13/12 La
confiance en la source nourrit la véritable confiance en soi. C’est quelque
chose qui s’acquiert par l’expérience et dans la relation intime avec l’âme considérée comme l'aspect le plus sage de soi-même, ça
demande d’observer attentivement ce qui se vit en soi. Observer sans juger c’est toujours la clef.
Je
ne doute plus du tout d’être guidée en tous temps, en toutes choses, aimée sans
conditions parce que tout ce que je vis présentement en témoigne.
Cette
guidance a toujours été là seulement je regardais ailleurs, j’interprétais les
faits selon les croyances et les attentes.
La
première erreur si on peut dire, c’est de croire que les autres, les
circonstances, sont responsables de notre état d’être.
C’est une erreur dans le
sens où on interprète les choses à l’envers. On a une vision inversée de ce que nous sommes et de ce qui est.
L’autre nous renvoie toujours ce
qui en nous a besoin d’être considéré, vu et accepté.
C’est une réalité
incontestable et c’est en le reconnaissant, en l’acceptant qu’on peut alors
retrouver la paix, l’ordre et l’équilibre.
Notre mental, notre personnalité ne
se satisfait jamais de ce qu’on a, de ce qu’on est, elle en veut toujours plus.
C’est un fait qui peut nous handicaper grandement parce que ça créé des frustrations, des attentes et une forte pression ainsi que du rejet de soi mais c’est aussi un excellent
moteur de recherche, d’évolution.
C’est l’expression de l’énergie en perpétuel
mouvement qui nous invite sans cesse à créer, à nous adapter, à innover, à
bouger, à remettre en question nos croyances, à ouvrir sans cesse notre cœur et
notre esprit afin d’élargir notre champ de possibilités.
Tout
est toujours dans l’équilibre, le bon dosage et la meilleure façon d’être dans
la justesse, c’est de venir à la neutralité, au point zéro, donc au silence mental et à la paix du coeur.
Avec
un léger recul, je vois que tout se met en place dans ma vie, selon mes
aspirations profondes. J’ai toujours su quelle était ma voie mais le mental qui
projette ce qu’il perçoit intuitivement créé des attentes, des frustrations, de
l’impatience.
Il projette selon ce qu’il perçoit et selon sa conception des
choses, de ce qui devrait être.
Il bloque en fait l’énergie sur une voie qu’il
prédéfinit alors qu’il a une vision très rétrécie de la réalité et de l’avenir
d’autant qu’il se dessine en une infinité de potentiel.
C’est encore plus
difficile lorsqu’il capte l’intuition et qu’il comprend que l’amour de soi
élève la vibration parce qu’alors, il voudra agir selon son mode
habituel ; le jugement, la vision binaire, limitée de l’amour et précipiter
les choses.
Il essaiera d’atteindre ses objectifs par la force de volonté et
cela créé beaucoup de pression, d’attentes et d’illusions.
La
volonté est à placer dans le désir de paix, d’unité, d'harmonie et dans l’abandon du jugement.
La volonté bénéfique, non abusive, c’est le fait d’orienter ses pensées en
direction du cœur, de ce point de neutralité qui rétablit l’équilibre et cela,
cet équilibre ne peut pas se faire mentalement ou selon le mode dualitaire de
l’ego.
Cet
équilibre, cette paix ne sont pas intellectuelles mais on peut former le mental
en commençant par le rassurer, par lui dire qu’il peut se détendre et confier
tout ce qui l’interroge, le tracasse, à la source intérieure. Lorsqu'on place sa volonté en ces désirs de paix et d'unité, elle se renforce, on se sent capable de tout réaliser, de maitriser ses pensées et ça, c'est énorme.
La
pensée, les croyances sont une force mais on les utilise sans savoir. On oublie
que la pensée et tout aussi consciente qu’inconsciente, qu’elle est composée de
la mémoire et qu’elle se base sur ces références là.
On ne tient pas compte non
plus du fait que la pensée est associée à l’émotion et qu’ensembles, elles
forment une intention qui n’est pas toujours alignée à la volonté du cœur et
qui parfois s’oppose à la vibration inconsciente.
