vendredi 22 avril 2016

« Guérir les blessures du cœur en embrassant l’ado intérieure » & messages de Nicky Hamid






Quand le cœur s’ouvre dans une rencontre guidée d’en haut, tout s’éveille en soi, les sensations d’expansion de cœur, des vagues d’amour, l’énergie de Vie, le désir qui s’éveille mais aussi les vieux conditionnements, stratégies et blessures. 

Ça créé de la confusion à l’intérieur et à moins d’être ancré, centré et connecté, pleinement présent à soi, on sera submergé par ce feu puissant de la passion. 
Elle peut être dévastatrice mais si on peut prendre un peu de recul et repérer les stratégies que les blessures ont suscité, et surtout si l’amour nait dans le cœur, au niveau de l’âme, ça peut-être un chemin magnifique de libération, de communion, d’ouverture de cœur et de conscience. 
Il faut pour cela se connaitre intimement, savoir ressentir l’amour en soi, être sûr de la connexion à l’âme et savoir ce que l’on veut vivre.

Il est clair que tout est téléguidé d’en haut mais très souvent on passe à côté du message, du sens de cette rencontre et on se laisse emporter par le désir, on se précipite dans un corps à corps qui installe une interdépendance. 
Si nous agissons sans conscience, la leçon sera douloureuse mais si nous avons repéré les stratégies et jeux de rôles utilisés dans nos histoires d’amour précédentes, on pourra voir lorsqu’on est en mode automatique.

Ceci dit, il y a toujours un temps de décalage entre l’action et la prise de conscience puisque c’est en agissant de façon spontanée, sans réfréner quoi que ce soit, en étant dans la transparence, qu’on pourra alors agir. 
Quand je parle d’action, je ne dis pas de se jeter dans les bras de l’autre parce qu’alors il sera très difficile de rester serein et clair. 

Je parle ici de laisser s’exprimer ce qui monte en soi, dans les échanges qui sont beaucoup plus faciles à gérer à distance (enfin pour moi) et les outils actuels le permettent aisément, et d’essayer de le voir avec un certain recul. 
Ça n’est pas facile parce que pour savoir ce qui déclenche les stratégies de survie, reconnaitre ainsi les blessures, il faut agir spontanément, dans l’instant. 

Au début, je cafouillais pas mal parce que je n’arrivais pas à prendre le temps de noter pour moi-même tout ce qui remontait à la surface. Je suis de nature très impulsive et j’ai toujours agit de cette façon mais comme je me suis mangé pas mal de mur et n’étant pas sado-maso, j’ai fini par calmer le jeu. 
Enfin  pour être plus honnête et juste, j’ai carrément étouffé la libido avec les médicaments. 
A ce niveau là, j'ai toujours agi selon le masculin intérieur dans son aspect le plus violent, extrême, par des stratégies de séduction, de manipulation, basées sur la connaissance des besoins des hommes et le pouvoir de la femme en matière de sexualité. 

On parle beaucoup de l’attrait irrépressible des hommes pour les relations sexuelles mais les femmes ne sont pas épargnées dans l’ignorance de cette puissance de vie, et l’incapacité à en gérer les pulsions. 
Heureusement, on trouve beaucoup d’infos à ce sujet et on est enseigné par l'âme quand on est connecté à elle, conscient d'être divin, mais surtout on y voit plus clair en libérant la culpabilité à ce niveau là puisque dès qu’une femme aime la relation sexuelle, elle est taxée de salope, voire de nymphomane, ou encore elle fera commerce de son corps. 
En faisant un travail de libération des croyances et conditionnement au niveau mental, on allège considérablement la vision. 

Il est clair que lorsqu’on a été victime d’abus sexuel, à ce niveau, les choses sont compliquées et à la culpabilité qui découle des croyances collectives, s’ajoute a confusion laissée par le trauma. 
Autant dire que c’est un casse-tête d’où la décision de calmer le jeu de façon chimique afin de prendre du recul là-dessus et y travailler au niveau du mental, des croyances, dans un  premier temps. 




