La
vision humaine habituelle se limite aux pensées, aux concepts issus des
croyances et conditionnements. On voit généralement le doigt du sage plutôt que
la lune qu’il nous indique. Il en va de même au niveau de notre façon de
concevoir le pouvoir qu’on limite à la possibilité d’acheter des produits, des
biens ou encore à contrôler, dominer. Cette façon de considérer les choses vient du fait qu’on ignore qui nous
sommes réellement et quelles sont les lois universelles de la création.
On
a longtemps cru et on continue généralement de croire que le divin est comme
une sorte de géant extraterrestre au-dessus de la masse, de la matière, un
super héros, sauveur, rédempteur, qui est aussi vengeur, qui punit les méchants…
Bien
que ça semble être une vision enfantine de la réalité, elle est pourtant très commune
et les milieux dits spirituels n’échappent pas à cette vision duelle et
hiérarchique des choses. La vision du divin plus proche de l’humain sous forme
de lumière, d’énergies et de vibration reste encore soumise à cette hiérarchisation,
sélection, division.
Notre imagination répond à nos manques, nos peurs
refoulées et nos besoins non nourris. Notre façon de concevoir le monde est
directement liée à notre positionnement intérieur, et ce qui est fascinant, c’est
de constater combien celle-ci change selon la partie du cerveau qui est sollicitée.
Selon qu’on s’identifie aux pensées automatiques et binaires du mental
conditionné ou qu’on se positionne du point de vue de l’observateur neutre, non
seulement la vision est totalement différente mais notre état d’être est aussi diamétralement
opposé.
Au lieu de voir ici un formidable potentiel, on a plutôt tendance à
passer à côté parce qu’on a associé le divin, le pouvoir, a quelque chose d’extraordinaire
à quelque chose qui est proche du super héros aux multiples pouvoirs.
Finalement là encore, c’est la projection de nos fantasmes, une réaction à nos
peurs, nos doutes et nos questions existentielles face à la mort et aux
apparentes limites de la matière.