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10 "Le nettoyage intérieur" amène naturellement et spontanément à nettoyer
l’extérieur et comme j’agis selon cet élan, cette vibration légère, de joie, de
désir, mes journées sont remplies d’activités diverses et variées qui ont en
commun cette vibration ou ces fréquences. Ce nettoyage autant intérieur
qu’extérieur est le reflet de ce désir croissant de dépouillement. Faire de la
place, lâcher les croyances, les conditionnements, les rôles, les masques et
les superstitions, est un chantier permanent.
Un chantier où on redécouvre
aussi des choses qu’on avait oubliées, mises de côté, qu’on percevait comme
inutiles mais qui finalement reviennent au moment opportun. On accumule tant de
choses qu’on finit par ne plus savoir ce qu’on a. Dans la peur du manque, on
entasse, on garde des trucs inutiles juste au cas où.
On peut mesurer notre
degré d’attachement selon la facilité avec laquelle on peut jeter des objets
obsolètes, mais aussi lâcher des croyances limitantes, restrictives.
Je
relisais des textes publiés en 2013 puisque je mets à jour les photos et ce
recul met en évidence les nombreuses libérations ou le détachement face à
certaines croyances.
Déjà, le ton n’est plus aussi provocateur et ça c’est la
conséquence d’une meilleure estime de soi, de la paix intérieure bien ancrée.
Quand on s’identifie au rôle de la
victime, on a tendance à accuser, à juger les autres très facilement, on veut
défendre des causes justes, sauver le monde, dénoncer les manipulations des
puissants et éveiller les masses. On se croit en mission, appelé à exprimer nos
vérités afin que les autres deviennent plus matures et responsables, que le
monde vive en paix.
Tous ces stratagèmes visent à rehausser l’estime de soi et
surtout à ignorer ses propres souffrances, carences et faiblesses.