(23 avril)
Il en faut du courage et de la foi pour oser regarder en soi mais quand on
le fait en ayant conscience du caractère précieux de ce qui s’y trouve au-delà
des blessures, des peurs, de ces énergies bloquées, refoulées, on découvre qui
nous sommes au-delà de la forme.
Cette vibration d’amour, cette puissance de
vie capable de faire sortir une fleur du bitume, c’est notre nature véritable
et on la découvre en apprenant à ressentir ce qui se vit en soi, en
se laissant dépouiller de ce qui est superficiel, en s’abandonnant en la détente du corps et du mental. La résistance à ce qui est,
détourne l’énergie de vie, la transforme en douleur en excitation que le
mental voudra satisfaire, en question à laquelle il cherchera à répondre, en sensation d’isolement, de solitude, de division et
de lutte.
Nous
sommes la Vie manifestée et traversant ce corps de chair, l’énergie vivante et
éternelle de la source qui se déploie dans le lâcher prise, l’offrande à la
source de toutes les pensées émotions qui nourrissent les croyances à propos du
personnage, des aspects internes rejetés faute de compréhension.
Ces énergies
refoulées et contenues nous donnent l’impression que quelque chose en nous est
inapproprié et c’est bien naturel puisque nous luttons contre elles.
Nous avons
tellement peur de la peur qu’on en fait un monstre en la nourrissant de
pensées, de scénarii dramatiques, encore et encore.
Cette faculté
d’imagination, nous l’utilisons de façon distorsionnée, duelle et c’est en cela
que bien plus souvent elle nous dessert.