dimanche 19 avril 2020

« Regard neutre et confiance en soi »





18 04 Tombée du lit à 4h49, je ne sais pas pourquoi je note précisément l’heure…, je me suis levée comme si j'étais suffisamment reposée. Pas de sentiment d’urgence même si je suis allée voir si le chat dormait sur la fenêtre de la cuisine ou sur la voiture puisqu’il n’a pas dormi dans l’appart. C'est clair que je suis encore trop attachée à lui et que ça crée de l'anxiété mais je suis là pour apprendre. 
J’ai été encore plus motivée à rester debout quand j’ai vu par l’autre fenêtre qui donne sur le bord de la rivière, une boule de lumière qui dansait autour d’un arbre. C’est sûr que ça n’était pas évident de déterminer le lieu exact de ce phénomène puisqu’il faisait nuit ni de savoir si c’était une lampe de poche mais je ne pense pas vu la forte luminosité de cette boule et sa façon de se déplacer.

Du coup, je me dis que peut-être que le voisin d’en haut était sincère quand il m’a dit qu’il avait vu une grosse boule blanche sur la route. J’ai encore du mal à faire confiance à quelqu’un qui m’a menti effrontément mais comme je sais que tout le monde est une émanation de la conscience et que ce sont les circonstances de vie, l’incompréhension, le fait de ne pas savoir qui nous sommes vraiment, qui sèment la confusion, je laisse de côté cette première expérience négative. Puis je sais aussi par constat comment ma propre vision des faits peut être brouillée quand je suis dans le doute. C’est clair que lorsque la confiance est rompue il est difficile de pouvoir à nouveau croire ce que l’autre nous dit mais d’un autre côté, se fermer totalement n’est pas une solution.

Aussitôt pensé aussitôt exprimé. Je me disais que le plus simple était de lui demander directement ou de lui dire comment j’étais un peu bloquée sur ma première impression et du coup doutais de ce qu’il pouvait me dire. Et alors que je pensais à ça, j’ai entendu quelqu’un descendre l’escalier. Je me suis levée de ma chaise et je suis tombée sur lui justement. Je lui ai parlé sincèrement et comme d’habitude en donnant trop d’infos mais je sais que ce qui lui est utile sera capté ou entrera en résonance. J’ai toujours préféré le dialogue, même si je suis plutôt dans le monologue ou l’affirmation ou si je parle plus que je n’écoute, c’est au moins une façon de s’ouvrir.

samedi 18 avril 2020

« On apprend toujours de ses "erreurs" »







17 04 « On apprend toujours de ses "erreurs" », voilà la phrase qui me vient après avoir constaté que j’avais fait bien des détours pour oser écouter l’enfant en moi. 
Dans un sens, tous ces détours m’ont permis de mieux comprendre plusieurs choses et notamment comment fonctionnent les énergies et c'est pour ça que j'ai mis des guillemets autour du mot erreur. 
Déjà, tout comme les émotions, elles ne peuvent être ni contenues, ni manipulées indéfiniment. La manipulation passe par la sphère mentale principalement et comme les croyances sont constituées et nourries par l’énergie des pensées et des émotions qui leurs sont associées, ces deux corps peuvent être sujets à manipulation.

On le voit très bien au travers des médias et des effets d’annonce qui impactent directement l’opinion publique. Si je parle d’opinion publique c’est pour évoquer cet esprit de masse qui suit par ignorance l’avis de ceux qu’il estime supérieur à lui.

Malgré les termes employés, il n’y a pas de mépris dans ce que je dis c’est juste un constat, une réalité qu’on peut vivre aussi en soi.
Lorsqu’on est identifié au mental, ou plutôt aux croyances et aux pensées conditionnées, habitué à fuir les émotions, on ne se rend même pas compte à quel point on est manipulé et manipulable. 
On l’est déjà de l’intérieur parce qu’on laisse nos croyances et nos conditionnements gérer nos mondes internes.
On nous a appris à contenir les émotions dites négatives et à s’interdire des pensées de même type. C’est cette tendance qu’on retrouve dans la plupart des médias où les journalistes sont tenus de répéter les discours et les éléments de langage de la pensée dominante sous peine de perdre leur job. 
Quand on transpose cela à l’individu, à ses mondes intérieurs, on peut voir le même procédé. Les conditionnements et croyances font la loi parce qu’ils semblent justement répondre à la peur de la mort, du manque, de la perte. 
Et si on a conscience de l’aspect énergétique de l’être, on continue de percevoir cela par ce même angle, ce "prêt à penser", à agir, inculqué à la fois par les parents, la société mais aussi soutenus par nos gènes, par les mécanismes de survie gérés par le tronc cérébral.

vendredi 17 avril 2020

« Toucher la blessure de trahison »





16 04 Ce matin, réveillée par la sensation de toucher quelque chose d’humide au dessus de ma tête, j'ai été obligée de me lever malgré qu'il faisait encore nuit. 
Ce n’est pas la première fois que le chat se lâche sur mon lit mais au bout de trois fois, en l'espace de six mois, ma réaction a considérablement évoluée. 
La première fois, je me suis sentie trahie, dégoûtée, en colère et je l’aurais explosé tellement ça m’a vexée. Je lui disais des trucs du style « je ne suis pas ta chose, tu n’as pas à marquer ton territoire »…la vision animale ou terrestre, matérielle de la situation qui déjà était un message en soi puisque cette phrase est l’expression des croyances depuis l’enfance où je me percevais comme un objet puisque les autres me traitaient de cette façon. 
Je dis vexée et parle de trahison parce que je constate les différentes formes de soutien qu’il m’apporte tant au niveau affectif qu’énergétique mais aussi en tant que miroir vibratoire. Et dans cette perspective qui tient compte de l’aspect invisible, énergétique, la notion de trahison prend aussi sa place mais elle est encore perçue par l'angle de la dualité, des croyances inconscientes enfin qui deviennent de plus en plus visibles. 

Là aussi, il y aurait beaucoup à dire au sujet de la reconnaissance des blessures en soi, du fait que ça peut nous maintenir dans le mental, le flicage de notre comportement et de celui des autres...l'étiquette est toujours réductrice
La deuxième fois que c’est arrivé, j’étais moins en colère et j’ai essayé de comprendre mais sans trop me prendre la tête puisque je constate que la compréhension/vision élargie vient après l'expression des émotions et leur équilibre naturel. 
Quelques idées venaient en lien avec l’énergie, avec l’envie d’aller aux toilettes et la sensation que je m’étais tellement retenue que sa réaction était davantage comme un cri d’alarme, une façon de me réveiller en urgence. Puis l’idée qu’il m’avait peut-être évité un avc ou quelque chose de ce genre est aussi venue d’un coup. Non pas comme un "euréka" mais plutôt comme une possibilité. Je fais des apnées du sommeil et j’ai eu des problèmes de circulation sanguine donc c'est probable.

Comme je ne tiens plus trop compte des interprétations puisque j’aie une perspective encore limitée des facteurs déterminant l’état de santé, je me contente d'observer et de noter les idées qui me semblent pertinentes. Limitée par le fait déjà que les énergies soient invisibles donc ça rend l'interprétation aléatoire mais perceptibles quand même par leur effets sur le corps physique.

Puis c’est clair que selon le positionnement intérieur, la vision  peut changer diamétralement alors autant juste observer sans tirer des conclusions hâtives d’autant plus que ce qui ressort surtout de ces deux expériences c’est qu’elles ont fait émerger spontanément des modes de pensée de victime et les émotions associées. Et apparemment cette blessure de trahison est mise en évidence.
Il s’agit là de la projection du mal-être interne et des croyances qui nourrissent le rôle de victime. 

mercredi 15 avril 2020

« Un plan qui va bien au-delà de notre imagination »




14 04 La journée d’hier a été encore éprouvante par moments mais je peux constater que je suis moins perméable à l’état du monde, à l’état du ciel et que je peux contacter les aspects intérieurs que certaines situations de mon quotidien révèlent. Des situations qui déclenchent des réactions psycho-émotionnelles permettant de se tourner vers l’intérieur pour revenir à la paix du mental et par association puisqu’ils fonctionnent en binôme, de l’émotionnel aussi.
Pour le moment il y a encore des hauts et des bas mais ils ne me laissent plus désespérée parce qu’heureusement nous sommes bien plus qu’un corps. 
Chaque expérience perçue comme telle nous permet de mieux connaitre les outils créatifs à notre portée, les talents et possibilités qui s’offrent à nous.

Le thème de l’enfant en soi est encore celui qui me fait réfléchir parce que je ne suis pas certaine d’avoir expliqué le lien entre l’enfant en souffrance en soi, le rôle de victime et de sauveur mais aussi de bourreau, de façon claire.
D’autant que l’idée du titre est venue à la toute fin de la rédaction de ce texte.
C'est évident pour moi, que les rôles sont générés par l'ignorance mais aussi impulsés par l'élan vital.

Toujours dans la série "je fais face aux autorités extérieures" pour mieux percevoir les ressources intérieures, nous avons eu la visite d’un couple de gendarmes dans le quartier. Sur le moment, dans le genre "grande gueule", j’ai ouvert la fenêtre pour essayer d’entendre et de comprendre ce qu’ils voulaient puis comme ils étaient trop loin, je me suis calmée et en même temps, j’ai vu comment je me comportais. 
J’ai un peu rigolé en pensant aux coqs de basse cour ou aux expressions du style « quess-ta ? » parce que mon comportement ressemblait à ça dans l’esprit. Ou dans l’intention de montrer que je ne craignais pas l’autorité...parce que je n’avais rien à me reprocher. Mais j’avais tout de même quelques sensations proches de celle qu’on éprouve quand on est face à un danger réel ou supposé.
J’ai laissé le mental commenter la scène à l’extérieur et observé ces réactions à l’intérieur, au niveau physique, comment les pensées étaient liées aux contractions, au léger tremblement des jambes.

lundi 13 avril 2020

« L’enfant en soi a tellement d’amour à offrir ! »





12 04 J’écris ce qui suit avant de publier ce que j’ai vécu les 10 et 11 parce que je suis déjà passée à autre chose émotionnellement, mais avec le recul, je peux voir comment la dualité et ses mécanismes procèdent pour que nous puissions devenir autonomes et souverains, depuis l’unité intérieure, la reconnaissance que tout est en soi.
J’ai parlé de la sensation que nous étions en train de lâcher le rôle de sauveur individuellement et collectivement. Évidemment ça se perçoit en étant face aux comportements apparemment insensés des gouvernements qui arrivent en même temps que les fêtes Pascales. L'invitation à observer notre rapport à toutes formes d'autorité et à possiblement lâcher le rôle du sauveur. 
Cela demande de prendre du recul sur les informations, de poser un regard objectif sur ce qui est, puis de faire fonctionner sa raison, tout en percevant les choses au-delà des apparences. 

C’est le fait de prendre du recul sur nos propres réactions, d’accueillir nos peurs, ou déjà de les reconnaitre au niveau mental et de ne pas les nourrir, qui permet de s’élever vibratoirement et d’être moins perméable aux énergies, aux ambiances extérieures. 

Même quand on sait qu’elles sont des reflets de nos propres limites, souffrances, stratégies de traitement de la peur, ça n’est pas toujours facile d’oser y faire face en substance. 
Du moins, ça n’est pas encore un réflexe naturel, une habitude, et je commence par observer les résistances, par apprendre à lâcher prise sur les pensées et par accueillir la peur dans des situations relativement aisées. 
Aisées dans le sens où elles sont accessibles facilement et dont la moindre résistance fait qu’elles sont moins intenses.
Pour mon cas, c’est la situation de dépendance aux cachets qui catalyse à la fois une peur liée à l’idée que j’aie manqué d’amour et représente la solution de survie la plus rapide. Déjà constater cela, voir comment la représentation qu’on se fait des choses est déterminante va aider à changer cette imagerie interne qui nous enferme et nous protège en même temps.

« La famille intérieure »




10 04 Ce matin j’étais réveillé à 4h40 et je me suis levée reposée, contente d’être en vie, une fois de plus et même si la fumée de l’usine produisant des couleurs suspectes au contact des rayons du soleil a un peu assombri mon humeur, quand j’ai vu cette sphère lumineuse, généreuse, l’idée/ressenti de l’amour, la simple joie d’être, l’ont emporté. D’autant plus que ce qui est perçu comme une réaction chimique entre pollution de l’usine et épandages aériens produit un nuage rose orangé…tout un symbole…

Dans cette faculté de changer de perspective mentalement/vibratoirement, et comment cela influence directement l’humeur, la notion de pouvoir créatif est un peu plus réaliste et la joie d’être devient le privilège de pouvoir vivre ce changement immense. 

Même si en apparence, ça semble chaotique, c’est un effet de la lumière qui montre tout ce qui a été caché. Comme lorsqu’on veut se connaitre, trouver le divin en soi, quand on veut accueillir les émotions, on est face à des barrières puissantes qui nourrissent la peur de laisser ces énergies se manifester. 
C’est pour cette raison qu’il est utile, voire nécessaire de lâcher le mode duel, d’apprendre à lâcher prise, à lâcher les jugements, afin de démystifier les croyances qui nous empêchent d’avoir accès aux émotions refoulées. 
Je m’en faisais une idée monstrueuse et ma réalité se conformait à cette idée, cette croyance, mais c’est l’effet de double résistance qui donnait cette impression. 
C’est aussi cela qui m’a permis de constater la force des croyances, du mental, de la représentation qu’on se fait des choses. Puis comment cette représentation peut changer par le retour au centre, à la neutralité. 
J’ai encore envie d’écrire mais mon rdv chez le toubib dans une heure m’oblige à bouger. C’est clair que cette envie d’écrire vient autant du stress que toute sortie à l’extérieur génère et pas seulement à cause de la situation actuelle, mais elle vient aussi de la joie de partager l’expérience, de partager ces découvertes et ces pouvoirs internes mal compris. « Ne change rien dans la forme » juste la vibration, l’attention vers l’intérieur dans l’accueil. »…

samedi 11 avril 2020

« Donne-toi le temps » & Samba




9 04 Ce matin, "guidée" à nouveau vers le site qui diffuse des infos au sujet de la libération des enfants victimes des réseaux monstrueux, la vue de photos chocs, fait émerger plusieurs réactions en chaine.  Déjà de la colère d'être aussi maso puis quand je me calme, la vision change, la paix s'installe et je prends du recul, mais là, ça devient confus pour le mental alors je laisse monter.
Je ne doute pas trop de la capacité des humains à aller au fond de l’horreur, à commettre les pires choses mais je sais aussi que seul l’amour peut nous libérer autant individuellement que collectivement. 
Je sais par expérience que la vengeance ne guérit pas les blessures profondes elle nous maintient plutôt dans le cycle infernal de la lutte. Je sais aussi que c’est l’amour sans conditions, le non jugement envers soi-même, envers les autres, qui élève la vibration, permet d’élargir la conscience, de se sentir en paix. 
Mais j'ai aussi constaté que la paix peut être une construction mentale, une sorte de stratégie inconsciente qui consiste à éviter de ressentir la douleur. Tout comme la capacité de projection du mental émotionnel nous permet d'extérioriser notre mal-être vers l'extérieur, par l'accusation, le jugement ou de fuir dans des dimensions éthérées, ou les mondes de l'imaginaire.

Je sais aussi que nous sommes tous issus de la même conscience et que chacun est comme une cellule de ce grand corps cosmique, que nous sommes connectés à plusieurs niveaux. Nous le sommes autant par les programmes inconscients, l’essence qui anime toute vie, les âmes, la vibration, à l’image des fractales, répliques complètes de la même structure.  
C’est difficile à décrire et ça reste un sentiment profond et subjectif.
On peut sentir comment nous sommes reliés par le cœur à tous les êtres et quand on a de la compassion pour soi, on en ressent aussi pour chacun.
Depuis pas mal de temps, pour ne pas dire toujours si je me relie à l’enfant en moi, je sens que le but de cette incarnation est de cultiver et rayonner l’amour sans conditions. 

L’amour vibration qui ne choisit pas sa cible mais se répand tels les rayons du soleil de printemps sur tout ce qui est, régénérant, faisant renaitre la nature après le sommeil de l’hiver. Je sais aussi comment le désespoir peut être ressenti lorsqu’on croit manquer d’amour, lorsqu’on se sent rejeté. Je connais les réactions qui sont mortifères lorsqu’on croit manquer d’amour. Mais je peux aussi voir une forme d’équilibre et de soulagement généré par le plaisir même s’il est artificiel.

J’ai pu sentir comment le mental ou la conscience peut basculer d’un côté ou de l’autre avec lenteur ou d’un seul coup, comment on peut sombrer peu à peu dans la noirceur mais comment on peut aussi être inondé d’amour et de lumière d’un seul coup. 
Comment la vision du monde, de soi-même peut passer de l’ombre à la lumière en un clin d’œil. Le plus difficile ensuite est de faire coïncider cette réalité vibratoire intuitive, à celle du quotidien.