis la paix
intérieure montrent dans leur fonctionnement, le caractère dynamique et
initiatique de la dualité.
On peut aussi ressentir comment ils sont liés au
cœur, au ventre, comment tout cela fonctionne toujours dans l’harmonie et qu’il
est davantage question de degré de conscience que de hiérarchie.
Que le degré
de conscience dépend du positionnement intérieur, de l’alignement à la source: observation et énergie neutres ou d'un parti pris
et que cela suscite des réactions en chaine différentes jusque dans la matière.
Les
lois universelles de résonance et d’attraction, de projection ou de rayonnement
de notre vibration s’expriment dans notre quotidien, que nous en soyons
conscient ou pas. La vibration constituée autant de notre mode de
fonctionnement "ouverture" ou "fermeture" et ce qui en émane, plus ou moins
intense, plus ou moins pur dans le sens de proche de l’énergie source.
A
ce propos, les fréquences de la peur et de la culpabilité selon l’effet miroir,
nous ramènent à nos limites intérieures, à nos croyances et elles nous aident à
nous positionner. Nos croyances étant l’expression de nos incompréhensions, des
réponses sécurisantes à la peur de la mort, du manque, de la perte, de
l’inconnu, accueillir la peur et les émotions qui en découlent, nous enseigne.