lundi 10 juillet 2017

« Pourquoi “ne rien faire” est en fait vital pour la santé » vidéo





9 07 Quand on est détaché de ce qui est, du corps physique, des évènements, des situations, des attentes, des pensées et des émotions, des réactions premières, la vie s’écoule avec aisance. 
Quand je compare ma vision actuelle et surtout mon état d’être général, avec ce que je vivais il y a un an ou même six mois, je peux mesurer l’immense différence qui tient juste à la capacité de lâcher prise. 
J’ai eu l’idée de poser ma main au niveau des chakras hier soir alors que je contemplais leur image affichée verticalement sur le mur de la chambre. Pour la première fois, je me suis dit, c’est ce que je suis. Avant je contemplais ces dessins comme si c’était extérieur à moi, comme si c’était une vague représentation de l’être mais hier soir, j’ai pris conscience subitement que ces portes sont en mon corps ou à quelques centimètres autour. 

Peu importe l’emplacement précis, ce qui m’a attiré, c’est de voir si je pouvais les sentir. Si je pouvais en ressentir la vibration et interagir avec eux. Déjà j’ai commencé par me dire  que je ne connaissais pas ceux du haut mais peu à peu, j’ai reconnu que seule mon ancienne vision me faisait croire cela. 
En fait, chaque chakra ou centre énergétique est relié aux autres et il semble qu’ils soient associés plus précisément en paires. 
Le chakra racine et le coronal, c’est l’être dans sa polarisation terre/ciel ou corps et esprit. Plus précisément, l’esprit c’est le soleil et ses astres, les énergies célestes, sans images. 
Puis du point de vue humain, cela se figure en archétypes zodiacaux, en archanges et en anges. 


L’esprit christique/solaire qui magnifie le corps physique, les désirs de la chair, en purifiant les corps terrestres, physique, mental, émotionnel, en les unifiant. 
L’esprit christique dans le sens de lumière et d’amour inconditionnel, qui apporte une vision plus lumineuse et plus élargie à la conscience humaine. Et l’âme qui elle élargie les perceptions au niveau sensoriel, qui les magnifie. 
Enfin, les deux agissent de concert en ce sens afin d’élever la conscience humaine au-delà des croyances, des apparences et des conditionnements, au-delà de la souffrance et de l’illusion. L’âme est à mon sens à la fois le consolateur que les religions appellent l’esprit saint et la mémoire sensorielle, évènementielle. Elle est reliée au passé, aux égrégores, à la mémoire des expériences, aux archétypes et le soi lui est plutôt le visionnaire, celui qui est relié à l’avenir par sa capacité d’anticiper. Le terme relié n’est peut-être pas juste mais c’est celui qui me vient spontanément.  

En purifiant les chakras du bas, la vision passe des images symboliques, aux énergies dépourvues de croyances, du matériau brut, pur. 
Le chakra sacré purifié, pacifié, associé au troisième œil, permet d'ouvrir la vision, on peut voir au-delà des apparences, des rôles, sentir les énergies avec plus d'acuité. On connait les conséquences de nos actes, de nos pensées et en ce sens on peut se dire visionnaire. 
Le chakra de la gorge, relié au plexus solaire purifié des pensées limitées des croyances et des conditionnements, libéré du jugement, rend l'expression libre et authentique. 

Chaque fois qu'on se positionne dans le cœur, la paix, le silence, les chakras, les corps subtils sont délestés du superflu, libéré de la notion duelle. L'amour et la lumière les purifie et les illumine, libérant les portes et permettant à l'énergie de la source de circuler librement. Libérant le potentiel cocréatif et dans l'unité, l'association des corps, le geste est porté par l'énergie de vie, du désir, de la joie. 




Ce matin, j’ai salué mes corps et je leur ai dit ma joie d’être ici et maintenant, de pouvoir vivre cette expérience, ce voyage, ensembles. Une gratitude sincère et spontanée au réveil qui continue de me porter. 
La période de pleine lune avait tendance à m’exciter, à faire remonter des vieilles énergies, à changer mon humeur mais aujourd’hui, je ne sens pas de différence sinon ce désir croissant de ressentir. Ressentir l’énergie, la vie, le désir, les vibrations. 
Maintenant que je ne m’attache plus aux anciennes définitions concernant les émotions, le ressenti, l’intuition, le désir, maintenant que les croyances ne font plus sens, l’envie de connaitre avec de nouveaux yeux, avec tous mes sens, grandit de jour en jour. 

Je retrouve les sensations de ma jeunesse au petit matin alors que je n’avais pas encore pris de drogues. Tout était exacerbé et m’agressait, les odeurs, les sensations mais en même temps, il y avait un sentiment de plénitude, de grandeur et d’ampleur. 
J’ai envie de ressentir cela à nouveau et ça pèse encore dans la balance côté bénéfice au niveau de la dépendance, de l’intérêt de ne plus me protéger chimiquement. 

Tant que les émotions dites négatives étaient considérées comme telles, tant que je redoutais les sensations par peur qu’elles soient désagréables, je n’avais d’autres choix que de m’en protéger mais maintenant que je ne considère plus rien comme un danger, un ennemi, ça change totalement la perspective. Ces sensations exacerbées étaient autant dues à l'intensité des énergies refoulées qu'aux capacités extrasensorielles naturelles.
Ces envies témoignent aussi de l’apaisement du corps mental et émotionnel. 
Comme elles sont spontanées, non réfléchies, cela montre que l’inconscient et le mental ne luttent plus. Enfin que leur vision et leur besoins ne s’opposent plus, qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. 

Je sentais dans le creux de ma main comme un jet de fraicheur lorsque je la posais sur les chakras. Je me contente de ressentir objectivement et de ne pas interpréter cela selon les références passées, les croyances et superstitions. Juste percevoir, de temps en temps, me tourner vers l’intérieur pour voir, sentir, observer sans chercher quoi que ce soit, pas même à modifier la respiration. Cela favorise le détachement tout en étant ancré.

Je me suis éclatée au jardin à terminer un bac de semis fabriqué avec une petite palette et des matériaux récupérés à droite à gauche. Je suis assez satisfaite du résultat et surtout d’avoir fait cela dans la détente, en laissant le chantier quand le cœur n’y était plus. Sans contrainte, sans effort, sans me dire que je devais finir au plus vite, sans même calculer ou anticiper mais en me laissant guider par la joie et l’intuition dans l’instant. Dès que je m’énervais ou que je bloquais, j’arrêtais tout simplement. Ceci dit, ça n’est pas non plus un truc extraordinaire ou difficile à réaliser mais ce qui est intéressant c’est la façon de procéder et donc les énergies qui ont porté l’action. 
Il y a eu l’idée de cette fabrication afin d’éviter les ravages des fourmis, des escargots et les chats qui prennent la terre fraichement travaillée pour une litière. Puis j’ai laissé venir l’inspiration concernant la réalisation, les matériaux à utiliser sans rien acheter, en utilisant ce que j’avais sous la main. 

Déjà là, il y a quelque chose d’intéressant à noter, c’est qu’en observant une situation objectivement, l’inspiration nous guide afin de nous adapter à ce qui est sans avoir à lutter ou à utiliser des moyens violents comme des insecticides, des répulsifs. Ce fut l’occasion d’offrir à la source la colère envers les insectes ravageurs, ces minuscules aliens capables de détruire une récolte par la force de l’union, de la cohérence. Puis au-delà, plus en profondeur la colère et la tristesse face au contexte de ce monde où la loi du plus fort règne encore, où il faut lutter pour survivre, toutes ces pensées de l’humain qui ignore ce qu’il est en vérité, toutes ces croyances séculaires qui font de cette terre un véritable enfer pour la majorité des gens. 
Chaque fois que ce genre d’idées émergent, en les offrant à la source, les énergies de la victime impuissante sont harmonisées et le mental émotionnel est purifié, pacifié. 




Je m’en rends compte parce que je ne réagis plus avec autant de force face aux injustices de ce monde. Je m’en détache véritablement sans que ce soit une forme de résignation ou un calcul mental même si celui-ci comprend l’intérêt de ce positionnement. Je l’ai remercié ce matin plus particulièrement pour son acharnement à vouloir comprendre et à libérer les anciennes croyances, les croyances tout court. 

Cette fois-ci, je vais suivre les conseils de ma mère qui se fie à la lune pour faire les semis. Jusqu’à maintenant, je cultivais le jardin dans l’élan, me fiant au désir spontané d’agir mais cette envie de suivre un conseil extérieur, surtout venant de ma mère, démontre encore que je m’ouvre de plus en plus. 
Quand on est dans ce processus de retour vers soi, de libération du passé, on est comme dans une bulle. On rassemble ses énergies en se focalisant sur le cœur, le centre et l’extérieur sert de miroir. Puis à mesure qu’on s’installe dans la paix, la confiance, on peut élargir son champ de vision et interagir avec l’extérieur sans craindre d’être envahi par les énergies des autres, sans craindre d’être dominé. 
On voit les jeux de séduction ou les formes de domination que les autres essaient d’avoir sur soi mais on ne s’y attache pas. 

Déjà quand on constate cela, on revient à l’intérieur et on fait face aux aspects internes qui sont séducteur et dominant. On observe ces pensées dans le détachement, sans s’y opposer, sans chercher à les changer, sans argumenter dans le sens contraire. Et ces pensées n’apparaissent plus sans qu’on ait eu besoin de se raisonner. 
Cela parait peu de choses mais c’est essentiel et c’est cela qui nous donne cette sensation de division, de stress, de rejet. 
C’est cette posture qui empêche la cicatrisation des blessures. Si on a souffert de rejet, on subit cette blessure chaque fois qu’on rejette un aspect de soi jugé indésirable. 
Vouloir se raisonner, c’est lutter contre des mécanismes internes de défense ou essayer de faire comprendre à un animal, la définition précise d’un mot. Il percevra l’énergie qu’on porte et à force de répéter le mot avec la même intention, il finira par associer le son à l’énergie. 
Il en est de même avec la mémoire inconsciente, il s’agit de changer la vibration associée à l’émotion. Tant qu’on est dans le rejet, les mécanismes de défense s’enclenchent. L’émotion sans cesse refoulée prend de l’intensité et chaque fois qu’elle sera éveillée, la blessure de rejet sera douloureuse et engendrera les mêmes réactions. Les mêmes réactions vis-à-vis des autres. 

Tant qu’on lutte contre soi-même, que ce soient les pensées, les émotions, le sommeil ou les comportements nocifs, on perpétue le mal-être, on nourrit les énergies de lutte, on les vibre, on les rayonne. Non seulement on est mal dans sa peau mais on se sent impuissant et les relations avec les autres sont faussées, les mêmes schémas douloureux se répètent à l’infini. 
Cette lutte intérieure engendre le besoin de dominer, d’avoir raison, de s’imposer avec force, nourrit l’esprit de compétition, de comparaison entrainant la jalousie et la de dépréciation de soi. L’estime de soi se construit en abaissant l’autre, en repérant ses faiblesses et en appuyant là où ça fait mal. On le guette, on cherche la faute, le mot ou la parole qui sera condamnée et viendra nous conforter dans notre apparent pouvoir. 
Et quand on n’est pas dans cette attitude agressive, on se méfie des autres de peur d’être mangé, on critique aussi et on se valorise en se disant qu’on est moins pire…




10 07 Je me suis levée tard ce matin, enfin tard, selon mon rythme habituel. Quand on cultive un jardin, les meilleures heures pour y être, c’est dès qu'il fait jour. Non seulement il fait plus frais en été mais la nature est épanouie, les fleurs s’ouvrent à peine et sont toutes neuves, toutes pleines de vie, de couleurs. Les parfums quant à eux s’exhalent lorsque la chaleur a fait suinter les fleurs.
Je n’ai pas envie de faire grand-chose ce matin mais je ne force rien. Réveillée à huit heures, j’ai l’impression d’avoir raté le meilleur et je suis ramollo comme quand on se couche tard. Mais malgré tout, pas une critique qui ne tienne, pas un brin de culpabilité. Les pensées apparaissent mais sont tout de suite absorbées dans le néant. 

Parfois, je repense au sketch de Coluche qui parlait de la culpabilité disparue après une psychanalyse en ces termes : «  avant je faisais pipi au lit et j’avais honte, maintenant je continue mais je suis fier ». 
Cette façon d’interpréter les méthodes de soin des années 80 en révèle le caractère illusoire. C’est un fonctionnement basé sur l’idée de division de dualité conflictuel, de bien et de mal qui ne fait que prolonger le problème. Une façon de positiver à coup de raisonnements et d’arguments qui ne résout rien. 

Même s’il est bon de lâcher la culpabilité, on ne résout rien en restant au niveau du mental, du raisonnement. C’est jusqu’à la mémoire traumatique qu’il faut aller mais pas de façon intellectuelle. C’est en accueillant chaque vague émotionnelle dans la neutralité, que la mémoire s’efface et que de nouveaux circuits neuronaux se forgent. Ensuite seulement, le geste, le comportement, changent.

Par exemple concernant les croyances au sujet du farniente, on peut préparer le mental en recevant de nouvelles infos mais ensuite, c’est dans l’instant, quand les voix associées à des émotions difficiles se manifestent, qu’il faut pouvoir accueillir ces énergies dans le cœur. 
Si on argumente pour se justifier, pour justifier nos choix, c’est qu’on est encore dans la peur de mal faire et que la dualité est encore conflictuelle. C’est l’ego qui dirige et qui le fait en contrôlant les émotions. Les croyances collectives sont encore le fondement de notre personnalité. On se prend encore pour le personnage de surface, identifié aux rôles plutôt qu’à l’essence. Tant qu’on est identifié à un aspect séparé de soi on demeure dans la lutte, la division, le rejet, la superficialité. 
La cohérence cardiaque mais aussi mentale, reflet de l'unité, de l'essence de la source, est un gage de santé, de bien-être et de réalisation. Le cerveau a besoin de moment de silence pour que ses nombreux "compartiments" soient harmonisés, pour que les infos soient actualisées et que de nouvelles idées puissent émerger. En ces moments, le mouvement est intérieur et harmonisé à la paix, réinitialisé afin de se déployer depuis la paix du cœur.   

Pourquoi “ne rien faire” est en fait vital pour la santé



Écouter les voix de la culpabilité, les critiques, les pensées relatives au supposé devoir, aux obligations, au qu’en dira-t-on…sans s’y attacher, sans les croire et sans les renier puis observer les émotions sans jugement. Ainsi, le mental, l’émotionnel et la mémoire profonde sont purifiés simultanément. Se focaliser vers l'intérieur, c'est ramener l'énergie au centre, c'est rassembler les voix dans la paix du silence, c'est se fortifier dans l'ancrage, le présent, affirmer ses choix et en sortir grandi, ragaillardi, déterminé, libre.

 


Ce processus simple révèle les aspects multiples de l’être et l’essence de la source en soi. On sait alors par soi-même, qui on est et quel positionnement nous place à la maison, dans l’unité, la paix et la joie.  
On devient maitre de sa vie au lieu d’être balloté au gré des humeurs, des croyances et des peurs mais sans aucun contrôle, dans une totale liberté.  
Dans un sentiment de sécurité optimum puisqu’il n’y a plus rien à quoi s’accrocher en vain. Il n’y a d’ailleurs plus de raison de s’attacher à quoi que ce soit. 
On sait qu’on est à la fois le mouvement de la vie et en même temps l’espace serein, neutre, et ces deux dimensions cohabitent parfaitement lorsqu’on est ancré dans le présent.