jeudi 21 avril 2016

« Embrasser tout ce que nous sommes et initier la réunification intérieure » & vidéo Magali Magdara





Ce matin je suis tombée du lit à 4h30 et malgré la pluie et le ciel gris, mon soleil intérieur resplendit ! J’ai toujours cru en l’amour et en sa puissance infinie mais les blessures et stratégies qui visent à les éloigner, à les nier, m’ont coupé de mon cœur. Comme je suis une femme et donc connectée à mon intuition, malgré ces murs épais placés autour du cœur, la foi en l’amour n’a pas été affectée.

Depuis quelques temps, après avoir abandonné la notion de jugement bien/mal, l’habitude réflexe à tout ranger dans des cases, à classer et étiqueter les pensées, émotions et les choses extérieures, au profit de ma foi en l’amour inconditionnel, ma vision a changé et s’est élargie.

J’ai intégré l’idée que tout ce que je suis est sacré, divin, parfait, et que ce qui me traverse à juste besoin d’être harmonisé en l’amour lumière, conscientisé, observé avec neutralité et sans jugement, pour délivrer son message et restaurer l’ordre à l’intérieur.

L’ego est un allié, une expression de l’énergie masculine de la source qui a juste besoin d’être aimé, reconnu, amené au cœur, inondé d’amour et de conscience pour se mettre au diapason de l'âme, au service de l’être, de la réalisation et de l’accomplissement.



Cette unification ou retour aux sources, à la source, ne peut se faire sans lui, dans le rejet, le déni ou le conflit. 
La vidéo de Magali vient illustrer cela à merveille et comme elle porte une énergie guérissante, je la partage afin que ce soit un baume pour ceux qui doutent de la pertinence et de la bonne volonté de l’ego. Il est malheureusement encore très répandu dans les "milieux spirituels" de le considérer comme un ennemi, celui qui nous empêche de contacter la source, l'amour que nous sommes et c'est ce qui alimente encore et encore la dualité, le conflit homme/femme, les luttes fratricides....et surtout avant tout, en nous-mêmes créant un sentiment et une sensation d'isolement, de séparation et de rejet. 

« L'ego et le mental » Magali Magdara






C’est toujours l’ignorance qui crée le jugement parce que c’est une stratégie qui vise à soulager momentanément la personne et en cela c’est un soutien temporaire mais si on s’y accroche, si on s’attache à nos croyances, on ne pourra pas voir et comprendre ce qui est en réalité. 
L’ego n’a rien de diabolique, de mauvais ou encore de stupide, il est un allié comme le dit Magali. 
Ce qui est à conscientiser, ce sont les stratégies de survie qui elles non plus ne sont pas mauvaises en soi, ce sont des systèmes au même titre que la respiration et ils peuvent nous maintenir en vie tout comme le souffle nous anime.

L’ignorance de qui nous sommes en vérité, nous pousse à nous identifier tour à tour à nos pensées, nos émotions, nos croyances, notre corps physique, soit par attraction parce qu’ils nous procurent de la joie, soit par rejet parce qu’ils sont en souffrance ou expriment des pensées/émotions qu’on qualifie de négatives. 
Et cette façon de réagir est aussi un système interne inconscient qui nous permet de nous situer dans le monde, en nous même. De nous faire une idée de ce que nous sommes et de ce qui est.

En ce sens rien n’est mauvais ou à rejeter en nous ça demande juste plus de conscience, de lucidité et de bienveillance, de non jugement à l’égard de ce que nous sommes.

Ceux qui ont compris un tant soi peu la constitution de l’humain divin, chacun dans son domaine, apportent des connaissances qui si on les réunit vont nous permettre de savoir comment nous fonctionnons et de quoi nous sommes faits. 
Quels systèmes nous régissent et comment nous pouvons devenir plus conscient. 
Être conscient de soi, de qui nous sommes en vérité, se réalise dans la présence à son corps physique, l’écoute de l’intuition, du cœur, du ressenti. Aucun médecin, aucun "maitre" spirituel, aucune science si sophistiquée soit-elle peuvent nous enseigner qui nous sommes en vérité, c'est à chacun de le découvrir de l'intérieur, en "directe live"

Certains sont touchés par la grâce, par l’esprit, ont le cœur qui s’ouvre, d’autres vivent des expériences d’expansion de conscience, des éclairs de lucidité et la somme de ces expériences accessibles via le Net, aident chacun à mieux comprendre ce qu’est l’humain. 

Nous sommes tous guidés par notre âme et si nous observons la relation entre notre état d’être général et notre quotidien, nous allons constater le phénomène de la loi de résonance. 
Les connaissances en matière de lois universelles, les messages délivrés par des chanels féminin pour la plupart, ajoutés aux connaissances scientifiques, brossent un portrait de l’humain divin, une âme et conscience issue de la Source Père Mère, incarnée dans un corps de chair. Mais ça reste des indications qui ne remplacent pas l'expérience.

