(23 avril)
Il en faut du courage et de la foi pour oser regarder en soi mais quand on
le fait en ayant conscience du caractère précieux de ce qui s’y trouve au-delà
des blessures, des peurs, de ces énergies bloquées, refoulées, on découvre qui
nous sommes au-delà de la forme.
Cette vibration d’amour, cette puissance de
vie capable de faire sortir une fleur du bitume, c’est notre nature véritable
et on la découvre en apprenant à ressentir ce qui se vit en soi, en
se laissant dépouiller de ce qui est superficiel, en s’abandonnant en la détente du corps et du mental. La résistance à ce qui est,
détourne l’énergie de vie, la transforme en douleur en excitation que le
mental voudra satisfaire, en question à laquelle il cherchera à répondre, en sensation d’isolement, de solitude, de division et
de lutte.
Nous
sommes la Vie manifestée et traversant ce corps de chair, l’énergie vivante et
éternelle de la source qui se déploie dans le lâcher prise, l’offrande à la
source de toutes les pensées émotions qui nourrissent les croyances à propos du
personnage, des aspects internes rejetés faute de compréhension.
Ces énergies
refoulées et contenues nous donnent l’impression que quelque chose en nous est
inapproprié et c’est bien naturel puisque nous luttons contre elles.
Nous avons
tellement peur de la peur qu’on en fait un monstre en la nourrissant de
pensées, de scénarii dramatiques, encore et encore.
Cette faculté
d’imagination, nous l’utilisons de façon distorsionnée, duelle et c’est en cela
que bien plus souvent elle nous dessert.
Il
ne s’agit pas d’imaginer le meilleur plutôt que le pire parce qu’alors, on
nourrit l’illusion.
Toutefois,
en partant du principe que nous sommes complets, que la source de vie, que la
plupart appellent dieu, est amour inconditionnel, paix et conscience, puissance
de vie et d’expansion, qu’elle est masculine et féminine et qu’on la rencontre
en retrouvant l’enfant qui est en soi, on peut déjà changer sa vision de soi et
de la vie.
Cet
enfant, c’est l’aspect vivant en nous, et derrière les blessures d’enfance
qu’il peut exprimer, il est la joie, l’enthousiasme, l’expression pure de la
vie dans la spontanéité, l'absence de jugement. Une fois guérit, il grandit et c'est l'adolescent qui prend le relais, c'est l'enfant qui découvre l'énergie sexuelle, la perçoit de l'intérieur et apprend à la connaitre/ressentir et à l'apprivoiser/canaliser...
Voici une vidéo de Daniel Miron qui parle très bien des conditionnements et blessures que porte l'enfant en nous, cet aspect essentiel de notre personnalité véritable.
Il ne fait qu'exprimer nos blessures, nos émotions, les croyances et les peurs mais derrière cela, il est pur, intact, innocent et son regard nous permet d'appréhender le monde tout autant que nous même avec les yeux et le cœur de l'âme, on découvre la merveille de notre univers intérieur.
Il en est l'expression pure.
J'ai dû supprimer la vidéo de Daniel Miron à la demande de sa compagne.
J'ai dû supprimer la vidéo de Daniel Miron à la demande de sa compagne.
Je
suis tout à fait d'accord avec cette vision mais la phase d'accueil des
émotions/énergies du passé est essentielle, c'est le terme qu'il convient d'utiliser parce qu'on perçoit l'essence de l'être, au-delà des émotions.
Le travail de libération ne se fait
pas seulement au niveau du mental, c'est une étape, la première, qui permet de
ne pas s'identifier aux pensées/croyances mais tant que l'émotion n'est pas
vue, accueillie dans l'amour; la compassion pour l'enfant en soi, l'énergie
reste cristallisées.
Nous avons besoin de guérir le corps émotionnel afin de
libérer notre potentiel créateur, et de pouvoir manifester les rêves de
l'enfant divin en soi. C'est ce qui nous permet de connaitre notre nature
véritable, nos talents, nos dons et notre raison d'être, la raison d'être de
notre âme, son choix de vie, d'incarnation...
C'est à mon sens, cette conscience qui n'est pas encore assez répandue dans les "milieux dits spirituels", les femmes abordent plus souvent ce thème relatif au monde émotionnel/sentimental puisqu'il leur est accessible naturellement et les hommes l'abordent sous l'angle de la conscience, pourtant les deux se complètent au même titre que le corps mental et le corps émotionnel fonctionnent en binôme et que les énergies masculine Et féminine travaillent de concert à manifester la vie, la pensée, l'intention...
Les femmes sont très focalisées sur le cœur, les sentiments, l'éther, et en général déconnecté du masculin en elle, ce qui donne une vision et un discours "bisounours", perché, trop éloigné de la réalité concrète, la réalité du corps physique, de la matière et du désir.
L'homme de son coté, aborde la conscience par le regard scientifique qui lui-même offre une vision partielle, morcelée, mécanique, de la réalité de l'être.
En ce sens on voit encore mieux la nécessité d'unifier le masculin et le féminin en soi et c'est dans notre cœur que cette alchimie se réalise, dans la conscience et l'acceptation de ce qui se manifeste dans l'instant, les deux principes s'unissent selon leurs qualités propres, intrinsèques...dans l'alchimie sacrée...
En
ce moment, je ressens une ouverture au niveau du chakra couronne et c’est comme
si l’énergie de l’âme, l’énergie féminine descendait plus en mon corps, comme
si elle s’ancrait enfin à la terre.
Le fait de guérir l’enfant en soi, du moins
de l’entendre, d’offrir les blessures qu’il porte, exprime, à la source père
mère, restaure réellement l’unité intérieure.
C’est à chaque fois une réunion
dans la paix et l’amour qui restaure les liens "familiaux internes", les principes du vivant, de la source.
Et la rencontre avec un homme en résonance, sur le même chemin du retour à soi, la connexion de cœur à cœur, est ce qui va amplifier la vibration d'amour en soi et initier la fusion du masculin et du féminin sacralisés. En cet échange simplement de cœur à cœur, dans la transparence et le non jugement, la guérison du féminin en la femme et du masculin en l'homme vont permettre la restauration de l'ordre cosmique interne.
Le féminin accueilli et reconnu dans son intégrité fait que l'âme s'incarne en profondeur, s'enracine...
L’énergie
masculine représentée par l’ego est sacralisée lorsque l’ego est considéré
comme le gardien protecteur de l’enfant, comme le gardien du cœur, de la
vulnérabilité, chevalier servant du féminin en soi. Cette réconciliation du masculin en soi en changeant sa vision de ce qu'il est, en lâchant les croyances à son sujet et donc en embrassant l'ego dans l'amour lumière de la Source, change la vibration et l'ego devient le serviteur de l'amour, de l'enfant, de la lumière...
Ces multiples aspects
internes ont tous leur raison d’être et lorsqu’on les reconnait comme des parts
viables de nous-même, des constituants importants pour l’ensemble, l’amour que
nous sommes en essence peut s’exprimer, se déployer, si on décide de confier à notre cœur, à l'amour lumière, la conscience remplie de compassion que nous sommes en vérité et en essence.
Lorsque
le masculin est accueilli avec tous les honneurs qui lui sont dus dans la
reconnaissance de ses qualités intrinsèques, la lumière ;
conscience : énergie masculine de la source et l’amour infini ;
substance maternelle : énergie féminine de la source, restaurent son
intégrité.
Il se met alors au service de l’ensemble et l’énergie de l’âme,
l’énergie féminine peut alors s’incarner en toute sécurité. La qualité de présence requise dans la perception du ressenti, dans l'instant présent est l'ancrage de l'âme, du féminin, dans la matière. La conscience et l'attention au moment présent unifie les deux énergies. Et ce qui est
émouvant et magique à la fois, c’est par le fait d’écouter et d’honorer
l’enfant en soi que ça se réalise.
Par le fait de se dépouiller du superflu, des conditionnements, des croyances, des définitions de nous-même, élaborées par nos proches pendant l'enfance.
En ce sens on peut voir et constater que ce
précieux enfant est le sujet qui permet la réconciliation du féminin et du
masculin intérieurs.
Accueillir
la pensée, l’émotion troublée, dans l’instant et l’offrir au divin, c’est activer les énergies de la source père
mère, reconnaitre le désarroi et la fragilité de l’enfant que nous sommes à ses
yeux et se placer en état de gratitude.
La
mère divine, l’amour harmonise l’énergie qui avait été refoulée, console l’enfant et le père l’éduque.
Le
père qui éduque, c’est la conscience de ce que nous sommes en vérité, en
essence, la connaissance que nous sommes la source et que nous sommes toujours
connectés, jamais séparé d’elle/lui puisque c’est ce que nous sommes en vérité.
La
reconnaissance de l’aspect féminin de la source en soi, c’est la paix qui
s’installe dans le lâcher prise, l’offrande plutôt que la résistance.
Cette
équation dissout les rôles du triangle de Karpman: de victime, de bourreau et de
sauveur parce qu’on constate les bénéfices immédiats de ce choix de ne pas
résister à ce qui se manifeste.
Ces rôles sont en fait l’interprétation des énergies complémentaires de la trinité, depuis
un mental qui se croit seul et séparé, isolé du reste du monde, coupé de la
Vie, de l’amour.
Par ce fait, il pense devoir combler le manque, chercher un
sauveur, défendre et protéger son cœur, berceau de l’amour, de la tendresse et
de la vulnérabilité.
Dans
l’accueil des pensées émotions de l’ignorance et de la souffrance, l’enfant
victime est sauvé par l’amour de la mère et reconstruit par la présence et la
force du père. La conscience du réel et l'acceptation de soi, de tout ce qui nous constitue, de l'incarnation, de la chair et du désir favorise la croissance de l'enfant qui va devenir adolescent et pouvoir appréhender la sexualité dans son aspect sensorielle, énergétique et apprendre à la ressentir, la connaitre et la maitriser.
C’est une œuvre complète de restauration à laquelle participe
des acteurs extérieurs qui vont révéler et magnifier ce que l’on est en vérité,
à mesure que nous osons être vrai, que nous laissons la source libérer
l’énergie d’amour, de vie.
Une
œuvre à laquelle participent notre âme, les guides, les énergies qui sont sur
la fréquence de l’amour, de la paix, de l’harmonie et de l’unité.
Par
effet de résonance, on attire des êtres qui nous reflètent notre essence et nos
dons retrouvés.
La
capacité d’écoute qui s’affine dans l’observation et l’accueil/offrande des
pensées émotions de basses vibrations, à la source père mère, nous permet de
sentir, de ressentir avec plus d’acuité, la vibration d’amour et de lumière.
C’est
une onde qui vibre dans tout le corps, qui se révèle et se déploie sans effort
lorsque le cœur est ouvert, lorsqu’on est en confiance et dans la gratitude.
La
paix qui s’installe dans l’alchimie intérieure laisse émerger la gratitude et
comme on s’abandonne au flux de la vie en acceptant ce qui est, en toute
confiance, la vie devient fluide.
Je
n’arrive pas à écrire ce matin, je suis plus dans le ressenti, l’écoute
intérieure et la stupéfaction de ces mondes invisibles des sens subtils. Je
plane à 15000 et il me faut régulièrement revenir à la réalité tangible de ce
monde.
Même s’il ne représente qu’un aspect limité de ce que nous sommes,
l’accès à notre être à notre multidimensionnalité passe par lui, par ce corps
de chair et d’os, de sang et de pulsations rythmées.
Je
vais l’honorer sous la douche, lui offrir la douceur du féminin et continuer de
favoriser la détente physique et mentale.
Lorsqu’on a fermé son cœur, et en même temps à son ressenti, ses perceptions extrasensorielles, c’est
tout notre corps qui en montre les signes ; on est replié sur soi, on
peine à sourire, les lèvres sont pincées et la tension généralisée nous
rapetisse.
Le dos est voûté illustrant le poids du passé qu’on porte comme un
fardeau.
Mais quand on s’ouvre à nouveau, quand on fait confiance à la source
d’amour que nous sommes et quand on sent qu’elle nous traverse, qu’elle vibre
en tout notre être, le corps physique lui aussi s’ouvre.
On redresse les
épaules et pourtant on n’est pas rigide mais comme on respire avec plus
d’amplitude, et par la rayonnance du cœur qui se déploie dans sa puissance, le
torse s’élargit, s’ouvre à la Vie, aux autres.
La
confiance qui s’installe nous permet de voir les synchronicités et de se
laisser guider dans l’instant. On redevient vivant, ouvert, fluide et paisible
à la fois.
J’ai
pu sentir comment la peur ou l’anticipation pouvait à nouveau insensibiliser le
cœur, comme s’il se fermait sur lui-même et même si je sens qu’il ne s’est pas
totalement réouvert parce que le doute n’est pas totalement lâché, j’ai
confiance, je sais que c’est possible.
D’un autre côté cette confiance ne peut
pas se forcer, se provoquer, elle grandit dans l’expérience et c’est par la
patience, la douceur envers soi qu’elle va pouvoir s’installer.
L’amour
se manifeste de plusieurs façons et nos définissions l’ont trop enfermé, limité
mais en le découvrant de l’intérieur par l’acceptation et l’offrande, il montre
ces différents visages, facettes et formes d’expression.
La douceur, la paix, la
tendresse pour soi-même, l’élan à être soi, spontané et sans jugement, sont
quelques unes de ces facettes. Et il
s’exprime aussi dans la puissance, la détermination, l’assurance et
l’orientation. Le choix de lâcher prise, de se tourner en son cœur et de s’y
confier. Puis au travers de l'énergie du désir qui n'est pas limité à la sexualité mais qui est toujours le moteur de l'action.
Un petit conseil me vient de l'intérieur, à l'instant alors je m’exécute:
« Ne
pense pas, Respire la Vibration et Ressens son Ondulation »
C'est la joie, l'extase, la Vraie Vie qui se manifeste en soi et rayonne....
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr