Après
la pluie continue, c’est le vent qui m’empêche d’aller au jardin. Mais ça me va
bien. En ce moment, je n’ai pas envie d’agir. Je suis plus focalisé au centre
que jamais parce que je sais que toutes les solutions sont là. Quand je dis
"solutions" je devrais dire "potentiels" parce que la solution suppose qu’il y ait
un problème et je n’ai pas du tout l’impression d’avoir un problème.
C’est l’énorme
avantage de l’acceptation totale de soi parce qu’on ne se définit plus comme un
objet fini, condamné à revivre éternellement les mêmes schémas, on se voit
comme un terrain d’expérience où "l’échec" est une occasion de comprendre, d’être
enseigné, de s’ajuster aux fréquences de la paix, de l’amour.
Où les traumas du passé deviennent révélateurs de l'être tout entier, de son essence, de sa passion, de la conscience Une...C’est à mon sens
de cette façon qu’on intègre sa lumière et qu’on fait l’expérience directe de l’amour
en soi.
Dès
lors qu’on change sa perspective, l’horizon s’élargit et comme on sort du rôle
de victime, on s’ouvre de plus en plus à la sagesse innée, intérieure, on
perçoit l’âme, sa voix, ses clins d’œil dans les synchronicités.
Le fait de
juger une situation, de l’interpréter d’une façon catégorique, de la considérer
comme bonne ou mauvaise, nous limite considérablement, on ne peut absolument pas
changer et on perpétue les mêmes comportements en se plaignant que notre vie
est lourde, pénible, en ayant l’impression de devoir la subir.