Et surtout on ignore que la
vibration attire des énergies similaires de mêmes fréquences selon le phénomène
d’attraction.
Nous
avons toutes sortes de voies possibles et le mental n’en a qu’un aperçu très
limité parce qu’il n’a pas la vision élargie de l’âme. On peut comprendre le
phénomène d’attraction et des rencontres et en déduire aisément que c’est notre
âme qui guide tout.
Quand on entre en résonance avec quelqu’un ou quand on tombe
amoureux, le nombre de facteurs, de paramètres, qui entrent en ligne de compte
pour que cette rencontre s’effectue est impressionnant et bien évidemment hors
de portée du mental.
C’est
en reconnaissant, par soi-même, la loi d’attraction, de résonance, en apprenant
à voir le lien entre la pensée, l’émotion, l’état d’être et ce qu'on vit dans l'instant, qu’on va peu à peu
gagner en confiance et pouvoir appliquer la loi du miroir.
La
seule chose à se rappeler, c’est cet effet miroir et la seule chose à faire,
c’est de confier à l’âme le soin de rétablir la libre circulation de l’énergie,
l’harmonie.
La
foi se situe ici, dans la confiance en cette alchimie intérieure qui se réalise
lorsqu’on reconnait ce qui en soi est en souffrance, en manque, dans
l’incompréhension, l’excès.
Je
suis encore tombée sur une vidéo qui parle de la maitrise des émotions et c’est
clair que cela demande de la pratique, simplement de se poser dans le calme, le
silence et observer lorsque quelque chose a été éveillé en nous. Comme la vidéo
est privée je ne la publie pas ici mais pour ceux que ça intéresse, écrivez moi
et je vous donnerais le lien.
Une
émotion est l’expression de l’énergie qui se polarise, se cristallise, et se
concentre en un point de tension. Le corps physique nous décrit cela par un
trouble, une crispation, une bouffée de chaleur, un malaise ou une excitation.
Il ne s’agit pas de nier ou de lutter mais juste de voir et laisser faire. C'est à dire de ne pas interpréter, qualifier l'émotion.
Tout
est question de positionnement, de choix, de vision et d’interprétation.
Il est
clair que ce l’âme, la présence divine, l’intelligence du vivant « choisissent »
la famille, le lieu et le moment de naissance, pour réagir au message reçu par Joéliah.
Enfin je pense que cela se fait
selon la vibration et la géométrie de l’âme, selon ce qu’elle a intégré/activé comme
attributs divins, selon les expériences vécues par ces nombreuses émanations.
Selon cette géométrie sacrée, elle rayonne une vibration, des couleurs
spécifiques qui seront révélés par effet contraste, par le phénomène
d’attraction et aussi de répulsion.
Le choix du lieu et de la date de
naissance, correspondent à mon sens à l’harmonisation de fréquences, la
correspondance avec la configuration cosmique qui entre en résonance avec la
signature de l’âme.
On
parle d’anges mais à mon sens plutôt que de les figurer sous la forme de
personnages, je les voie plutôt comme des énergies spécifiques, des attributs
de la source qui entrent en résonance avec l’âme au moment de l’incarnation et qui serviront de guide, de rappel.
La
configuration des planètes au moment de la naissance crée un contexte et des
potentiels qu’on peut grouper sous la forme d’archétypes relativement à ce que
l’humanité à expérimenté durant les siècles.
Comme
si chaque expérience vécue par un humain était mémorisée et puisque la pensée,
l’intention, puisque tout est vibration, cette empreinte associée à d’autres
mémoires de même vibration ont créé des archétypes, des comportements, des
croyances, des conditionnements.
Tout
est mémorisé à bien des niveaux et dans les mondes subtils, l’énergie demeure
formant les égrégores qui vont influencer les individus. On arrive sur terre
avec un potentiel qui correspond aux attributs intégrés par l’âme selon sa vibration
spécifique, celle qui entre en résonance avec la mémoire collective humaine.
En
ce sens vouloir se libérer des conditionnements peut sembler compliqué parce
qu’il y a toute cette mémoire ancrée en l’individu mais aussi conservée et
nourrie par les égrégores.
On peut comprendre alors que la meilleure façon de
ne plus être sous l’influence de ces mondes, c’est de revenir au centre de soi
chaque fois qu’on agit selon les conditionnements et croyances inconscientes et
collectives.
Cette
mémoire est autant bénéfique puisqu’elle porte les progrès de l’humanité, que
maléfique puisque tous les sentiments et comportements violents sont aussi
imprimés dans ces mondes de façon énergétique.
Mais pour que nous décidions de
rompre avec l’inconscient collectif, avec les conditionnements douloureux, avec
ces égrégores, ces rôles du triangle dramatique, il faut prendre conscience de leur influence et éprouver le
sentiment d’impuissance, la sensation d’être manipulé et par-dessus-tout,
chérir la liberté.
Il faut vouloir être en paix, comprendre ce qu’est la
liberté, comprendre ce qu’est l’amour véritable. Toutes les expériences vécues
par l’humain sont au service de chacun et l’histoire, les films, les romans,
peuvent nous aider à prendre du recul, à avoir une vision d’ensemble puis
réfléchir à la condition humaine.
J’ai
regardé les misérables de Victor Hugo et bien que ce soit tiré d’un roman, on y
voit la misère humaine, les injustices et surtout le fait que les révoltes
n’aient jamais amené la liberté des individus.
Tous ces personnages montrent que
seule la noblesse du cœur peut amener la clarté et les choix constructifs. On y
voit comment la jalousie, le sentiment d’injustice peut mener à la violence,
comment la cupidité, l’avidité ne rendent pas les humains libres et heureux. On
y voit l’obsolescence de la vision manichéenne, que les êtres ne sont pas où
tous blancs ou tous noirs.
J’ai
accueillies toutes les émotions que suscitaient ce film et déjà, j’ai beaucoup
apprécié de ne pas être submergé comme avant et d’avoir peu de réactions.
Puis
malgré la noirceur de cette fresque, le sentiment que l’humain progressait tout
de même est apparu. En surface, on peut se dire que rien n’a vraiment changé
puisque les individus continuent de se déchirer, de lutter les uns contre les
autres au nom d’un dieu, d’un idéal, d’une vision, faisant ainsi le jeu des
élites qui supervisent de loin et continuent de diviser pour mieux régner.
Mais
en regardant de plus près, on peut voir que l’humanité avance tout de même dans
sa compréhension de ce qui a de la valeur, dans son désir de paix, d’équité, de
fraternité.
Je
ne sais plus qui a dit qu’on voyait le degré d’évolution d’un peuple dans sa
façon de traiter le règne animal, ce qui n’est pas faux mais je dirais plutôt
que c’est dans la façon de traiter ses enfants ou plus généralement les soi disant
‘plus faibles’.
La
façon dont les enfants, les handicapés,
ceux qui ne sont pas compétitifs, les personnes âgées, sont traités, reflète le
degré d’amour inconditionnel de chaque individu.
Les enfants innocents qui
rayonnent la joie de vivre, la pureté de cœur, l’amour sans conditions, sont un
souffle vital pour l’humanité tout comme leur faculté de rêver nourrit l’espoir
de l’ensemble.
A l’époque des misérables, le système éducatif et la société en
général étaient basés sur la notion de bien et de mal, de punition et de
récompense. On peut voir comment cela ne créé pas une meilleure société et on peut comprendre que c'est cette vision duelle qui doit être changée.
La
façon dont l’enfant est perçu, considéré, en dit long sur l’état d’esprit des
adultes. Même si dans les pays dits occidentaux, il semble que les enfants
soient mieux traités que dans le tiers monde, le genre d’amour qu’ils reçoivent
est encore excessif et conditionné.
Les parents continuent de projeter en eux,
leurs frustrations, leurs manques et leurs attentes. On a basculé de l’autre
côté, dans l’excès de cadeaux, d’amour étouffant, on remplace la présence par
des biens et on inculque toujours l’esprit de compétition, de comparaison, la
peur, le sentiment d’appartenance à un clan, un pays, un milieu social et
culturel.
