vendredi 20 octobre 2017

« Ce qui se passe dans le monde nous renvoie à l’intérieur »





19 10 Finalement avec le recul, je peux voir à quel point j’ai changé, comment j’ai ouvert ma conscience et mon cœur en abandonnant les croyances et en arrêtant de juger et d’étiqueter les choses. Je réagis beaucoup moins aux infos et ça c'est le signe du détachement, de la guérison de l'enfant intérieur.
L’interprétation des faits change naturellement lorsqu’on observe sans juger ou au moins quand on en a le désir parce que cela demande une toute autre relation à soi et au monde.

La loi de permission dont j’ai parlé ces derniers jours tout simplement parce que c’est ce que mon âme tente de me faire comprendre et intégrer ou vivre, est une notion essentielle à la création consciente et délibérée. 
Non seulement elle demande une certaine attitude mais c’est en l’appliquant d’abord en soi-même, comme toute loi "spirituelle", qu’on la reconnait et qu’on peut l’intégrer par l’expérience. 
Tout ce qui est relatif à l’esprit, ou spirituel comme la paix, l’amour, se vit d’abord en soi, dans la relation aux différents aspects internes. C’est cela qui nous permet de reconnaitre la vibration et en même temps le fait que nous soyons constitués de plusieurs corps, dimensions, que chacun d’eux est autonome, intelligent et qu’ils s’expriment tous dans leur propre langage relatif à leur mode de perception.

Être permissif, appliquer cela en soi, c’est se donner le droit d’être ce qu’on est dans l’instant. Écouter les différents aspects de l’être et même ceux de la personnalité, nous met en contact avec les humains qui portent les mêmes revendications, les mêmes besoins, les mêmes traits de caractère.

jeudi 19 octobre 2017

« Intégrer la loi de la permission : Incarner l’amour sans conditions » & vidéo





17 10 Je continue de relire et d’améliorer dans la forme afin que ce soit plus lisible, ce que j’ai écrit en 2012 et publié en 2013, à la création de ce blog. 
Je peux voir combien le fait de pacifier la relation à soi libère de nombreuses croyances erronées et rend plus fort, confiant, présent. 
L’envie de manifester l’amour inconditionnel doit s’installer d’abord en soi, se vivre en conscience. Et cela change notre relation aux autres tout naturellement, sans qu’on ait même le besoin ou l’idée de les changer. 

C’est la manifestation de l’amour véritable qui n’impose rien aux autres mais qui vient du choix individuel de se positionner au centre. Ma façon de provoquer de l’époque répondait à mon propre désir d’autonomie et au dégoût pour les manipulations en tout genre. 
Là encore, c’est en apprenant à devenir responsable de moi-même, consciente de mes besoins et prête à les assumer en conscience que le respect de soi s’installe. 
Dans ce choix d’accueillir plutôt que de rejeter ce que je percevais comme négatif, que la paix demeure et que l’unité, l’amour vrai, s’installent en profondeur. 
Ce qui se passe dans le monde ne m’affecte plus autant parce qu’en accueillant mes propres « ombres » ou en éclairant de ce regard neutre, compatissant, les aspects internes en souffrance, qui sont dans le doute ou la confusion, j’intègre pas à pas la permissivité qui est autant un des attributs de l’amour inconditionnel qu’un des aspects de la loi de création délibérée.

lundi 16 octobre 2017

« Dissocier responsabilité et culpabilité » & vidéo Idriss Aberkane « L’échec est un diplôme »





11 10 "Le nettoyage intérieur" amène naturellement et spontanément à nettoyer l’extérieur et comme j’agis selon cet élan, cette vibration légère, de joie, de désir, mes journées sont remplies d’activités diverses et variées qui ont en commun cette vibration ou ces fréquences. Ce nettoyage autant intérieur qu’extérieur est le reflet de ce désir croissant de dépouillement. Faire de la place, lâcher les croyances, les conditionnements, les rôles, les masques et les superstitions, est un chantier permanent. 

Un chantier où on redécouvre aussi des choses qu’on avait oubliées, mises de côté, qu’on percevait comme inutiles mais qui finalement reviennent au moment opportun. On accumule tant de choses qu’on finit par ne plus savoir ce qu’on a. Dans la peur du manque, on entasse, on garde des trucs inutiles juste au cas où. 
On peut mesurer notre degré d’attachement selon la facilité avec laquelle on peut jeter des objets obsolètes, mais aussi lâcher des croyances limitantes, restrictives. 

Je relisais des textes publiés en 2013 puisque je mets à jour les photos et ce recul met en évidence les nombreuses libérations ou le détachement face à certaines croyances. 
Déjà, le ton n’est plus aussi provocateur et ça c’est la conséquence d’une meilleure estime de soi, de la paix intérieure bien ancrée. 
Quand on s’identifie au rôle de la victime, on a tendance à accuser, à juger les autres très facilement, on veut défendre des causes justes, sauver le monde, dénoncer les manipulations des puissants et éveiller les masses. On se croit en mission, appelé à exprimer nos vérités afin que les autres deviennent plus matures et responsables, que le monde vive en paix.  
Tous ces stratagèmes visent à rehausser l’estime de soi et surtout à ignorer ses propres souffrances, carences et faiblesses.

dimanche 8 octobre 2017

« Pourquoi et comment Accueillir une émotion ? »





Les religions ont conditionné l’humain en nourrissant la peur, en figurant un dieu à la fois tout amour mais aussi punitif et en même temps sauveur. En faisant des émotions telles que la colère, le désir, de vulgaires pêchés, elles ont enfermé l’humain dans des concepts, des croyances et l’ont privé de se connaitre véritablement, de sentir la présence de la source intérieure. Maintenu les individus dans les rôles de victime, de bourreau et de sauveur à travers leur définition d’un dieu à l’image de l’homme, et de sa relation avec les humains eux-mêmes définis  selon leur genre, leur naissance, leur rang, leur couleur...
Définitions élaborées sur l’idée de pêché originel dont la femme a été l’instigatrice, la coupable et donc celle qui méritait d’être rabaissée au rôle de subalterne. 

Le déni, le rejet, la division intérieure ont résulté de cette vision des choses mais en même temps, ce contexte a permis de développer l’intellect, la compréhension des valeurs humaines, d’aller au bout de l’expérience de la séparation et de chercher à l’intérieur les réponses aux questions existentielles. 
Il fallait prendre conscience du caractère abusif, castrateur, paternaliste, des dogmes religieux pour choisir de s’en libérer et de prendre sa vie en main. 
Comprendre comment les rôles attribués à chacun selon son rang, sa nature, son genre créaient les divisions, les injustices, les guerres, les conflits, pour rechercher la liberté et l’égalité. 
Sentir le chaos en soi et constater l’obsolescence des croyances, leur caractère superstitieux pour désirer ardemment trouver la vérité ailleurs que dans les églises, pour se tourner à l'intérieur, dans la confidence avec la source. Puis vivre des révolutions partout sur la planète, qui n’ont rien résolu, pour comprendre que la solution consiste à faire la paix en soi, à vivre à l'intérieur ce qu'on espère vivre dans le monde.

vendredi 6 octobre 2017

« L’éveil, un concept à la mode...une nouvelle forme d'évasion ? »





4 10 Apprendre à suivre la guidance intérieure est quelque chose de passionnant qui rend intéressant le moindre geste du quotidien. La vibration qu’on émet et qui porte notre geste, qui vient des pensées émotions qu’on nourrit, modifie notre état d’être, notre vision et nos gestes qui sont alors emprunts de légèreté. Mais ça demande de laisser passer les pensées, les émotions, de ne pas s’y attacher et ainsi de retrouver confiance en soi, en son intuition. L'intuition qui se présente sous la "forme" d'une évidence, qui n'est pas le fruit d'un raisonnement logique même si ensuite on peut en comprendre le sens. 

Pourtant, ce matin au réveil, ça n’était pas vraiment la joie. Je me lève trois à quatre fois dans la nuit pour aller aux toilettes et je me réveille pas très en forme. L’idée de vieillir me perturbe en ce moment parce que j’ai passé ma vie dans les nuages, à tuer le temps, à me laisser bercer par les psychotropes pour fuir la réalité qui m’était insupportable. 
Alors maintenant, c’est comme si je me réveillais ou comme si j’acceptais enfin d’être présente et impliquée dans la vie quotidienne qui avant ne m’intéressait pas du tout. 

