Hier,
j’ai encore passé la journée à accueillir, pacifier, relaxer, à m’intérioriser
pour ressentir et vibrer l’unité. C’est de plus en plus perceptible et par
moments, je me sens totalement ailleurs tout en étant ancrée en mon corps.
C’est
comme si je devenais pure énergie, pure vibration tout en habitant mon corps.
Les limites de ce dernier ne sont alors plus si nettes mais il n’y a pas de
panique au contraire, c’est une sensation d’unité intérieure très agréable qui
se manifeste.
Des sensations que j’ai déjà connues avec l’héroïne par exemple
ou encore l’opium mais qui sont beaucoup plus précieuses parce que seul le
désir les génère.
Le désir de maintenir la paix, l’unité et l’harmonie
intérieure qui font naitre la joie.
Une joie qui n’a rien à voir avec le
plaisir qui découle d'un acte, qui est éphémère, mais qui s’approche plus du sentiment de complétude, de plénitude et qui est intemporel.
C’est
subtil et en même temps puissant mais ça ne demande pas non plus d’être très
focalisé à l’intérieur ou de faire un effort particulier. Ça semble se
manifester naturellement quand le désir et accordé au geste, quand le lâcher
prise apparait comme une évidence.
Pour
ces raisons, les deux textes suivants ont fortement résonné en moi.
Le premier
qui parle de pureté, ramène surtout à l’authenticité, la sincérité de cœur dans
ce désir de pacifier tout ce que nous sommes intérieurement. La détermination
aussi à vivre selon l’impulsion du cœur/esprit sans tenir compte de la vision
des autres, d’éventuelles critiques que pourraient amener le décalage immense
entre les points de vue, ni de la façon dont fonctionne le monde.
J’ai dû
reconnaitre la peur du rejet et offrir à la source intérieure, les pensées
liées à ce sentiment afin de me fier uniquement à ma vision, à mon ressenti. Cette
peur du rejet qui m’avait poussée à me marginaliser et à utiliser des drogues
pour oser être moi, paradoxalement.