lundi 13 avril 2020

« La famille intérieure »




10 04 Ce matin j’étais réveillé à 4h40 et je me suis levée reposée, contente d’être en vie, une fois de plus et même si la fumée de l’usine produisant des couleurs suspectes au contact des rayons du soleil a un peu assombri mon humeur, quand j’ai vu cette sphère lumineuse, généreuse, l’idée/ressenti de l’amour, la simple joie d’être, l’ont emporté. D’autant plus que ce qui est perçu comme une réaction chimique entre pollution de l’usine et épandages aériens produit un nuage rose orangé…tout un symbole…

Dans cette faculté de changer de perspective mentalement/vibratoirement, et comment cela influence directement l’humeur, la notion de pouvoir créatif est un peu plus réaliste et la joie d’être devient le privilège de pouvoir vivre ce changement immense. 

Même si en apparence, ça semble chaotique, c’est un effet de la lumière qui montre tout ce qui a été caché. Comme lorsqu’on veut se connaitre, trouver le divin en soi, quand on veut accueillir les émotions, on est face à des barrières puissantes qui nourrissent la peur de laisser ces énergies se manifester. 
C’est pour cette raison qu’il est utile, voire nécessaire de lâcher le mode duel, d’apprendre à lâcher prise, à lâcher les jugements, afin de démystifier les croyances qui nous empêchent d’avoir accès aux émotions refoulées. 
Je m’en faisais une idée monstrueuse et ma réalité se conformait à cette idée, cette croyance, mais c’est l’effet de double résistance qui donnait cette impression. 
C’est aussi cela qui m’a permis de constater la force des croyances, du mental, de la représentation qu’on se fait des choses. Puis comment cette représentation peut changer par le retour au centre, à la neutralité. 
J’ai encore envie d’écrire mais mon rdv chez le toubib dans une heure m’oblige à bouger. C’est clair que cette envie d’écrire vient autant du stress que toute sortie à l’extérieur génère et pas seulement à cause de la situation actuelle, mais elle vient aussi de la joie de partager l’expérience, de partager ces découvertes et ces pouvoirs internes mal compris. « Ne change rien dans la forme » juste la vibration, l’attention vers l’intérieur dans l’accueil. »…

samedi 11 avril 2020

« Donne-toi le temps » & Samba




9 04 Ce matin, "guidée" à nouveau vers le site qui diffuse des infos au sujet de la libération des enfants victimes des réseaux monstrueux, la vue de photos chocs, fait émerger plusieurs réactions en chaine.  Déjà de la colère d'être aussi maso puis quand je me calme, la vision change, la paix s'installe et je prends du recul, mais là, ça devient confus pour le mental alors je laisse monter.
Je ne doute pas trop de la capacité des humains à aller au fond de l’horreur, à commettre les pires choses mais je sais aussi que seul l’amour peut nous libérer autant individuellement que collectivement. 
Je sais par expérience que la vengeance ne guérit pas les blessures profondes elle nous maintient plutôt dans le cycle infernal de la lutte. Je sais aussi que c’est l’amour sans conditions, le non jugement envers soi-même, envers les autres, qui élève la vibration, permet d’élargir la conscience, de se sentir en paix. 
Mais j'ai aussi constaté que la paix peut être une construction mentale, une sorte de stratégie inconsciente qui consiste à éviter de ressentir la douleur. Tout comme la capacité de projection du mental émotionnel nous permet d'extérioriser notre mal-être vers l'extérieur, par l'accusation, le jugement ou de fuir dans des dimensions éthérées, ou les mondes de l'imaginaire.

Je sais aussi que nous sommes tous issus de la même conscience et que chacun est comme une cellule de ce grand corps cosmique, que nous sommes connectés à plusieurs niveaux. Nous le sommes autant par les programmes inconscients, l’essence qui anime toute vie, les âmes, la vibration, à l’image des fractales, répliques complètes de la même structure.  
C’est difficile à décrire et ça reste un sentiment profond et subjectif.
On peut sentir comment nous sommes reliés par le cœur à tous les êtres et quand on a de la compassion pour soi, on en ressent aussi pour chacun.
Depuis pas mal de temps, pour ne pas dire toujours si je me relie à l’enfant en moi, je sens que le but de cette incarnation est de cultiver et rayonner l’amour sans conditions. 

L’amour vibration qui ne choisit pas sa cible mais se répand tels les rayons du soleil de printemps sur tout ce qui est, régénérant, faisant renaitre la nature après le sommeil de l’hiver. Je sais aussi comment le désespoir peut être ressenti lorsqu’on croit manquer d’amour, lorsqu’on se sent rejeté. Je connais les réactions qui sont mortifères lorsqu’on croit manquer d’amour. Mais je peux aussi voir une forme d’équilibre et de soulagement généré par le plaisir même s’il est artificiel.

