lundi 19 décembre 2016

« L’intention qui porte les choix, les actes, est déterminante, essencielle » & conférences Magali et Isabelle Padovani





18 12 Je continue d’être bien dans ma peau, dans l’accueil, la douceur et la paix. 
L’énergie de la lune est une invitation à sonder ses mondes intérieurs et une activation du féminin sacré, de ce pouvoir d’accueil, de cette capacité à prendre soin de la vie, de la chair, de l’élan à contribuer, à nourrir, à étendre sa compassion sur les aspects de l’être, à ouvrir son cœur à la tendresse…
Quand on considère les choses d’un point de vue énergétique, vibratoire, on abandonne les images et les représentations ( saints, maitres ascensionnés, modèles) pour entrer dans le monde des sensations. Les émotions deviennent des guides et leur vibration nous relie à des fréquences, des êtres, des dimensions, en résonance.
On a moins besoin des images, des modèles, des interprétations, parce que la sensation parle d’elle-même et l’ouverture de cœur, la capacité d’accueillir c’est aussi celle de recevoir l’intuition, l’inspiration, d’être à l’écoute, d’observer de façon neutre et ainsi de pouvoir percevoir ce qui est au-delà de l’image, de l’apparence. 

Cela n’enlève rien à l’image ou à la représentation mais de ce point de vue, depuis la paix et l'unité intérieures, on voit avec clarté, en profondeur, et plus seulement de façon superficielle selon des croyances limitantes et les conditionnements humains. 
La vision est élargie et approfondie parce que le ressenti s’y ajoute et comme dans un esprit d’unité, les corps sont alignés, ils perçoivent ensemble et simultanément, la situation, la personne, les aspects internes ou l’environnement.

C’est dans cet état d’esprit, ce positionnement depuis la paix du cœur, l’unité, qu’on peut voir que ce qui est à l’extérieur reflète ce qui est à l’intérieur, fait résonner ce qui a besoin d’être vu, aimé, accepté, reconnu et embrassé. 

On reconnait que nous portons tout, que notre corps, que l’ensemble de nos corps est un univers à lui tout seul et que cet univers est à l’image de la création. Que nous sommes habités et traversés par les énergies cosmo-telluriques, par le masculin et le féminin, que nous portons toutes les dimensions qui existent dans la création et que notre perception dépend de l’ouverture de cœur et de conscience. 

Et pour que la vision soit claire, il est nécessaire de connaitre nos outils de perceptions, de les purifier, de les alléger du poids des conditionnements et des croyances. 
Notre corps est un univers entier à bien des égards. Le monde microscopique, atomique, cellulaire, élémentaire nous relie aux microcosmos et au cosmos, au champ quantique, et notre ADN nous permet de connecter les mondes, les époques, les dimensions. 
Quand on dit que nous portons tout en nous, ça n’est pas seulement symbolique.

J’ai écouté avec joie cette vidéo de la dernière conférence de Magali. Je suis passée du rire aux larmes, puisque la joie s’exprime tant dans l’éclat d’un rire spontané que par la tendresse qui nait de la douceur, de la compassion, de la détente. Cette détente intérieure qui vient du lâcher prise, de l'abandon en confiance à la source, à l'amour.

« VibraConférence » avec Magali Magdara et Miriadan


Vous pouvez trouver les méditations qu’elle propose, sur cette page:
Et comme elle le dit, ces méditations peuvent servir à connecter l’enfant et l’ado en soi. Ceci dit, je ne les ai pas écoutées mais comme j’ai eu du mal à trouver la page, je mets le lien ici. 


L’avantage lorsqu’on sait que nous sommes essentiellement l’amour et que nous sommes toujours guidés, quand on sait que tout en soi est une occasion de grandir en amour et en sagesse, quand on sait que les émotions sont des guides tout comme les multiples aspects de l’être, on peut dialoguer avec l’enfant en soi, les corps, puisque chaque aspects de ce que nous sommes est intelligent et autonome. 
Chaque parcelle de notre être est traversé par la pure conscience, émane de cette essence mais comme on s’identifie à ce qu’on voit, à notre corps physique et notre mental seulement, comme on est encore conditionné par les croyances en l’idée de séparation, de division, on a peur de soi-même, de contacter l’enfant en soi, les émotions, les mondes subtils.

Quand on perçoit le pur potentiel du monde des émotions, quand on sait que ce sont des énergies, des infos et qu’elles fonctionnent de façon optimale lorsque le cœur les harmonise, on craint beaucoup moins de pénétrer ce monde, on y trouve même peu à peu une forme de curiosité, d’exaltation, une assurance qui devient détermination.

Ce monde ne se pénètre jamais en force, par la contrainte ou le simulacre, on ne peut pas feindre une émotion même si nous sommes conditionnés à sélectionner celles qui sont dites positives et à rejeter celles qu’on nomme négatives. 
Depuis l’enfance on s’est fabriqué des masques, des comportements faussés par les jeux de rôles eux-mêmes prédéfinis selon les critères sociétaux et culturels. 
On nous apprend à feindre, à simuler, à tricher, à mentir, ou à pervertir la vérité de nos émotions, de nos ressentis, à trahir qui nous sommes en vérité, ce que nous pensons et ressentons. 

Pour cette raison se connaitre en vérité représente une aventure, une découverte, une exploration, un chemin intérieur qui réserve bien des surprises et qui devient un parcours excitant lorsqu’on a lâché les étiquettes à propos de la peur, des émotions dites négatives.
C’est un monde nouveau qui émerge sous nos yeux mais rien n’a changé dans la forme, c’est notre regard qui n’est plus le même. 




Depuis quelques jours, l’envie de diminuer la quantité de cachet se manifeste à nouveau et je le fais selon le ressenti, selon la vibration spécifique qui nourrit ce désir, celle de la joie de découvrir et surtout de pouvoir sentir la présence subtile de l’âme, de l’essence, de l’énergie. Je fais attention à maintenir mon intention sur le désir de paix et d'unité, à ne pas retomber dans la peur, la pression mais à juste accueillir ces pensées émotions. 
Je n'ai pas fixé d'objectif particulier ou défini un agenda mais je prends soin de la vibration, de l'intention, de ce qui me guide, me motive à chaque instant. Pas de pression, pas d'attentes, juste maintenir l'attention sur la paix et l'unité et rester sur cette intention.

L’intention qui porte les choix, les actes, est toujours déterminante, essencielle même et comme je fais confiance à mes corps, comme je ne les considère plus comme des ennemis potentiels, comme je sais qu’ils peuvent agir de concert lorsque je vibre dans la paix et l’unité, c’est à cela que je fais attention. Je prends soin de rester alignée sur la vibration de l’amour inconditionnel, de la paix et de l’unité. 
Je porte mon attention sur ce qui est positif, sans pour autant occulter les tensions ou les émotions dites négatives qui ont toujours un message à délivrer. En l’occurrence, cette dépendance aux cachets indique le degré d'attachement aux croyances passées et à la peur du manque. Ce n'est donc pas un  problème mais la manifestation d'un désir inassouvi, c'est donc une occasion de se connaitre, de sonder les mondes intérieurs, d'apprendre à sentir la vibration, à la maintenir sur les fréquences voulues, de reconnaitre les outils à ma disposition, le potentiel, les talents, afin de savoir les utiliser au mieux...

Ce formidable gps intérieur que sont les émotions ou plutôt leur polarisation, le fait qu’elles soient excessives, m’indique lorsque je ne suis plus centrée, lorsque mon taux vibratoire a baissé ou quand je suis dans la division, le rejet, quand une blessure a été activée, quand un programme contraire à l’amour est en activité.

Je parle de blessure non plus comme une souffrance mais davantage comme l’expression de fausses croyances encore actives à l’intérieur et lorsque l’une d’entre elles est activée, il me suffit de choisir de ne pas nourrir la croyance. 
Il existe plusieurs façons de lâcher une croyance mais toutes demandent de se poser, de casser le réflexe automatique, le jugement, les préjugés, afin de regarder objectivement les faits. 
Choisir l’amour sans conditions, c'est-à-dire délaisser le jugement, la critique, le rejet de soi, est suffisant mais nous avons peur de perdre le contrôle et nous résistons à cela.

Cette autre vidéo d’Isabelle Padovani m’a aussi enchantée parce que je suis en parfaite résonance avec ce qu’elle dit. 

« Le Père, le Fils...et Marie ? » Isabelle Padovani



C’est vrai qu’au début où j’essayais de comprendre qui était qui dans la vision de l’humain divin et de ses "portes paroles", le fait qu’on parle toujours du père et du fils me laissait un goût amer parce que l’image de Marie était celle d’une vierge soumise. Et bien évidemment elle est présentée avant tout comme une mère et ne peut pas exister en tant que femme, la sexualité lui est interdite. 
C’est une vision patriarcale de la trinité, des principes qui régissent la vie et de la source. Quand on fait de Marie une vierge immaculée et que d’autre part on désigne Marie Madeleine comme une prostituée sauvée par Jésus, on pose les fondations de l’inégalité entre les sexes, de la soumission du féminin au masculin. Et de ce point de vue, l’intellect est dominant, l’intuition est une affaire de bonnes femmes, d’illuminés. 
D’un certain côté, ça n’est pas faux puisque l’intuition c’est la voie de l’illumination mais le fait de tout diviser et de hiérarchiser a conduit l’humain dans la division au cœur des couples, des foyers, de la société.

On peut voir comment les croyances formatent les êtres et comment dans la connexion à l’âme, on intègre l’unité par paliers, comment on prend conscience que nous sommes l’UN, à chaque fois que nous incluons un aspect de l’être, une dimension, chaque fois que nous accueillons une part de ce que nous avions rejeté auparavant. 
Comment la communion avec la source en soi élargit le cercle de la relation aux autres, quels que soient leur dimension, leur genre, leur apparence. Plus on est dans l'accueil à l'intérieur, accueil des pensées négatives, des émotions polarisées et plus on s'ouvre aux autres, aux mondes subtils, plus on perçoit de choses. Plus la tendresse se déploie dans cette faculté d'accueillir sans jugement, sans conditions, tout ce qui émane de soi. Le féminin sacré vient servir l'intelligence, l'intellect, la créativité qui peut se manifester dans un esprit d'ouverture, d'unité et de confiance en soi.

Bon je fais un break pour aller chercher le reste de courses. C’est bien pratique que les magasins soient ouverts le dimanche d’autant plus qu’il y a moins de monde. Même si ça prive les employés du magasin de pouvoir être en famille, d’autres comme moi apprécient cette liberté de mouvement. 

C’est toujours pareil, une situation est bénéfique pour les uns et pour d’autres, ça peut être un drame. Tout dépend toujours de notre vision qui elle-même dépend de la connaissance intime de soi et de la capacité à laisser l’énergie de vie circuler librement.
Le positionnement au cente, au-delà des préjugés, nous offre une vision globale des choses et nous pouvons y voir l'amour et la lumière qu'elles émanent. L'aspect positif, la leçon de sagesse ou le message véhiculé.




19/12 Les 4 saisons d’une vie. C’est ce qui m’est venu en tête ce matin alors que je finissais la face avant du pull « arc-en-ciel » que je m’amuse à confectionner. Le plus long c’est de choisir les couleurs et de les harmoniser et maintenant que c’est fait, il reste à reproduire la même chose pour le dos. 
C'est exactement comme pour les énergies, on peut passer toute une vie sans comprendre que la paix et l'harmonie sont notre nature essentielle et qu'il suffit de s'aligner sur cette vibration pour que tout en soi trouve sa place. Il suffit de maintenir en place cette intention de paix, d'harmonie, d'unité et d'amour pour que tout ce que nous sommes s'ordonne et soit aligné sur notre plus beau potentiel. Pour cela il faut savoir ce qu'on est et ce qu'on veut. La vie nous le révèle par des prises de conscience et par la joie mais trop souvent on se fie au regard extérieur plutôt que sonder notre propre cœur.

En tricotant, je repensais à ce qui me motivait lorsque j’étais jeune puis j’ai éprouvé un peu de tristesse en repensant combien j’étais active à l’époque lorsque je parcourais les routes de France, comment j’étais toujours dehors, tout ce que j’avais réalisé, comment j'étais enthousiaste et déterminée. 
Puis l’idée des 4 saisons est venue amenant une autre vision de la situation. 
Lorsqu’on est jeune, on se cherche dans la relation aux autres, on a besoin de s’affirmer par rapport aux autres, de manifester ses talents, de faire ses preuves, d’imposer sa vision, on a besoin de vivre en couple, de vivre intensément. On a besoin de réaliser ses rêves et je peux dire que je l’ai fait en grande partie puisque j'ai suivi mon cœur mais le trauma d’enfance et surtout la colère rentrée est venue s’interposer sur mon chemin, sous la forme de deux hépatites virales qui ont failli m’emporter de l’autre côté du voile. 

Je voulais aller de ville en ville à cheval et gagner ma vie en faisant des spectacles de rue. J’avais le personnage; un clown, le moyen de transport; le cheval et un attelage, l’instrument de travail; l’accordéon, seulement mon passé refaisait surface et comme je ne savais pas qui j’étais fondamentalement, je me suis rebellée contre la vie, moi-même et j’ai étouffé cette colère avec des drogues pour être capable de vivre en société sans agresser les autres. 
Maintenant, avec le recul, je vois que le personnage de "bouffon du roi" qui m'a visitée en décembre 2012, se présentant comme une manifestation de l'âme que nous partageons, a toujours fait partie de moi. Son énergie m'a accompagnée puisque dès l'enfance, je savais que tout ceci était une mascarade, une illusion, je me plaisais à tout démystifier mais dans l'ignorance de ma nature essentielle à l'époque, j'ai sombré dans la dépression, le cynisme, le rejet de la société, l'isolement. 

D'un autre côté, le fait d'avoir flirté avec la mort, les extrêmes, m'a aussi appris et guidée vers la paix du cœur, la recherche d'équilibre et d'harmonie, la tempérance. 
Comme le dit Magali, la traversée du désert permet d'apprécier pleinement l'oasis. 
La dualité envisagée comme un effet contraste révélateur, une occasion de trouver l'unité, la paix, au lieu de la voir comment un combat permanent et inévitable, nous permet de changer de regard, d'élargir notre vision, notre compréhension.

Les rêves de jeunesse sont faits pour être vécus mais quand on ne sait pas qui on est, quand on s’identifie au personnage ou quand on rejette celui-ci, on ne peut pas trouver le bonheur quand bien même on obtient du succès auprès des autres. 

J’ai toujours voulu transmettre des connaissances mais le souci, c’est que celle qu’on délivre à l’école sont loin d’être utiles. Maintenant, je sais quoi transmettre et mon vécu me donne les outils pour le faire selon qui je suis en tant qu’individu. Maintenant que je sais et que je constate que je suis toujours guidée, tout se met en place à l’intérieur tout retrouve sa place et des idées émergent. 
Déjà, la confection de ce pull est une façon d’exprimer tant la créativité que le désir d’harmonie. C’est une forme de médiation, d’ancrage, de concrétisation de ce désir, une façon de l’intégrer jusque dans les gestes, la matière. Cela me montre que l'énergie est beaucoup plus fluide, qu'elle circule plus librement et harmonieusement.

Dans ma recherche à propos de l’humain divin, il ressort que le plus important, c'est la connaissance intime et globale de soi, des systèmes qui régissent l’humain. Et un système essentiel à connaitre et à savoir utiliser correctement, ce sont les émotions et les pensées qui forment la vibration. 
Savoir les orienter, les accueillir, est indispensable pour que l’énergie de vie puisse aller de l’idée à la manifestation. Le gps que sont les émotions nous relie directement à la source et dans la paix et l’unité, le bon fonctionnement des corps, des chakras, est rétablit. 




Il est nécessaire de purifier ces corps et les chakras qui leurs correspondent afin que l’ensemble puisse fonctionner de façon optimale et que l'énergie de vie puisse circuler librement, s'exprimer dans sa pureté, dans l'harmonie. 
Le chakra de la gorge est relié au chakra sacré et quand on ne sait pas gérer ses énergies, la communication avec l’extérieur est faussée. Le plexus solaire, siège des émotions et des pensées a aussi besoin d’être nettoyé, équilibré, afin que l’on puisse capter et suivre l’intuition, afin que le troisième œil puisse être utilisé comme il se doit. Ce chakra permet de capter l’intuition mais aussi de projeter ce que l’on reçoit et si le mental/émotionnel est perturbé, trop actif, si on est identifié au personnage, on va projeter nos peurs et attentes sur le monde.
On verra les autres et le monde selon nos blessures, à travers le prisme de la victime, du bourreau et du sauveur. 
Il nous faut passer du triangle au cercle pour retrouver notre plein potentiel et en ce sens le désir de paix et d’unité est primordial. 

On peut recevoir des soins énergétiques mais savoir de quoi nous sommes faits et agir en conscience nous guérit en profondeur et nous rend libre autonome, heureux. Puis quand on se tourne vers les autres pour trouver de l'aide, c'est plus le fait de s'ouvrir qui permet d'accueillir la guérison, de s'autoriser à la recevoir. L'autre est un vecteur, un catalyseur, un miroir qui nous permet de prendre conscience de ce que nous portons. 

On fait les choses dans le désordre en général faute de connaissance et par manque de confiance en soi parce que nous sommes complets et guidés en permanence. 
De par notre constitution, nous sommes capables de guérir, de changer, d’être souverain. Mais pour cela, il faut savoir comment nous fonctionnons, de quoi nous sommes faits et à qui donner la main, savoir qui nous sommes essentiellement et accepter de laisser la source intérieure nous guider.

Quand on décide de se laisser guider par l’amour et la joie, tout ce qui s’y oppose doit être vu et embrassé parce qu’en cela résident des clefs de sagesse, des trésors de connaissance, la révélation de qui nous sommes et de nos aspirations profondes. 
Qui je suis, quel est mon chemin de vie, se retrouve en cette vibration, cette guidance par la joie. Mes talents, c'est simplement ce que j'aime Être et faire. Être et exprimer l'amour, le manifester, en laissant le cœur me guider, en vibrant l'unité. Qui je suis, se manifeste selon ce que je suis, du verbe suivre.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr