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07 Vous
allez me dire que je me répète encore mais les circonstances m’ont amenées à le
constater une fois de plus. Et c’est clair qu’on a bien du mal à sortir des
croyances, des conditionnements et des systèmes de prédation où on s’affirme en
démolissant l’autre, celui qu’on considère comme notre bourreau.
Ainsi,
très souvent, pour ne pas dire tout le temps, lorsqu’on est victime en tant
qu’adulte, déjà, ça nous renvoie systématiquement à l’enfance, à l’état
d’impuissance et l’ignorance d’alors, on croit qu’en accusant et en condamnant
le bourreau, on sera sauvé.
Ce schéma est celui de la prédation, ou de la loi
édictée dans l’ancien testament : « œil pour œil, dent pour
dent » ; Un cycle perpétuel de vengeance nait de ce point de vue ne
libérant ni la victime, ni le bourreau. Un cycle où la victime, le bourreau et
le sauveur répètent à l’infini les mêmes souffrances et la même violence, en
restant enfermé dans les limites de ces rôles. Passant tour à tour de victime à
bourreau, de bourreau à sauveur, de victime à sauveur...
Nous
avons joué tous ces rôles, toutes les combinaisons possibles sans pour autant
trouver la paix, le bonheur. Tout au contraire, on reste enfermé dans la
souffrance et conditionné par les réflexes de nos cerveaux archaïques, formaté
pour réagir de façon automatique selon le système de survie, de prédation.
Je
redonne ma définition de l’amour et de la lumière. La lumière : la
compréhension des mécanismes internes, la connaissance des lois de l’amour en
tant que vibration, essence de l’être et celle de la nature de l’énergie. Et l’amour
le détachement de tout ces mécanismes de survie, l’identification à l’essence.