19 10 Finalement avec le recul, je peux voir à quel point j’ai changé, comment
j’ai ouvert ma conscience et mon cœur en abandonnant les croyances et en
arrêtant de juger et d’étiqueter les choses. Je réagis beaucoup moins aux infos et ça c'est le signe du détachement, de la guérison de l'enfant intérieur.
L’interprétation des faits change
naturellement lorsqu’on observe sans juger ou au moins quand on en a le désir
parce que cela demande une toute autre relation à soi et au monde.
La loi de
permission dont j’ai parlé ces derniers jours tout simplement parce que c’est
ce que mon âme tente de me faire comprendre et intégrer ou vivre, est une
notion essentielle à la création consciente et délibérée.
Non seulement elle
demande une certaine attitude mais c’est en l’appliquant d’abord en soi-même,
comme toute loi "spirituelle", qu’on la reconnait et qu’on peut l’intégrer par l’expérience.
Tout ce qui est relatif à l’esprit, ou spirituel comme la paix, l’amour, se vit
d’abord en soi, dans la relation aux différents aspects internes. C’est cela
qui nous permet de reconnaitre la vibration et en même temps le fait que nous soyons
constitués de plusieurs corps, dimensions, que chacun d’eux est autonome,
intelligent et qu’ils s’expriment tous dans leur propre langage relatif à leur
mode de perception.
Être permissif, appliquer cela en soi, c’est se donner le droit d’être ce qu’on est
dans l’instant. Écouter les différents aspects de l’être et même ceux de la
personnalité, nous met en contact avec les humains qui portent les mêmes
revendications, les mêmes besoins, les mêmes traits de caractère.