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07 Il y a deux façons de nourrir le besoin d’amour, soit en faisant tout pour
le recevoir de l’extérieur, soit en le cultivant en soi. Puis il y a la voie de
la conscience de soi qui révèle l’essence de l’être et nous place dans le juste
équilibre, entre l’intérieur et l’extérieur, entre donner et recevoir.
L’image
qu’on a de soi se fonde sur le mode comparatif qui commence dès l’enfance dans
le cadre familial. Les parents mettent en avant les qualités de chaque enfant
et les comparent les uns aux autres selon le modèle de perfection décrété tant
par la société que par chaque individu, tous deux fortement influencés par les
religions.
On construit sa personnalité selon nos préférences, par attraction et par rejet et on choisit un
modèle idéal à suivre, auquel correspondre, toujours sur le mode comparatif et
selon des critères de sélections relatives aux valeurs de chaque individu. Valeurs
qui sont elles-mêmes insufflées par l’inconscient et la conscience collective.
Ainsi, on a définit un modèle idéal féminin et un modèle idéal masculin.
L’homme idéal est héroïque, fort, combatif, gagnant, beau, mais pour plaire à
ces dames, il doit aussi être tendre et affectueux, défendre les plus faibles.
Nos modes sélectifs sont les mêmes que ceux des animaux à la base, ils sont
archaïques et répondent à la chimie interne, aux sens et à l’instinct de
survie. Mais en tant que race dotée d’un cœur et conscient de nous-mêmes, on y
a ajouté la tendresse, l’amour, les sentiments. On demande à la femme d’être
belle, douce, maternelle, généreuse et soumise.
Même si cela semble être
caricatural et dépassé, on est encore inconsciemment fortement influencé par
ces conditionnements, ces projections et attentes.
Dans une société où il
semble qu’on ait acquit la liberté individuelle, l’égalité des droits et où le
capitalisme; la possibilité de s’enrichir, montre ses limites, chacun cherche à
comprendre où est l’erreur, pourquoi cela ne mène pas au bonheur.