J’ai pu sentir comment le mental ou la conscience peut basculer d’un côté ou de l’autre avec lenteur ou d’un seul coup, comment on peut sombrer peu à peu dans la noirceur mais comment on peut aussi être inondé d’amour et de lumière d’un seul coup. 
Comment la vision du monde, de soi-même peut passer de l’ombre à la lumière en un clin d’œil. Le plus difficile ensuite est de faire coïncider cette réalité vibratoire intuitive, à celle du quotidien. 

vendredi 10 avril 2020

« Méditations, prières… » & texte de Catherine Delander




8 04 (suite du commentaire après le texte sur le bien-être) 
Wouah, je viens de me rendre compte que j’ai perdu le dernier bout de cachet ! 
Déjà une première piste ou idée qui calme le mental, évite la panique : "la peur est l’émotion déclencheuse de mécanismes internes de défense/fermeture et, sa texture, son essence, son origine, est la même que l’énergie de vie, du désir".
Ce qui veut dire qu’il y a une seule énergie de base qui va être traitée différemment et selon les modes de traitement elle sera appelée peur, colère, joie, tristesse…elle aura un effet différent, plus ou moins intense...

La peur du manque ici, ne se manifeste pas directement dans des symptômes tels que la transpiration, le battement du cœur qui s’accélère, des douleurs au ventre, mais plutôt à travers la colère. 
On peut voir comment la peur, la vision qu’on en a, le fait de la bloquer, ou d'y être identifié, ce qui revient au même, engendre des réactions psycho-émotionnelles et des actes violents. Les crimes passionnels par exemple

Derrière la colère, il y a la peur du manque, de la critique, du rejet, la peur d’être abusé, manipulé…la peur de ne plus contrôler les émotions profondément enfouies finalement.

Ainsi, selon les formes que la résistance à la peur prend, elle a un message particulier à nous adresser. 
La colère ici se dirige vers le mental qui manque de présence, d’attention, ce qui crée des oublis, des "erreurs"…
Puis dans la perspective de "la vie: apprentis-sage", des situations qui invitent à se tourner vers l’intérieur, dans l’observation détachée, ou en sachant que quelque chose veut communiquer avec notre conscience, la vision change. 
Le corps se détend et d’autres idées, images symboliques surgissent.

mercredi 8 avril 2020

« Le bien-être n’est autre que l’absence de toute forme de lutte » Nassrine Reza





Bonjour à toutes et à tous,
Je reçois d’innombrables messages emplis de peurs concernant la situation actuelle. Étant dans l’impossibilité de vous répondre individuellement, je vous invite humblement à expérimenter ce qui suit, en vous munissant d’un verre d’eau plate, et d’observer ce qui se produit lorsque la peur vient frapper à la porte de votre for intérieur …

OBSERVER LE CORPS : Afin de nous immerger directement dans l’expérience, je vous invite à prendre contact avec la peur qui prédomine actuellement, en vous imaginant la pire situation qui pourrait survenir dans votre vie. Il peut s’agir d’une situation actuelle, d’un traumatisme passé ou d’un état purement imaginaire. 
Face à cette peur qui se manifeste à vous maintenant, observez comme le corps a tendance à se crisper. Prenez simplement note des symptômes qui prennent forme au sein de ce merveilleux véhicule terrestre.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces symptômes ne sont pas générés par la peur elle-même, mais par l’idée négative que nous avons d’elle et qui suscite instantanément un état de lutte intérieur. 
Durant votre vie quotidienne, je vous suggère de porter votre attention sur le corps de manière régulière. 
Il est notre fidèle allié et nous permet de connaître l’attitude que nous adoptons face à une information qui nous parvient. 
Dès l’instant où une tension se manifeste, il nous indique un état de combativité. 
Il s’en suit de la souffrance physique, psychique ou émotionnelle parce que nous ne permettons pas à l’information d’entrer en contact avec nous. 
En effet, dans cet état de lutte, l’information se heurte littéralement à nous et a priori au corps. Un cercle vicieux se met ainsi en place…

« Observations & Conversations internes »





7 04 Je reviens sur l’idée "d’accueillir l’enfant en soi" parce que bien que ça puisse sembler peu de chose ou simpliste ou encore trop abstrait, c’est important voire essentiel.
Déjà les idées qu’on se fait des choses, de la réalité et celles qu’on croit saisir en tant que concepts, ont une importance ou un impact énorme sur notre état d’être, la qualité de notre quotidien. 
Et ce qui démontre aussi l’importance de ce retour à soi, aux sources finalement, ce sont toutes les stratégies mises en place afin de ne pas ressentir cela. Tout ce que le système de survie active et génère juste pour ne pas se sentir vulnérable. Seulement plus on veut s’éloigner de la réalité de l’enfant en soi, de son état, plus on s’endurcit, plus la vie devient dure et compliquée.

On croit qu’être adulte c’est avoir le contrôle sur les aspects internes qualifiés de sensibles et ça englobe autant les émotions classées dans la case négative, que la tendresse pourtant essentielle à notre bien-être. 
Dans le contexte de dualité quand on bloque une chose, un sentiment, une idée, son contraire va attirer notre attention parce qu’il va se manifester de façon amplifiée. 
Plus on veut rayonner l’amour, plus on veut être gentil et plus ça crée des frustrations, des émotions dites négatives. Plus on nie une réalité d’un aspect interne et plus on se sent divisé, morcelé, incomplet. 
Et quand on prend conscience par expérience de la valeur de l’observation neutre, les stratégies d’évitement vont être plus nombreuses et sophistiquées. 
Déjà, pouvoir observer sans juger, ouvre les perspectives en élargissant notre point de vue et en mettant à bas certaines croyances.

mardi 7 avril 2020

« Ouvrir les bras à l’enfant en soi »




6 04 Je suis soulagée d’avoir pu pleurer ce matin. C’est clair que les stratégies "bloquent" les émotions telles que la tendresse, la douceur. Enfin disons plutôt que par nature, ces stratégies nous éloignent ou limitent la sensibilité naturelle, les qualités du cœur. 
Quand je dis qualités, c’est dans le sens de valeur qui apporte du bien-être aux corps subtils et physique et par conséquent aux autres, à la terre. 
Et par bien-être, j’entends, paix, joie subtile, sentiment d’unité, ou que tout est relatif. 

Parce que c’est clair que la peur qui est bloquée provoque des réactions en chaine comme les sécrétions d’adrénaline qui peuvent être prisées pour leur caractère excitant. Je pense que la différence entre le bien-être qui est l’expression de notre vraie nature, de l’essence de ce que nous sommes, de l’amour pur, et celui qui émane des émotions se situe dans l’attachement ou le non attachement. 
L’amour dépendance ou l’amour essence ont la même origine mais l’amour conditionné est enfermé dans des concepts, une certaine façon d’aborder les choses, l’adhésion à des croyances qui associent l’amour à la passion, l’amour au besoin de la présence de l’autre, où plus on est attaché à l’autre et plus ça prouve qu’on l’aime. 
Ou pour résumer que l’amour vibration/essence est libre, liberté, épanouissement par nature et il n’a pas besoin d’objet, de sujet ou de circonstances particulières pour être. 

Cependant il est magnifié sans la relation à l’autre, une relation vécue dans la transparence, l’authenticité, la spontanéité et donc vécue au présent, sans attente. Tout un art qui se cultive déjà dans la relation à soi afin de trouver dans cette unité intérieure, de ressentir que nous sommes l’amour, que nous sommes complet et de suivre le désir d’aller vers l’autre quel qu’il soit, sans besoin, sans attente. 
Tout comme la conscience évolue au fil des expériences, la représentation qu’on se fait de l’amour change petit à petit.

dimanche 5 avril 2020

« Être centré ? »




"Être centré", c’est aussi perdre l’habitude de penser à la place des autres. Il a fallu que je passe plus d’une heure au jardin pour me rendre compte que j’avais encore projeté ce que je suis/pense sur les autres. 
J’essaierais de me souvenir que commencer une phrase par : « j’imagine que… » en essayant de penser à la place de l’autre, est une forme de projection de conscience qui est inappropriée et peut mener à des quiproquos. 
Je savais déjà que j’avais du mal à écouter l’autre mais je n’avais pas tout à fait conscience de cette tendance qui maintenant que je l’ai relevée s’avère être récurrente, à carrément penser à sa place. 
Non seulement c’est un manque de respect mais en plus c’est complètement erroné puisque chacun est un sujet unique. Même s’il existe des stratégies de survie, des croyances, des rôles, des conditionnements et donc des modes de pensée similaires, automatiques, chacun les utilise selon sa personnalité, son vécu, ses expériences et ce qu’il en a conclu. 
C’est un peu le travers de ces "modèles psychologiques" parce qu’ils on tendance à généraliser tout comme les classements des maladies qui tiennent compte uniquement de l’aspect physique ou physiologique des symptômes. 
On peut même élargir ça aux théories en tous genres. Mis à part les approches scientifiques qui se fondent sur des statistiques en prenant en compte l’ensemble des facteurs déterminants d’une question, le reste est plus proche de la croyance que de la vérité.
Déjà, arriver à exprimer ce qu’on pense peut être parfois compliqué tout comme ce qu’on ressent alors essayer de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de penser pour lui/elle, est pure illusion.
Heureusement que je ne suis plus autant identifié au mental ou à ses modes de fonctionnement parce que j’aurais été submergée par la honte, la culpabilité.