Ce
matin, je suis en mode réceptif, attentif, détendu. Le fait d’avoir pris l’habitude de laisser les
pensées émotions défiler sans les retenir, semble libérer de l’espace à l’intérieur.
Une nouvelle façon de voir, d’être et de créer s’est installée nourrissant la
joie, la capacité d’émerveillement qui vient de la confiance en la vie, du fait
que la réalité se situe au-delà des apparences.
Se laisser guider par l’âme,
par l’élan spontané, par la joie, libère l’enfant intérieur du poids du passé,
des habitudes et des conditionnements douloureux.
C’est vrai que tant qu’on
doute de cette capacité de changer et du fait qu’il suffit de tout confier à
son cœur, on peut passer par des moments difficiles puisque les pensées
émotions qui ont été prises dans la glace de notre inconscient ont besoin d’être
libérées. Et pour cela, il faut orienter l’amour lumière en leur direction afin
que la chaleur fasse fondre la glace et que l’énergie puisse circuler à
nouveau.
Dit autrement, il faut laisser ces pensées émotions difficiles, celles
qui nourrissent le manque d’amour de soi, remonter à la surface et les observer sans jugement, les ramener à la conscience et les inonder d’amour.
Les inonder
d’amour revient à ne pas les juger, ne pas les rejeter, ne pas les qualifier
mais juste les laisser passer, les laisser s’exprimer sans s’y attacher.
C’est
fascinant comme processus parce qu’on peut sentir notre taux vibratoire qui
change et la joie finit toujours pas se manifester. Parce que la joie est notre
nature véritable, c’est l’élan de notre âme, son moteur d’incarnation, c’est ce
désir d’être, d’expérimenter, de cocréer, qui la pousse à plonger dans l’incarnation.