C’est comme si je passais progressivement d’un monde totalement virtuel à un monde semi virtuel. Comme si j’avais somnolé pendant plus de trente ans mais je me retrouve dans un monde où les repères sont totalement changés et obsolètes. 
Je n’ai pas vu passer le temps ni changer mon corps physique, je ne me suis pas vue vieillir mais maintenant je prends conscience que les autres aussi ont vieillis, ceux qui berçaient mon adolescence sont pratiquement tous décédés. Comme je ne regarde pas la télé et comme je ne l’ai pas vraiment regardé de ma vie, quand je tombe par hasard sur des émissions d’aujourd’hui, je prends une grosse claque en voyant les personnalités d’autrefois fortement marquées par le temps.

mardi 3 octobre 2017

« Les émotions négatives » Agnieszka Rouyer





La phrase "les émotions négatives" est devenue une partie inhérente de notre dictionnaire de tous les jours. Nous comprenons les émotions comme quelque chose de désagréable, comme une cocotte-minute émotionnelle, que nous ne voulons pas expérimenter. 
C'est en prononçant le mot "négatives" que nous faisons quelque chose de beaucoup plus, parce que nous traitons ces émotions comme quelque chose de complètement mauvais et d’indésirable, comme quelque chose dont nous ne voulons pas entendre parler, comme quelque chose qui nous est hostile. Et donc, nous les fuyons, nous les refoulons, nous ne voulons rien avoir à faire avec elles…

Mais fuir nos émotions, nous ferme l’opportunité de comprendre nos états internes. 
Alors que comprendre nos états internes, comprendre ce qui se passe en nous, est la base absolue pour améliorer la qualité de notre vie, pour résoudre nos problèmes. 
Parce que, justement, c’est dans ces émotions "négatives" que se trouvent toutes les solutions possibles à ces problèmes. C'est en les observant que nous avons la possibilité de nous libérer de ce qui nous tourmente.

Comment les émotions peuvent-elles être un moyen pour se comprendre soi-même ?
En psychologie, en réalité, le concept d'émotions négatives ne fonctionne pas. Il n'existe même pas. L'émotion est l'émotion.  
L'émotion est ce qui nous met en mouvement, ce qui nous motive à entreprendre certaines activités, ce qui nous motive à respecter nos besoins. 
Par exemple, la tristesse est l'émotion qui nous motive à nous retirer, à trouver un moment pour soi afin de regarder dans les profondeurs de notre être et réfléchir, à "digérer" quelque chose qui est important pour nous.

« Les sept degrés du voir » Xavier Séguin





Il y a mille et une façons de voir. La plupart des gens se contentent d’une seule : regarder. Ce n’est que le premier degré de voir. Disons le degré zéro.
Et puis il y a le voir du fœtus. Mais oui. Dans le ventre maternel, le fœtus entend, le fœtus ressent, le fœtus voit.

Le fœtus entend
De nombreuses expériences scientifiques ont montré que le fœtus humain était sensible aux stimuli auditifs. Il reconnaît les voix de ses proches, à commencer par la voix de sa mère, bien sûr. Certains psychothérapeutes ont fait entendre au patient la voix maternelle diffusée à travers des ballons remplis d’eau, pour imiter la perception du fœtus. Les régressions au stade fœtal sont quasi systématiques. Nous aurions un souvenir enfoui de la voix de notre mère perçue au stade fœtal.

Le fœtus ressent
Chacun sait que le fœtus reçoit les coups — il peut y perdre la vie, et il y gagne des traumas qui deviendront des engrammes. Ceux-ci vont nuire au développement optimal de l’être. Jusqu’à effacement à l’âge adulte, pour les initiés.
Le fœtus perçoit aussi les caresses que sa mère lui donne, et celles qu’elle reçoit : il ne fait qu’un avec elle grâce au cordon ombilical. Lui et sa mère ne sont qu’un seul organisme. C’est pourquoi le ressenti du fœtus englobe des stimuli qui ne correspondent pas à un seul sens — la vision banale — mais à la somme de plusieurs sens.