Quand le corps émotionnel est contraint, frustré et en souffrance, et pour ça, il n’est pas nécessaire d’avoir vécu un  trauma, l’énergie sexuelle est contrariée, souvent excessive, les perversions et frustrations engendrent des drames. 
Les égrégores créés par le collectif depuis des millénaires y participent aussi et ça vient ajouter encore une épaisse couche de culpabilité, de noirceur, de clichés comme "la femme libre et qui connait son corps est assimilée à la sorcière qu’on brûle". 

Comme si le masculin pouvait régler ses pulsions sexuelles de cette façon ! 
Ceci dit je ne jette la pierre a personne parce que nous sommes tous conditionnés à ce niveau là et chacun trouve sa façon de gérer le désir. 

Mais si je parle de la façon dont l’église ou le patriarcat, qui part du principe que la relation sexuelle est un pêché et que la femme est La responsable de la chute de l’homme, c’est parce qu’elle reflète la façon dont le désir sexuel est considéré et géré au niveau individuel. 

On peut se croire très libéré, au-dessus de ces croyances moyenâgeuses parce qu’on ose aborder ce thème ouvertement et passer à l'acte sans complexe apparent mais les mémoires ancestrales sont fortement ancrées et quand une femme vit librement sa sexualité, il y toujours une pointe de culpabilité. 

Dans le contexte duel de la vision du mental, il n’y pas beaucoup de nuance, de finesse on est soit une mère prude et la sexualité est alors un mode de procréation ou bien on est une amante, une prostituée, une salope. 
Très peu de femmes le vivent sereinement à cause du poids des croyances, du manque de connaissance intime de soi, de ses besoins réels et des blessures liées aux histoires d’amour qui amènent à agir selon des stratégies inconscientes, automatiques. 

La solution, c’est d’être plus conscient et de chercher l’équilibre mais très souvent on ne sait pas comment faire concrètement.
La première chose à mon sens, c’est de définir ce qu’on veut et de décider d’être honnête envers soi, d’être conscient de la nécessité de faire le ménage à l’intérieur, ce qui permettra de partir sur des bases saines et de définir notre orientation. En commençant par pacifier la relation à soi et savoir dans quel état d'être on veut vivre sa vie. 
Ce texte de Nicky Hamid bien qu’il semble hors sujet, est au contraire une invitation à faire ce grand ménage intérieur qui nécessite de pacifier ses émotions. 



Nicky Hamid
"Si vous ne lavez pas déjà ressenti et si vous n'avez pas encore agit dans ce sens, alors je vous conseille fortement de le faire.
Commencez à vous débarrasser de tout qui n'est pas important pour vous dans votre vie. 

Tout ce qui vous fait perdre du temps et/ou des ressources. Faites un 'inventaire' de tout ce qu'il y a dans votre vie et nettoyez tout ce qui vous encombre.

Simplifiez-vous la vie. Choisissez de mettre votre temps / énergie dans ce qui est important pour vous et libérez-vous progressivement de tout ce qui ne vous conduit pas là où vous voulez aller ou qui vous donne le sentiment que vous perdez votre temps et votre énergie.

Cela comprend de rompre et de couper tous les attachements émotionnels. 
Et les laisser partir ne signifie pas de vous désengager de votre amour, ni nécessairement de changer votre temps passé avec les gens. 
Cela signifie simplement de vous libérer des fausses obligations et du 'sens du devoir' (en vous rendant responsable du choix des autres). 

Soyez authentique avec eux, choisissez judicieusement là où va votre énergie et vers qui.
Et si vous avez déjà commencé à faire cette simplification et à vous libérer de ce qui vous encombre, ayez un nouveau regard. Il y a plus à faire.

Simplifiez la façon dont vous voyez les choses, la façon dont vous vous sentez, ce que vous pensez et la façon dont vous pensez, ce que vous faites et la facilité avec laquelle vous le faites. 
Vous pourrez alors détoxifier votre vie, vous débarrasser de ce qui l'encombre, la déblayer afin de donner plus de place aux priorités de votre vie.

Votre Retour à la Maison se fait sans bagages.
Simplifiez. Simplifiez, Simplifiez.
Faites Resplendir Votre Lumière
J'ai Tellement d'Amour Pour Vous
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight




Faire le ménage ici, c’est choisir de vivre selon son cœur ou selon la peur et les conditionnements, définir cela et être déterminé à écouter son cœur, son âme, est ce qui va permettre de faire le tri, de libérer la charge émotionnelle liée à la peur en général. 

De cette façon les croyances invalidantes, basées sur l’impuissance, la petitesse, la peur, vont être harmonisées dans le cœur et ça va nous aider à installer la paix puis à aller vers l’unité. 
On apprend ainsi à se confier à son cœur et à amplifier la confiance en qui nous sommes essentiellement par ce retour systématique au cœur. 
Puis c’est lui qui fait le tri, harmonise, équilibre et tempère les énergies et de cette façon on peut voir avec plus de clarté les fameux jeux de rôles et stratégies qui sont toujours en place mais on ne s’identifie plus à cela systématiquement. 

On apprend peu à peu à prendre du recul sur ce qu’on vit et ainsi à pouvoir discerner les masques, faux semblants, stratégies, à s’en dissocier. 
Je ne vous cache pas que ça n’est pas facile puisque ça demande d’être présent à soi, de ne pas fuir face à l’émotion qui émerge, de ne pas accuser l’autre, refouler une fois de plus ce qui monte en soi mais d’accueillir SANS juger, ce qui se manifeste.

On perd le sens du jugement arbitraire qui nous empêche de voir les choses telles qu’elles sont au-delà des masques, des jeux, et on peut ainsi être de plus en plus authentique. 

Ce qui est libérateur dans le fait de ne pas juger c’est qu’on va constater comment le cœur nous montre la réalité des faits dans son ensemble. On voit alors ce qui est, et notamment l’énergie sexuelle comme la pure expression du divin, de la source sacrée et ce terme n’est pas non plus le fruit du hasard.

J’ai toujours pressenti que le sujet de la sexualité était précisément celui que mon âme voulait m’amener à étudier de près, en toute transparence et au-delà des jugements parce que c’est la force de Vie, l’énergie de fusion, d’attraction et de communion, mais comme elle est incomprise, incontrôlable et par le fait, effraie tout le monde, elle a besoin d'être totalement purifiée. Enfin la vision doit être purifiée, changée. 

Et pour connaitre quelque chose en vérité, il faut déjà avoir lâché les peurs, les croyances et les jugements sinon on reste coincé dans des définitions limitées et très partielles. Mettre tout à nu, à plat, afin de voir véritablement et de connaitre tant par l’intellect, le ressenti, la sensation que par l’intuition, l’inspiration.

J’étudie donc à nouveau le point de vue du docteur Véronique Baudoux qui apporte beaucoup de compréhension au sujet des énergies masculine et féminine, des stratégies liées aux blessures, avant d’aborder le thème de la divine sexualité dont elle parle dans un livre que j’ai malheureusement prêté à un ami…
Mais le "joyeux hasard" m’a replacé sur sa route alors qu’on en se voit qu’une à deux fois l’année, et quand il vient me voir mais là, c’est dans la rue que je l’ai croisé. 
Et il n’y a pas de hasard non plus au niveau du moment puisque je sortais de mon rendez vous avec la conseillère professionnelle. 

Il est clair aussi qu’une relation de couple saine suppose que les deux partenaires soient indépendants financièrement puisqu’alors, la relation risquera de devenir une interdépendance déséquilibrée basées sur les jeux de rôle : femme enfant qui cherche un père…un sauveur...

Un point essentiel par rapport à ce sujet et surtout quand on veut le comprendre autant de l’intérieur, en situation, que par les connaissances plus théoriques, c’est de prendre le temps d’observer, de ressentir, de conscientiser ce qui se vit. 

Pour cette raison, en plus des notes que je tiens pour décrypter les jeux de rôles et communiquer avec les parts intérieures blessées, en l’occurrence, l’adolescente intérieure, je m’ancre le plus possible dans la réalité, dans le moment présent. 

Parce que le mental qui est en ébullition va déclencher toutes sortes de stratégies, de projections, de scénarii visant à contrôler ce qui le dépasse totalement. 

Le fait que nous soyons multidimensionnels est une ‘bénédiction’ encore faut il le savoir et connaitre le chef d’orchestre, celui qui est capable de faire une symphonie harmonieuse; le Cœur Sacré. 
Je publierais d’autres articles sur le sujet mais pour le moment, je vais aller au jardin pour continuer de faire les sillons. 
La nature et notre propre constitution élémentaire, contiennent toutes les réponses, les codes harmonieux qui facilitent la compréhension/connexion à la source et chaque geste, étape, processus dans le jardinage est un enseignement, un message directe de l’âme que le centrage, la réceptivité, l’état de paix et d’ouverture, permettent de capter et de décrypter.  
Puis pour finir une idée pratique, concrète qu’offre Nicky Hamid :





« Voilà une Super, Super idée.
Elle est tellement puissante et profonde, mais votre mental pourrait facilement la zapper.

Soyez présent. Choisissez de prendre une respiration consciente ...... inspirez, .......... faites une pause, ……. et expirez.
 
Reposez votre corps (soyez calme).
 
Ressentez l'ancrage de votre corps lorsqu'il est soutenu par la physicalité du sol, de la terre.
 
La main sur le cœur prenez une grande respiration.
 
Ajoutez « merci, merci, merci ». Et dites-vous « J'ai Tellement d'Amour Pour Toi ».
Et VOUS y êtes.
Consacrez-VOUS une journée.
 
Faites-le 100 fois par jour jusqu'à ce que vous y parveniez.
 
Où que vous soyez, quoi qu'il se passe, faites d'abord ce choix conscient de pensée afin de vous connecter de cette manière.
C'est tout.
L'Univers, Dieu, votre Divinité est en train de faire tout le plus gros du travail.
Tout ce que vous avez à faire, c'est d'y REVENIR à chaque moment donné.
Rien d'autre ».
J'ai Tellement d'Amour Pour Vous
********************
PS
Et ne soyez pas dupe en pensant que vous avez déjà fait cela auparavant.
Vous ne l'avez pas fait comme vous pouvez le faire maintenant.
Pendant une journée entière, c'est tout ce qu'il y à faire
~ Nicky Hamid
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight




C'est exactement ce qui se produit lorsqu'on a de la compassion pour les aspects internes en souffrance, ceux qui ont vécus des drames qu'ils ne pouvaient par comprendre et qui ont créé des blessures profondes. Tant qu'on les nie, qu'on les minimes ou qu'on les rejette, on nourrit cette douleur intérieure. mais si on s'adresse en conscience et avec la plus grande compassion pour l'enfant/l'ado intérieurs, on va sentir l'amour circuler entre qui nous sommes aujourd'hui et ces aspect/ces énergies bloquées dans le passé. 

J'ai pris conscience hier que cette ado que j'étais avait vécu des drames dans la solitude et l'isolement et ça m'a ouvert le cœur, attendrie envers cette part en moi, d'une façon divine. Je me suis imaginée la rencontrer à l'époque et la traiter de toxico, comme je le fais maintenant quand je m'en prends à mon addiction. Les larmes ont coulé face à la dureté de cœur et l'injustice que je lui fais revivre chaque fois que je me juge de prendre des cachets!  
Il ne me viendrait pas à l'idée d'agir de cette façon face à un adolescent mais j'ai été capable de me faire subir cette injustice, cette violence tellement de fois! 
Alors quand je dis "je t'aime" à l'enfant, à l'ado que j'étais, c'est un amour vrai et pur, conscient et inconditionnel qui s'écoule à l'intérieur est un baume pour tout ce que je suis. La réunification se réalise de cette façon...

Dernier petit clin d’œil des guides, dans cette invitation piochée à l'instant, dans la boîte à idées de Lulumineuse pour montrer qu’en ce chemin, nous sommes toujours accompagnés, guidés, soutenus, tant par notre âme que par les synchronicités et surtout par l'Amour pur et vrai en soi…qui se cultive dans la relation à soi m'aime...

« Accepter d’être simplement heureux, ne cherchez plus à l’être » 
Lulumineuse


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr