Il
y a bien longtemps que je n’avais pas dormi pendant plus de huit heures et ça n’est
pas du tout étonnant vu les circonstances chaotiques actuelles.
Chaque fois que
la violence augmente à l’extérieur, chacun y va de sa plume et projette son
mal-être à l’extérieur en accusant l’autre d’en être la raison. J'étais à la limite de tomber dans le panneau tellement ça bouscule encore mais je me suis rappelée de la force des égrégores, de l'effet de la pleine lune et de l'invitation sous-jacente à ces mouvements intérieurs et extérieurs, à revenir au cœur.
L’autre nous
renvoie exactement ce que nous émanons.
Tant qu’on n’admet pas cela, on va
passer par les moments de grandes joie à d’autres de chaos équivalent en
intensité. Chaque fois qu'on aura la sensation d'avoir raison, on sera content, on se sentira fort. C'est une joie de gagnant vis à vis de perdants. Une confrontation d'opinion, une confirmation de nos croyances qui nous donne le sentiment d'avoir tout compris.
Mais les croyances sont des outils de l'ego des définitions du monde qui tentent de palier l’ignorance, l'incompréhension et la peur que ça entraine et qui est toujours à l'origine du chaos.
Une des croyances de l'ego c'est de croire qu'il doit dominer pour exister, qu'il doit gagner pour avoir de la valeur.
Mais même si on sait cela et si on admet que le monde nous renvoie la projection de ce que nous portons, il ne sera pas facile de comprendre puisque ça n’est pas le mental
qui a les réponses ou la vue d’ensemble et encore moins l’objectivité requise.
Il
se définit par opposition, par attraction/répulsion et toujours en jugeant et en rejetant l’autre.
Seul
le cœur peut nous donner une vision claire des choses mais ça demande de faire le ménage en soi, de calmer
le mental, et donc de laisser le cœur harmoniser les énergies en soi.
On sait quand la vision est juste lorsqu’on
retrouve la paix en soi, lorsqu’il n’y a plus de jugement ni envers l’autre ni
envers soi. C’est un processus qui demande d’extérioriser toutes les pensées de
colère, de tristesse, de peur, non pas sur les autres mais pour soi-même.