L’enfant
en grandissant perd le contact avec qui il est véritablement pour répondre aux
attentes de ses parents et lorsqu’il est considéré comme un adulte, c’est parce
qu’il est capable de se conformer aux attentes de la société, parce qu’il a
gagné sa place, son droit d’exister et parce qu'il ne pense plus avec son coeur.
On
vit dans plus de confort matériel que dans les siècles passés mais c’est
toujours la peur qui domine et motive les individus à s’en préserver par des
stratégies de domination, de contrôle.
Le
nombre croissant d’individu qui s’ouvre aux mondes subtils amène une vision
nouvelle de la spiritualité mais on est encore dans une vision dualitaire,
dichotomique et on continue de s’accrocher aux croyances passées, basées sur
l’idée de séparation, de division.
Tant
qu’on ne décide pas d’aller vers la paix, l’unité, de se fier exclusivement à
son cœur, on continue de nourrir la peur et la division, de s’accrocher à des
aides extérieures et d’en être dépendant.
Il est bon de se tourner vers
l’extérieur pour avancer parce que seul on peut tourner en rond dans sa propre
vision des choses mais quand on comprend que la sagesse est en soi, que l’âme
est connectée en permanence et qu’elle nous guide toujours, on va apprendre peu
à peu à vivre cette relation de façon intime,
à l’intérieur, à comprendre son langage non verbal mais plutôt
vibratoire, ressenti, à savoir quand elle nous guide vers des êtres, des infos,
qui vont ouvrir notre champ de compréhension.
Tout est en nous, toute la
sagesse dont nous avons besoin pour vivre épanoui et heureux mais comme ça
demande de sortir des sentiers battus, de se libérer des conditionnements, de
se faire confiance, de connaitre et de faire confiance à notre âme, mais on se prive
d’y accéder par peur de l’inconnu, de l’invisible.
En ce sens confier à l’âme,
à l’amour lumière, tout ce qui nous trouble, est une forme de dialogue, de
connexion consciente à l’âme qui nous permet de comprendre son langage.
La vie
et les autres nous renseignent sur notre vibration du moment et en revenant à
la neutralité, on se libère de l’illusion. L’illusion de nos croyances, de nos
modes de pensées binaire, de nos peurs et de notre vision humanisée du
divin.
Tant qu’on tente de comprendre le
divin, l’âme, selon le mode de fonctionnement mental, humain, on reste soumis
aux croyances inconscientes.
Les émotions sont un formidable GPS puisque
lorsqu’elles sont excessives, elles nous invitent à revenir à la neutralité.
Depuis cet espace neutre la vision va changer et surtout le mode de pensée, on
va se détacher des croyances et entrer peu à peu dans le monde du ressenti.
La
joie est le guide principal et lorsqu’elle est excessive elle nous invite aussi
à trouver l’équilibre parce qu’elle exprime un manque tout autant qu’une
satisfaction.
Chaque fois qu’une émotion est excessive, même lorsqu’elle est
positive, elle nous montre que nous sommes désalignés, que nous fonctionnons
selon le mental et ses conditionnements.
La
joie véritable est un moteur d’action qui ne nous amène pas dans l’excès et la
déception, qui n’attire pas son contraire selon le mode duel.
Une joie
excessive trahit un manque et une façon de le combler qui ne peut pas nous
satisfaire vraiment. La satisfaction sera temporaire.
C’est difficile à
expliquer parce que c’est de l’ordre du ressenti mais en prenant l’habitude de
venir à la neutralité, les corps mental et émotionnel s’apaisent, s’équilibrent
et la vibration s’élève en changeant notre vision qui est alors beaucoup plus
sereine et détachée.
Ma
vision au sujet de l’âme change à mesure que je me fie à la vibration, que je
ne m’accroche plus aux concepts et que je m’éloigne des
conditionnements/croyances.
Plus je suis connectée à l’âme, à l’amour lumière
intérieur et plus la notion d’appartenance, d’individualité, d’appropriation
s’étiole. L’amour qui au départ est perçu comme une attraction pour un seul
être, devient impersonnel, universel.
L’âme
m’apparait comme une vibration spécifique qui s’incarne en un temps donné et
vit des expériences, la notion d’être multidimensionnel me correspond plus
parce que le fait d’individualiser une âme, de se l’approprier, me semble un
point de vue égotique, cela correspond à l’idée que nous sommes séparés de la source,
des autres.
La conscience ou source est commune à l’origine, elle est le tout
et à mon sens, elle se manifeste par le mouvement, ce mouvement est l’âme qui
correspond à une harmonie spécifique dans la mélodie commune de la source.
Il
semble logique qu’il y ait différentes dimensions, ou subdivisions de la
conscience qui s’exprime en divers règnes, espèces, âmes, planètes…
Plus on se
libère des conditionnements humains, plus on est conscient de la vibration, de
l’énergie et plus on se sent relié, unis aux autres d’une façon agréable. C’est
une reliance qui expanse le cœur au lieu de donner le sentiment qu’il faille se
protéger des autres.
Se sentir en communion avec l’âme, amène à se sentir uni
aux individus, aux êtres, au-delà des apparences, et cela nourrit le besoin
d’amour.
C’est une nourriture qui vient de la communion avec l’âme et qui est
magnifiée, amplifiée par la sensation de fraternité avec le genre humain.
Cette
reconnaissance du caractère universel de l’humain tant dans ses aspirations profondes
qui émanent du cœur que par la conscience Une dont nous sommes tous issus.
Le
cercle s’agrandit à mesure que j’accueille les aspects de la personnalité
contre lesquels j’avais tendance à lutter. En reconnaissant et en accueillant
ces personnages internes dans la paix du cœur, l’empathie n’est plus invasive,
je n’entre plus en résonance avec les autres selon leur souffrance mais depuis
l’espace du cœur, dans la compassion intérieure qui se répercute vers
l’extérieur.
La souffrance des humains me touche mais elle ne m’envahit plus.
L’empathie n’est plus un risque d’être mangé, absorbé dans la souffrance de
l’autre puisqu’il n’y a plus de résonance avec des parts inconscientes à
l’intérieur.
Ces aspects ont été pacifiés, accueillis et harmonisés dans l’amour
lumière qui en a gardé le meilleur, les attributs, les valeurs, équilibrés par
le retour au centre à la neutralité.
Apprendre à accueillir en son cœur tout ce
qui se manifeste en soi permet de se détacher progressivement de la dualité, et
des concepts qu’elle engendre.
C’est aussi de cette façon qu’en acquérant plus
d’autonomie affective, en devenant responsable de la vibration que je porte, je me détache des égrégores divisés en bien et en mal, en bons et en
méchants.
Je passe de l’interdépendance douloureuse, de cette reliance aux
égrégores de souffrance, à la connexion consciente avec l’amour lumière, l’âme.
Je ne m’attache plus au bien en écartant le mal, je laisse l’âme harmoniser
l’ensemble et en tirer la quintessence.
Même
le ressenti, ce que je perçois physiquement par moments, je ne m’y attache pas.
J’ai une vague idée de ce que ça signifie parce que j’ai observé ces sensations
liées à l’ouverture du cœur, au lâcher prise, au fait d’offrir à la source le
soin de rétablir l’ordre et l’équilibre. Ce sont des fourmillements au niveau
du haut du crâne, parfois une sorte de pression ou encore d‘ouverture, cela
s’accompagne de sensation de vertige et de pointes au cœur et au niveau
émotionnel, mental, je sens de la joie, une sorte d’excitation due au
pressentiment, à la sensation que les choses évoluent dans le bon sens, celui
de l’expansion.
C’est comme si je sentais l’énergie du changement, de
l’évolution sans en avoir l’appréhension. Un sentiment qui nourrit l’espoir
sans s’y attacher, c'est quelque chose qui ressemble à la confiance.
La
sensation que mon taux vibratoire s’élève, que les choses sont beaucoup plus
légères, l’énergie plus fluide et le champ des possibles qui s’ouvre à
l’infini.
J’évite d’anticiper, de visualiser ou de prévoir ce qui peut arriver
parce que je sens que ce qui compte par-dessus tout, c’est de rester sur cette
fréquence de joie de vivre.
De temps en temps quand la joie est excessive, je
reviens au centre, à la neutralité parce que je sens que tout excès me plonge
dans l’illusion ou m’enferme dans le mental.
Les interprétations sont
subjectives mais ce que je note surtout, c’est la façon dont mon état d’être
change selon ce que je regarde ou lit.
Selon l’endroit où je pose mon
attention, ma fréquence varie et c’est cela que j’appends à reconnaitre puisque
c’est le langage de l’âme via le ressenti.
Affiner les sens et ne pas laisser
le mental anticiper l’intuition, projeter, juste rester ouverte et réceptive.
14/12 La beauté de la lune hier soir, sa douce mais néanmoins puissante luminosité m'a amenée à lui parler spontanément. Je ne me souviens plus précisément de ce que j'ai entendu dans ce dialogue mais ce que je sais, c'est que ça m'a fait du bien. Il était question d'amour de soi, de respect de soi, de nourrir la paix et l'unité intérieures. D'intégrer le féminin non pas selon des modèles prédéfinis, mais par le désir d'unité intérieure. De faire confiance à l'intuition et déjà comme il n'y a pas eu de pensées négatives au sujet des ombres, de l'effet des pleines lunes, c'est le signe que l'unité s'installe à l'intérieur.
Chaque fois que je demande à mes corps de s'unir, de s'entendre et de maintenir l'unité, la reliance amoureuse, chaque fois que je m'adresse à eux en tant que "nous", en tant qu'association amoureuse, équipe de voyageurs, de compagnons bâtisseurs de paix et d'harmonie, de co-créateurs, je sens la puissance de l'union sacrée, de l'alignement aux fréquences de l'âme, de la source Une.
Je sens que le pouvoir d'agir, de décider et de manifester cela dans la matière, s'installe de plus en plus justement en abandonnant les liens toxiques avec les égrégores de la dualité par le retour au point de neutralité.
C'est essentiel de cesser de nourrir la division en soi et les changements qui s'ensuivent sont l'expression magique du pouvoir créateur de l'âme, de la présence divine.
Lorsqu'on est conscient que l'âme nous guide, tout s'éclaire, tout peut se réaliser selon le timing divin.
Le fait de pouvoir calmer le mental, de trouver peu à peu le silence intérieur est aussi une grande force parce qu'on n'attire plus que l'amour, l'unité et la paix...
Hier c'était l'anniversaire de mon frère décédé juste avant ses 20 ans et je n'ai pas senti l'habituelle tristesse de ce jour. J'ai offert une dernière fois, à la source, à l'intelligence du cœur, la culpabilité, la colère et la tristesse avec le profond désir/la certitude de passer à autre chose.
On ne se rend pas compte à quel point on peut se complaire dans le rôle de la victime parce que ça nous évite de prendre le risque d'être responsable de soi, de son existence, d'avoir l'audace de s'affirmer mais d'un autre côté, tant qu'on croit qu'on est impuissant et soumis aux pensées, aux émotions, c'est un peu normal de se sentir coincé et victime.
C'est pour cela qu'il est important de nourrir la foi en l'âme, la source, de s'ancrer dans le cœur et d'en vérifier le pouvoir d'alchimisation, de pacification, de création.
Le fait de ne pas avoir réagi à cette date anniversaire, c'est le signe que tout s'apaise en moi, que les zones d'ombre ont été éclairées et transmutées, que je me détache du passé, du personnage préfabriqué, des stéréotypes, des rôles...
Avec le recul, je constate que le dialogue avec l'enfant n'est plus nécessaire une fois qu'il a pu dire les croyances qu'il nourrissait parce qu'alors, il est réintégré dans le coeur, l'union de tous les aspects de l'être. Il peut alors rêver et apporter ses énergies spécifiques à l'ensemble, au service de la cocréation.
"Ensuite", on passe au nettoyage en surface, celui du mental en apprenant à le rassurer et comme les émotions sont liées aux pensées, leur libre expression finalise l'alchimisation, la purification.
La guidance par la joie qui émane de la paix du cœur et le fait de se maintenir sur cette vibration, ouvre le potentiel créateur. On peut enfin créer en conscience, selon ses aspirations conscientes, selon les désirs de l'adulte averti et affranchi. Tout un programme...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr