Ce
qui nous libère de la souffrance, du passé, des rôles, de l’illusion, c’est le
fait d’être conscient de qui nous sommes. De tout ce que nous sommes et de la
façon dont nous fonctionnons en tant qu’être multidimensionnel. Tant les
systèmes internes de survie que l’essence et la conscience lucide et
bienveillante qui observe tous ces phénomènes.
Comment
donc le faire ? En identifiant les voix intérieures et en ne les croyant
pas ou en considérant que ce sont des voix du passé, de l’enfance, de la
souffrance, des mécanismes automatiques de survie, des réponses instinctives,
impulsives, animales.
Mais ces voix ont aussi leur raison d’être puisqu’elles
révèlent nos besoins, nos talents, nos préférences, notre moi véritable.
Des
voix que l’on va écouter afin de percevoir celle de l’âme ou de la sagesse, ou
encore de la bienveillance. Et
dans l’observation neutre, on va pouvoir ressentir la présence silencieuse et
neutre de l’être divin, éternel, ou de la conscience qui perçoit au-delà de
l’illusion, des masques et croyances.
Parmi ces voix on va comprendre que notre
personnalité endosse des rôles que le psychologue Karpman a décrits dans les
années soixante. Il a appelé les interactions entre la victime, le bourreau et
la sauveur, le triangle dramatique.
Chacun d’eux emploie un vocabulaire
particulier et se voit, voit le monde, selon ses propres croyances, blessures
et conditionnements.
Leur mode de pensée, leur comportement sont régit selon le
mode de survie et les réponses automatiques, les stratégies inconscientes sont
élaborées à partir des mêmes croyances qui caractérisent précisément chaque
rôle.