Il est facile de constater que la division, la lutte et les conflits créent le chaos et que ce qui se passe à l’extérieur est le reflet fidèle de ce que la majorité des individus vivent en eux-mêmes.   

L’humanité toute entière aspire à plus de paix, de respect, et bien qu’elle continue de vouloir obtenir cela par la lutte, de plus en plus de gens prennent conscience que tout commence en soi, dans la transparence, l'observation.

La façon dont le couple vit les relations amoureuses, dont les enfants et les femmes sont traités partout dans le monde est le reflet de notre modèle interne de gestion des énergies, des corps et des multiples aspects de l’être.
Nous nous identifions à notre personnalité, notre ego et agissons en excluant, en divisant et en luttant contre ce que nous jugeons inapproprié. 




La société patriarcale qui brime les femmes est la conséquence de notre façon de nous couper de notre cœur, de nos émotions, de nos sentiments et de gérer notre vie par notre intellect, notre raisonnement logique lui-même basés sur des croyances. Ces croyances ont été établies par le mental, la conscience de l’enfant en mode survie, dépendant de ses parents, des adultes.
L’enfant n’a pas les moyens de comprendre ce qu’il vit ni pourquoi on lui dit de ne pas être lui-même. Afin d’être nourris et admis, accepté, reconnu, dans le groupe, la famille, la société, il se forge une personnalité selon le regard extérieur et les étiquettes que lui collent les adultes. Eux même étant pris dans ce système, ayant abandonné leur connexion à l’être véritable, étant identifiés à leur ego et soumis aux croyances communes ne sont pas à blâmer.

L’humain est mu par des besoins vitaux et agit en conséquence. Il ne sait pas que l’amour qu’il recherche tant est en lui-même et pour cette raison, il développe des stratégies afin d’obtenir cette substance vitale, d’en être nourri.

Nous arrivons dans un contexte idéal où tout nous pousse à effectuer ce retour à soi, au cœur puisque nous constatons que cette quête extérieure est vaine.
C’est une expérience intime, individuelle, cependant les nombreux témoignages diffusés en nombre croissant sur la toile, viennent en réponses à cette quête individuelle et collective, cette recherche de sens.

La solution est hyper simple, il s’agit de venir en son cœur, de faire confiance à l’amour en soi mais comme ce cœur est recouvert de murs, concrètement ça n’est pas si facile. 

Chaque fois qu’on se tourne vers lui, on sera face à nos peurs, blessures, croyances, conditionnements pourtant nous avons tous cette connaissance inscrite en nous, nous savons tous que l’amour est la seule chose qui ait de la valeur et qui puisse « sauver » le monde, la personne.

Et effectivement chacun peut en faire l’expérience directe soit lorsqu’il tombe amoureux, soit en regardant dans les yeux d’un enfant de 3 ou 4 ans, ou en contemplant la beauté de la nature, lorsqu’il est compatissant, bienveillant, lorsqu’il donne de bon cœur, lorsqu’il a de la gratitude ou encore lorsqu’il se pardonne ou pardonne quelqu’un qui l’a offensé.

Quand on considère ce que nous sommes en sachant que nous sommes issus de la source, de dieu, créés par l’intelligence suprême, l’univers parfaitement organisé, harmonisé, on peut envisager l’idée que nous sommes parfaitement constitués.

En effet, pourquoi et comment un être omniscient, omnipotent, omniprésent créerait quelque chose qui ne soit pas parfait, à la mesure de ce qu’il est ? 
En ce sens on peut se dire que c’est notre vision des choses qui est imparfaite, notre façon de voir qui a besoin d’être changée.

Et on peut changer sa vision en se positionnant en notre cœur, au centre de l’être dans l’acceptation de ce qui est, dans l’instant, et remettre en question nos croyances en partant du principe que tout est parfait. 
Et en cherchant la clarté, la transparence, la vérité de ce que nous sommes, constater que notre vision de nous même change à mesure qu’on cesse de juger, critiquer, invalider.

Instaurer la paix en soi, voir avec les yeux du cœur, de l’âme, regarder objectivement ce que nous sommes et nous accepter tel quel, restaure l’amour à l’intérieur.

En prenant l’habitude de confier à notre cœur, chaque peine, chaque pensée de peur, de jugement, on va prendre confiance en cet organe sacré et en l’amour qui est notre essence originelle, vitale. 
C’est quelque chose qui ne peut pas être décrit sauf peut-être par un sentiment de paix, de sécurité, d’unité, d’assurance que tout est parfait.

On ne peut pas chercher à devenir ce que nous sommes en vérité puisque nous le sommes déjà éternellement mais on peut apprendre comment entrer en contact avec cette présence, comment laisser l’amour lumière, émaner de notre cœur.

La respiration lente et profonde nous permet de relâcher les tensions et en ce sens la relaxation est un outil précieux tout comme la méditation qui nous permet de nous familiariser avec nos mondes intérieurs, notre ressenti. 

Le fonctionnement du mental vise à contrôler, à trier et à analyser pour savoir comment agir mais ce sont des stratégies qui visent à nous protéger de nos blessures. 
Quand on sait cela, on va comprendre qu’en apprenant à ressentir ce qui se vit en nous, sans juger, juste en observant, nous allons commencer à nous connaitre en vérité.

On aura plus de facilité à lâcher les croyances qui sont aussi des stratégies de survie, des réponses aux questions existentielles qui ne sont pas de vraies réponses mais juste des soulagements momentanés. 
Il ne s’agit pas d’affronter les peurs de façon intellectuelle mais de s’habituer à les détecter, les observer et ainsi à s’en dissocier.




Une peur nous délivre un message, contient un potentiel de réalisation, c’est un outil de connaissance de soi parce que si nous l’offrons à la source intérieure elle va révéler la paix que nous sommes par effet contraste.

Quand on trouve cet espace de paix en soi qui n’est pas vraiment un lieu mais plus un état d’être, et qui peut se manifester simplement au début par une détente, on va alors gagner en confiance, en puissance.
Parce quoi qu’il arrive, on sait qu’en nous même, on peut être en sécurité et ça change tout parce qu’alors on va pouvoir oser regarder/ressentir les émotions qui nous traversent avec le recul nécessaire. 
En le faisant on va s’en dissocier sans les rejeter comme on sent au-delà du mouvement tumultueux propre à l’émotion, cette paix infinie qui se révèle, cette capacité d’observer cet observateur que nous sommes. 
Ce simple mouvement de recul, d’observation révèle les deux aspects de l’être, l’humain acteur et le divin observateur.
Mais encore une fois, c’est une « expérience » à vivre, à ressentir et les mots ne peuvent pas transmettre cela.

En tous cas, je peux témoigner en vérité que nous sommes la paix, l’amour infini et la joie. Ces trois éléments essentiels à notre épanouissement sont notre essence/vibration originelle. C’est ce que nous sommes au-delà de tout, des apparences, des peurs, des blessures, des croyances, de la forme.

Cette connaissance intime est maintenant ma seule référence et c’est en ce pouvoir d’aimer et d’être aimé que réside ma délivrance complète, ma renaissance. 
La matérialisation de mon intuition, la réalisation de mon rêve d’amour infini ; l’union du masculin et du féminin sacrés, l’association du cœur et de l’ego, de l’intuition et de la raison. 
Quand on cesse de lutter, de refouler ou d’opposer ce que nous sommes on voit que tout est parfait que ce que nous pensions être imparfait ou incomplet ne l’a jamais été.

L’amour que j’aie pour tous mes corps, pour l’enfant en moi et maintenant pour le masculin et le féminin, comble les besoins essentiels en cette unification intérieure.

Et même si j’ai encore des réconciliations à faire vis-à-vis de mon image, de certains aspects de ma vie, je les aborde en confiance et en sachant non seulement que c’est possible mais en ayant la certitude que c’est déjà là.

La vie elle-même, ce que je vis présentement, la guidance, les synchronicités et la paix du cœur en témoignent continuellement. 
Et c’est suffisant pour être dans la gratitude, la confiance, et la certitude que la tombée des masques se fait selon un timing divin. 

Mon seul « job », c’est de nourrir cette confiance, cette connexion consciente au cœur, à l’âme, à l’amour lumière que je suis, à la source père mère et leur soutien/présence constantes.

Quand on offre les pensées émotions douloureuses à la source, au regard amoureux de l’âme on sent que tout s’équilibre et que l’intensité de la charge émotionnelle diminue. 
On ne craint pas de ne plus exister sans ses mouvements internes parce que l’amour qui rayonne promet des sensations beaucoup plus réjouissantes.

La paix et le silence intérieurs sont un pur potentiel créatif où tout devient possible. Lorsque le cœur s’ouvre, et que la peur d’aimer et d’être aimée se dissout par le seul fait d’en prendre conscience, de l’admettre et de ne pas se juger pour cela, la rayonnance intérieure est une preuve tangible de la puissance de l’amour. 

Je peux maintenant aimer véritablement parce que j’ai appris à m’aimer moi-même. Et ce que je rayonne attire des énergies et des personnes semblables. Oui, il reste des blocages, des peurs et des traces des blessures mais ce ne sont que des réflexes conditionnés que la conscience peut voir et ne pas croire. Et ça, c’est un cadeau ! Merci la Vie!

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr