Ce
matin je suis tombée du lit à 4h30 et malgré la pluie et le ciel gris, mon
soleil intérieur resplendit ! J’ai toujours cru en l’amour et en sa
puissance infinie mais les blessures et stratégies qui visent à les éloigner, à
les nier, m’ont coupé de mon cœur. Comme je suis une femme et donc connectée à
mon intuition, malgré ces murs épais placés autour du cœur, la foi en l’amour n’a
pas été affectée.
Depuis
quelques temps, après avoir abandonné la notion de jugement bien/mal, l’habitude
réflexe à tout ranger dans des cases, à classer et étiqueter les pensées,
émotions et les choses extérieures, au profit de ma foi en l’amour
inconditionnel, ma vision a changé et s’est élargie.
J’ai
intégré l’idée que tout ce que je suis est sacré, divin, parfait, et que ce qui
me traverse à juste besoin d’être harmonisé en l’amour lumière, conscientisé,
observé avec neutralité et sans jugement, pour délivrer son message et
restaurer l’ordre à l’intérieur.
L’ego
est un allié, une expression de l’énergie masculine de la source qui a juste
besoin d’être aimé, reconnu, amené au cœur, inondé d’amour et de conscience
pour se mettre au diapason de l'âme, au service de l’être, de la réalisation et de l’accomplissement.
Cette unification ou retour aux sources, à la source, ne peut se faire sans lui, dans le rejet, le déni ou le conflit.
La
vidéo de Magali vient illustrer cela à merveille et comme elle porte une
énergie guérissante, je la partage afin que ce soit un baume pour ceux qui
doutent de la pertinence et de la bonne volonté de l’ego. Il est malheureusement encore très répandu dans les "milieux spirituels" de le considérer comme un ennemi, celui qui nous empêche de contacter la source, l'amour que nous sommes et c'est ce qui alimente encore et encore la dualité, le conflit homme/femme, les luttes fratricides....et surtout avant tout, en nous-mêmes créant un sentiment et une sensation d'isolement, de séparation et de rejet.
« L'ego
et le mental » Magali Magdara
C’est
toujours l’ignorance qui crée le jugement parce que c’est une stratégie qui
vise à soulager momentanément la personne et en cela c’est un soutien
temporaire mais si on s’y accroche, si on s’attache à nos croyances, on ne
pourra pas voir et comprendre ce qui est en réalité.
L’ego n’a rien de
diabolique, de mauvais ou encore de stupide, il est un allié comme le dit
Magali.
Ce qui est à conscientiser, ce sont les stratégies de survie qui elles
non plus ne sont pas mauvaises en soi, ce sont des systèmes au même titre que
la respiration et ils peuvent nous maintenir en vie tout comme le souffle nous
anime.
L’ignorance
de qui nous sommes en vérité, nous pousse à nous identifier tour à tour à nos
pensées, nos émotions, nos croyances, notre corps physique, soit par attraction
parce qu’ils nous procurent de la joie, soit par rejet parce qu’ils sont en
souffrance ou expriment des pensées/émotions qu’on qualifie de négatives.
Et
cette façon de réagir est aussi un système interne inconscient qui nous permet
de nous situer dans le monde, en nous même. De nous faire une idée de ce que
nous sommes et de ce qui est.
En
ce sens rien n’est mauvais ou à rejeter en nous ça demande juste plus de
conscience, de lucidité et de bienveillance, de non jugement à l’égard de ce
que nous sommes.
Ceux
qui ont compris un tant soi peu la constitution de l’humain divin, chacun dans
son domaine, apportent des connaissances qui si on les réunit vont nous
permettre de savoir comment nous fonctionnons et de quoi nous sommes faits.
Quels systèmes nous régissent et comment nous pouvons devenir plus conscient.
Être conscient de soi, de qui nous sommes en vérité, se réalise dans la
présence à son corps physique, l’écoute de l’intuition, du cœur, du ressenti. Aucun médecin, aucun "maitre" spirituel, aucune science si sophistiquée soit-elle peuvent nous enseigner qui nous sommes en vérité, c'est à chacun de le découvrir de l'intérieur, en "directe live"
Certains
sont touchés par la grâce, par l’esprit, ont le cœur qui s’ouvre, d’autres
vivent des expériences d’expansion de conscience, des éclairs de lucidité et la
somme de ces expériences accessibles via le Net, aident chacun à mieux
comprendre ce qu’est l’humain.
Nous sommes tous guidés par notre âme et si nous
observons la relation entre notre état d’être général et notre quotidien, nous
allons constater le phénomène de la loi de résonance.
Les connaissances en
matière de lois universelles, les messages délivrés par des chanels féminin
pour la plupart, ajoutés aux connaissances scientifiques, brossent un portrait
de l’humain divin, une âme et conscience issue de la Source Père Mère, incarnée
dans un corps de chair. Mais ça reste des indications qui ne remplacent pas l'expérience.
Il
est facile de constater que la division, la lutte et les conflits créent le
chaos et que ce qui se passe à l’extérieur est le reflet fidèle de ce que la
majorité des individus vivent en eux-mêmes.
L’humanité
toute entière aspire à plus de paix, de respect, et bien qu’elle continue de
vouloir obtenir cela par la lutte, de plus en plus de gens prennent conscience
que tout commence en soi, dans la transparence, l'observation.
La
façon dont le couple vit les relations amoureuses, dont les enfants et les
femmes sont traités partout dans le monde est le reflet de notre modèle interne
de gestion des énergies, des corps et des multiples aspects de l’être.
Nous
nous identifions à notre personnalité, notre ego et agissons en excluant, en
divisant et en luttant contre ce que nous jugeons inapproprié.
La société
patriarcale qui brime les femmes est la conséquence de notre façon de nous
couper de notre cœur, de nos émotions, de nos sentiments et de gérer notre vie
par notre intellect, notre raisonnement logique lui-même basés sur des
croyances. Ces croyances ont été établies par le mental, la conscience de l’enfant
en mode survie, dépendant de ses parents, des adultes.
L’enfant
n’a pas les moyens de comprendre ce qu’il vit ni pourquoi on lui dit de ne pas
être lui-même. Afin d’être nourris et admis, accepté, reconnu, dans le groupe,
la famille, la société, il se forge une personnalité selon le regard extérieur
et les étiquettes que lui collent les adultes. Eux même étant pris dans ce
système, ayant abandonné leur connexion à l’être véritable, étant identifiés à leur ego et soumis aux croyances
communes ne sont pas à blâmer.
L’humain
est mu par des besoins vitaux et agit en conséquence. Il ne sait pas que l’amour
qu’il recherche tant est en lui-même et pour cette raison, il développe des
stratégies afin d’obtenir cette substance vitale, d’en être nourri.
Nous
arrivons dans un contexte idéal où tout nous pousse à effectuer ce retour à
soi, au cœur puisque nous constatons que cette quête extérieure est vaine.
C’est
une expérience intime, individuelle, cependant les nombreux témoignages diffusés
en nombre croissant sur la toile, viennent en réponses à cette quête individuelle
et collective, cette recherche de sens.
La
solution est hyper simple, il s’agit de venir en son cœur, de faire confiance à
l’amour en soi mais comme ce cœur est recouvert de murs, concrètement ça n’est
pas si facile.
Chaque fois qu’on se tourne vers lui, on sera face à nos peurs,
blessures, croyances, conditionnements pourtant nous avons tous cette
connaissance inscrite en nous, nous savons tous que l’amour est la seule chose
qui ait de la valeur et qui puisse « sauver » le monde, la personne.
Et
effectivement chacun peut en faire l’expérience directe soit lorsqu’il tombe
amoureux, soit en regardant dans les yeux d’un enfant de 3 ou 4 ans, ou en
contemplant la beauté de la nature, lorsqu’il est compatissant, bienveillant,
lorsqu’il donne de bon cœur, lorsqu’il a de la gratitude ou encore lorsqu’il se
pardonne ou pardonne quelqu’un qui l’a offensé.
Quand
on considère ce que nous sommes en sachant que nous sommes issus de la source,
de dieu, créés par l’intelligence suprême, l’univers parfaitement organisé,
harmonisé, on peut envisager l’idée que nous sommes parfaitement constitués.
En
effet, pourquoi et comment un être omniscient, omnipotent, omniprésent créerait quelque
chose qui ne soit pas parfait, à la mesure de ce qu’il est ?
En ce sens on
peut se dire que c’est notre vision des choses qui est imparfaite, notre façon
de voir qui a besoin d’être changée.
Et
on peut changer sa vision en se positionnant en notre cœur, au centre de l’être
dans l’acceptation de ce qui est, dans l’instant, et remettre en question nos
croyances en partant du principe que tout est parfait.
Et en cherchant la
clarté, la transparence, la vérité de ce que nous sommes, constater que notre
vision de nous même change à mesure qu’on cesse de juger, critiquer, invalider.
Instaurer
la paix en soi, voir avec les yeux du cœur, de l’âme, regarder objectivement ce
que nous sommes et nous accepter tel quel, restaure l’amour à l’intérieur.
En
prenant l’habitude de confier à notre cœur, chaque peine, chaque pensée de
peur, de jugement, on va prendre confiance en cet organe sacré et en l’amour
qui est notre essence originelle, vitale.
C’est quelque chose qui ne peut pas
être décrit sauf peut-être par un sentiment de paix, de sécurité, d’unité, d’assurance
que tout est parfait.
On
ne peut pas chercher à devenir ce que nous sommes en vérité puisque nous le
sommes déjà éternellement mais on peut apprendre comment entrer en contact avec cette présence, comment
laisser l’amour lumière, émaner de notre cœur.
La
respiration lente et profonde nous permet de relâcher les tensions et en ce
sens la relaxation est un outil précieux tout comme la méditation qui nous
permet de nous familiariser avec nos mondes intérieurs, notre ressenti.
Le
fonctionnement du mental vise à contrôler, à trier et à analyser pour savoir
comment agir mais ce sont des stratégies qui visent à nous protéger de nos
blessures.
Quand on sait cela, on va comprendre qu’en apprenant à ressentir ce
qui se vit en nous, sans juger, juste en observant, nous allons commencer à
nous connaitre en vérité.
On
aura plus de facilité à lâcher les croyances qui sont aussi des stratégies de
survie, des réponses aux questions existentielles qui ne sont pas de vraies
réponses mais juste des soulagements momentanés.
Il ne s’agit pas d’affronter
les peurs de façon intellectuelle mais de s’habituer à les détecter, les observer
et ainsi à s’en dissocier.
Une
peur nous délivre un message, contient un potentiel de réalisation, c’est un
outil de connaissance de soi parce que si nous l’offrons à la source intérieure
elle va révéler la paix que nous sommes par effet contraste.
Quand
on trouve cet espace de paix en soi qui n’est pas vraiment un lieu mais plus un
état d’être, et qui peut se manifester simplement au début par une détente, on
va alors gagner en confiance, en puissance.
Parce
quoi qu’il arrive, on sait qu’en nous même, on peut être en sécurité et ça
change tout parce qu’alors on va pouvoir oser regarder/ressentir les émotions
qui nous traversent avec le recul nécessaire.
En le faisant on va s’en dissocier
sans les rejeter comme on sent au-delà du mouvement tumultueux propre à l’émotion,
cette paix infinie qui se révèle, cette capacité d’observer cet observateur que
nous sommes.
Ce simple mouvement de recul, d’observation révèle les deux aspects
de l’être, l’humain acteur et le divin observateur.
Mais
encore une fois, c’est une « expérience » à vivre, à ressentir et les
mots ne peuvent pas transmettre cela.
En
tous cas, je peux témoigner en vérité que nous sommes la paix, l’amour infini
et la joie. Ces trois éléments essentiels à notre épanouissement sont notre
essence/vibration originelle. C’est ce que nous sommes au-delà de tout, des
apparences, des peurs, des blessures, des croyances, de la forme.
Cette
connaissance intime est maintenant ma seule référence et c’est en ce pouvoir d’aimer
et d’être aimé que réside ma délivrance complète, ma renaissance.
La
matérialisation de mon intuition, la réalisation de mon rêve d’amour infini ;
l’union du masculin et du féminin sacrés, l’association du cœur et de l’ego, de
l’intuition et de la raison.
Quand on cesse de lutter, de refouler ou d’opposer
ce que nous sommes on voit que tout est parfait que ce que nous pensions être
imparfait ou incomplet ne l’a jamais été.
L’amour
que j’aie pour tous mes corps, pour l’enfant en moi et maintenant pour le
masculin et le féminin, comble les besoins essentiels en cette unification
intérieure.
Et
même si j’ai encore des réconciliations à faire vis-à-vis de mon image, de
certains aspects de ma vie, je les aborde en confiance et en sachant non
seulement que c’est possible mais en ayant la certitude que c’est déjà là.
La
vie elle-même, ce que je vis présentement, la guidance, les synchronicités et
la paix du cœur en témoignent continuellement.
Et c’est suffisant pour être
dans la gratitude, la confiance, et la certitude que la tombée des masques se
fait selon un timing divin.
Mon seul « job », c’est de nourrir cette
confiance, cette connexion consciente au cœur, à l’âme, à l’amour lumière que
je suis, à la source père mère et leur soutien/présence constantes.
Quand
on offre les pensées émotions douloureuses à la source, au regard amoureux de l’âme
on sent que tout s’équilibre et que l’intensité de la charge émotionnelle
diminue.
On ne craint pas de ne plus exister sans ses mouvements internes parce
que l’amour qui rayonne promet des sensations beaucoup plus réjouissantes.
La
paix et le silence intérieurs sont un pur potentiel créatif où tout devient
possible. Lorsque le cœur s’ouvre, et que la peur d’aimer et d’être aimée se
dissout par le seul fait d’en prendre conscience, de l’admettre et de ne pas se
juger pour cela, la rayonnance intérieure est une preuve tangible de la
puissance de l’amour.
Je peux maintenant aimer véritablement parce que j’ai
appris à m’aimer moi-même. Et ce que je rayonne attire des énergies et des personnes
semblables. Oui, il reste des blocages, des peurs et des traces des blessures
mais ce ne sont que des réflexes conditionnés que la conscience peut voir et ne
pas croire. Et ça, c’est un cadeau ! Merci la Vie!
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr