lundi 17 juillet 2017

« Ressentir l’énergie » Dr Luc Bodin





11 07 Comme j’en ai parlé hier ou avant-hier, je m’amuse à essayer de ressentir les énergies. Je parle d’amusement parce que c’est un exercice ludique de découverte de soi. 
Il ne s’agit pas de chercher à obtenir du pouvoir, à vouloir contrôler l’énergie en soi mais d’apprendre à se connaitre en profondeur, afin de pouvoir cocréer en conscience, en connaissance de cause puis d’augmenter aussi l’amour de soi, en soi. 
Une synchronicité venue comme un clin d’œil m’a ramenée à cet ‘exercice’ mais déjà comme l’effet des médicaments brouille l’écoute, le mental constate une fois de plus comment l’usage de ce produit est limitant. Et comme il n’aime pas cela, comme il agit toujours pour le mieux-être selon son point de vue, ce nouvel argument vient s’ajouter dans la balance avantages/inconvénients en penchant de plus en plus du côté des inconvénients.
Plus il remarquera de bénéfices à arrêter d’utiliser cette camisole chimique et plus ce sera facile de prendre une décision avec détermination parce qu'il sera convaincu que c'est le meilleur choix à faire. Cette force de conviction sera un atout majeur.

L’effort, la force de volonté ou la contrainte ne marchent pas dans mon mode de fonctionnement. Je l’ai remarqué plus d’une fois mais la conscience des avantages à faire certains choix plutôt que d’autres, ça, c’est toujours efficace. 
L’effet contraste qui découle du contexte de la dualité, offre une vision élargie qui permet de faire les choix qui nous correspondent vraiment, c'est-à-dire des choix qui nourrissent les besoins de tous nos corps et qui sont alignés à l'amour lumière intérieurs. 


Comme le mental est souvent "le premier servi", il s’agit de lui faire prendre conscience des bénéfices qu’il peut tirer à agir pour le bien-être de tous les corps. 
Ses stratégies visent à ressentir l’amour et il s’agit de reconnaitre l’obsolescence de ces combinaisons. 
Par l’accueil des pensées émotions difficiles, dans la communion intérieure, peu à peu, il comprend que l’amour est l’essence de l’être et que c’est dans l’union que cette vibration se déploie. Il le comprend par expérience ce qui vient conforter sa vision. 

Le désir de paix amène à constater que cette paix se trouve à l’intérieur et que c’est dans le lâcher prise qu’elle s’installe. Ce constat amène une nouvelle façon d’être et le mental prend confiance en l’intuition chaque fois qu’en revenant au centre, au calme, cette paix se manifeste. Il prend l'habitude d'être ouvert, à l'écoute plutôt que de bavarder sans cesse.

La vidéo suivante explique comment ressentir l’aura d’une bouteille d’eau. J’ai essayé mais il y a encore trop de doute. J’essaierais le matin avant de prendre les médicaments afin de bien ressentir et d'apprendre à distinguer les nuances subtiles des sensations, tant les émotions que l'énergie qui les porte et qui se perçoivent au-delà de l'émotion, dans la paix du cœur. Là encore, les facultés d'observation et de déduction du mental sont utilisées à bon escient puisque c’est tout à fait dans ses attributs que de synthétiser les infos. 
Ceci dit, tant qu’on le perçoit comme un ennemi à cause de sa tendance à ressasser et quand on veut entendre la voix de l’âme, cette dépréciation va limiter sa capacité d’écoute. 

Il est important de faire la paix en soi avant d’effectuer cet exercice afin de limiter les interférences et de faciliter l’écoute, le ressenti. C’est sûr que pour ressentir les mondes subtils, ça demande de savoir faire silence en soi ou de diriger la pensée. 
En ce sens, savoir accueillir les pensées émotions difficiles, observer avec  neutralité ce qui se manifeste à l’intérieur, constitue un apprentissage très intéressant outre le fait de pacifier les corps mental et émotionnel. On va pouvoir affiner ces sens, savoir capter les énergies, ressentir leur forme, leur force, leur mouvement.   

« Ressentir l’énergie » Dr Luc Bodin : cliquez sur le lien pour voir la vidéo, la page qui permet d'insérer les vidéos dans le blog ne s'ouvre pas...je n'insiste pas. 

 



Savoir reconnaitre les énergies, ou l’énergie de vie puis suivre son mouvement c’est s’ouvrir au vaste monde des potentiels illimités. Cela demande d’être objectif et transparent, libéré de la notion de jugement et sans attentes, sans appréhensions ni préjugés. 
Beaucoup de personnes ont figuré les énergies, leur ont donné une forme, une image selon les croyances collectives et si on aborde ce monde la tête pleine de préjugés et d’attentes, on sera limités par les étiquettes, les références passées.
Savoir être neutre et ouvert, aller à la découverte de ces mondes intimes en laissant de côté les croyances passées, constitue en soi un exercice de libération des croyances, un détachement des égrégores correspondants. L’enfant intérieur et son innocence devient un partenaire idéal dans cette exploration.

L’ambiance est électrique en ce moment et l’approche du 14 juillet se fait déjà ressentir. Dans ces moments là, je peux constater combien les libérations émotionnelles ou le fait de ne plus s’accrocher aux émotions, quelles qu’elles soient, est très efficace. Je ne me sens plus submergée par ces énergies de révolte, de conflit, d’indignation. Oui il y a encore beaucoup d’injustice en ce monde, d’inégalité, de violence, d’inconscience mais la seule chose que je puisse faire, c’est de m’occuper de mes propres mondes et de la meilleure façon de les aborder.
Je sens bien que je ne suis plus autant influencée par les énergies extérieures à mesure que je prends la responsabilité de mon propre ressenti. Cela ne veut pas dire non plus de s’affliger en observant les pensées de l’humain apeuré, conditionné par la peur mais de choisir de laisser aller cette structure basée sur la survie qui bloque l’énergie de vie et conditionne le comportement en des rôles, des stéréotypes, des modes de pensées inconscients lui faisant porter des masques.

Quand on constate que tout est falsifié, faussé, perverti, on peut sombrer dans le désespoir et chercher la raison de ce qui apparait comme un immense gâchis. Mais cela nous renvoie à notre propre attitude vis-à-vis de nous-même, à la difficulté d’accepter d’être un humain avec tous ses travers. 
Derrière cela, il y a le besoin de perfection, de pureté mais par-dessus tout, l’identification à la souffrance, aux émotions douloureuses. 
Le besoin de s’élever au-dessus de la masse a toujours été vécu dans l’esprit de compétition, de comparaison et de mépris pour ce qui est jugé inférieur. 

Si on transpose ce besoin à l’intérieur, sachant que tout commence en soi, il devient la capacité à prendre du recul sur soi-même. Longtemps la quête de pureté a été considérée dans l’optique de division et de rejet, il fallait tuer la bête en soi. 
Mais on peut voir ce que cela engendre lorsqu’on réprime des aspects impulsifs, on est tellement frustré par cette contrainte surhumaine qu’on reporte sa rage sur l’extérieur. 
La période de l’inquisition en témoigne. 
Il n’est pas à la portée de l’humain de dominer les pensées, les émotions et les impulsions parce qu’alors, il lutte contre lui-même mais l’amour et la lumière en soi, ont ce pouvoir d’harmonisation, d’élévation. 
Quand je dis l’amour et la lumière, c’est le fait de prendre conscience de l’humain que nous sommes et de ne pas lutter contre ce qu’il est, contre les systèmes internes inconscients mais de les éclairer de notre compréhension.

Appréhender les ressentis, les énergies, les vibrations, de façon neutre, sans vouloir qualifier ce qu’on ressent de façon arrêtée, est une approche qui nourrit l’amour en soi et en même temps la curiosité. Mais c’est l’occasion avant tout, de lâcher les à priori de passer du monde de la pensée à celui du pur ressenti. 
Au sujet des émotions, j’ai remarqué que le fait de les dire, par exemple, « je ressens de la colère », facilite l’harmonisation et le détachement. Enfin si on n’affirme pas cela comme une réalité qui demande à être nourrie mais plutôt comme un simple constat. 

C’est toujours le fait de reconnaitre ce qui est sans le juger, sans le nier, sans le croire, qui nous en libère. Puis au sujet de la reconnaissance du ressenti, des énergies, c’est en percevant au-delà des émotions qu’on aborde cette sphère subtile. 
En ce sens nommer l’émotion du moment constitue un moyen de reconnaitre les sensations, cela aide le mental à s’y retrouver et à établir un genre de classement. 
Puis par-dessus tout, cela permet de prévoir les éventuelles explosions en étant capable de reconnaitre ce qui émerge puis de prendre l’habitude de juste observer cela. 
Plus on peut prendre du recul sur ce qu’on ressent et plus on pourra maitriser notre vibration. Non pas en la falsifiant mais en laissant le cœur agir. 





Il y a bien d’autres vidéos qui parlent des énergies et de la façon de les aborder mais comme cela est très intime et particulier à chacun, comme c’est quelque chose qui est à vivre et à reconnaitre en soi selon notre individualité afin de s’approprier ses corps subtils, de se connaitre en vérité et en profondeur, je n’ai mis que celle qui aborde le sujet de façon objective et simple. 
La façon dont un individu perçoit les énergies est unique et l’interprétation qu’il en fait est nécessairement liée à sa personnalité, ses croyances, son vécu. Selon ses croyances et attentes, il les interprétera en conséquence et tant qu’on n’est pas détaché de la conscience collective ou des croyances communes qui sont très proches de la superstition puisqu’empruntes de jugement et de peur, cette façon de nommer l’énergie sera influencée pour ne pas dire dictée par l’inconscient collectif et donc impersonnelle. 

Il s’agit à mon sens de les reconnaitre pour soi-même, de savoir les percevoir et d’en reconnaitre la teneur, le goût, l’intensité, le mouvement et les répercussions, l’association entre la pensée et la sensation. De distinguer les sensations liées aux pensées ; les émotions, de la pure vibration, afin de faire la différence entre l’humain et le divin, entre le mental et l’intuition. Entre ce que nous vibrons intérieurement et les énergies des autres. 

Une façon de reconnaitre les mondes subtils et de pouvoir poser des limites entre moi et l’autre. L’énergie par nature n’est pas limitée et quand on est sensible, on peut se laisser submerger par les émotions, les énergies des autres, ne plus savoir si ce qu’on ressent nous appartient ou non. 
Selon l’effet de résonance, nous nous relions aux énergies des autres et ce que l’autre rayonne trouve écho en nous d’autant plus quand nous refoulons des émotions. 
Par exemple face à quelqu’un d’agressif, le degré d’indignation sera proportionnel à la force de rétention de notre propre agressivité. 
Plus on est affecté et plus cela indique que nous refoulons l’émotion que l’autre exprime librement. Face à quelqu’un en souffrance, on va se sentir plus ou moins affecté selon la résonance intérieure. 
Il est naturel et même sain d’être en empathie mais quand cela va jusqu’au transfert de la souffrance, c’est le signe que nous sommes nous-même en grande souffrance et que nous nous le cachons. 
Cela montre que nous sommes identifiés au rôle du sauveur et de la victime en même temps. Le besoin irrésistible d’aider l’autre trahi l’incapacité à nous regarder en face, à embrasser l’enfant en nous. 
Mais à mesure qu’on prend en charge nos blessures, on se rend compte que nous sommes les seuls à pouvoir le faire, que personne d’autre que notre choix de lâcher prise, d’abandonner la lutte, peut nous guérir. 
On ne reste pas insensible à la douleur des autres mais on ne va plus chercher à les guérir, à les convaincre, à les conseiller. 
On pourra être à l’écoute sans tomber dans les jeux de rôle et ainsi en portant une vibration de clarté, d’authenticité, on ouvre une nouvelle voie. L’autre sera alors face à lui-même, à ses propres stratégies et éventuellement il pourra percevoir la fausseté de ces schémas de pensées, et ressentir ce qui est juste.  Parce que chacun dispose d'une conscience qui sait ce qui est juste et ce qui sonne faux même si les voiles des croyances et les masques en étouffent la voix.




17 07 Hier soir, en fermant les yeux, j'ai vu des sphères d'une lumière blanche éclatante. 
Sur le moment, je n'ai pas relevé la chose mais en relisant ce matin ce texte que j'ai écris le 11 juillet, ça me revient en mémoire. L'envie de percevoir l'énergie a vite été éludée mais l'image s'est manifestée et cet oubli révèle des peurs cachées.
Je n'avais pas fait le rapprochement entre le désir et l'image mais je me souviens avoir eu un mouvement de recul, d'avoir vite ouvert les yeux. 
Je sens bien que la peur de percevoir autant les sensations désagréables que les énergies, est encore présente. Même si j'aborde les pensées émotions négatives avec plus de sérénité, une appréhension demeure par habitude, par instinct de survie. Puis les croyances autour de l'énergie, la façon dont l'inconscient collectif a catalogué celles-ci selon la notion de bien et de mal, à travers la peur, l'idée de division et de rejet, tout cela influence encore ma vision et bloque la perception.

Il y a tellement d'interprétations superstitieuses et de jeux de pouvoirs autour des capacités médiumniques, tellement de violence envers les personnes qui avaient ces dons, qu'il semble que ma mémoire en soit imprégnée. 
D'un côté la peur liée à ces mémoires traumatiques quand au sort réservé aux personnes extrasensorielles et de l'autre le désir de connaitre par soi-même semblent se heurter et pour le moment la peur prédomine. La peur mais aussi une forme de rejet face au phénomène de mode qui prend de l'ampleur au sujet des énergies.
Il y a quelque chose à observer en profondeur, un dépoussiérage nécessaire et ce que j'ai vécu ces derniers jours en témoigne. 

Je note une fois de plus qu'un désir qui émerge spontanément ou un trouble émotionnel qui amène à se centrer est une invitation à sonder les profondeurs. 
Le progrès, c'est que le désir spontané, la curiosité, m'amènent à me tourner vers l'intérieur alors qu'avant, c'est la douleur ou les émotions difficiles qui m'y obligeaient. Voilà qui est encourageant et qui témoigne de l'efficacité du processus d'accueil. Même s'il est encore question de faire face aux peurs, le chemin pour y arriver est beaucoup plus léger et joyeux!
J'ai la sensation que c'est jusqu'au cœur de l'adn que le nettoyage se réalise. Et ça passe toujours par le fait de porter la conscience sur les évènements marquants de l'enfance mais surtout l'interprétation qui en a été faite alors et les stratégies qui en ont découlé. Une fois cela reconnu on pourra aborder la charge émotionnelle sans angoisse, sans risque de s'y identifier.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr