J’ai écris ce qui suit hier mais comme un sentiment de tristesse a émergé
peu à peu, je l’ai accueilli et me suis consacrée à mes besoins de l’instant
qui étaient plutôt d’être dans l’action. Notamment les activités au jardin et
en cuisine, la pâtisserie.
C'est une façon de connecter à la Terre Mère en touchant la terre, les éléments et donc à être présente, dans une relation bienveillante à soi, aux aspects les plus sauvages, primaires, instinctifs qui sont étroitement liés à l'intuition.
Un moyen d'apprivoiser la nature animale, impulsive de l'être de laisser la source aligner les corps, harmoniser les éléments, les forces qui régissent la vie. Puis la pâtisserie me met en contact avec l'enfant intérieur, le désir, la créativité, le plaisir, et le geste là aussi aligné, l'attention focalisée sur l'action, l'instant présent, me ramène naturellement au centre et à la conscience de ce que je suis en vérité.
J’aurais pu zapper cette expérience puisque tout va
beaucoup mieux mais c’est justement ce qui est intéressant à partager puisque
nous sommes tous confrontés à des mouvements internes chaotiques qui souvent
nous laissent dans l’incapacité de savoir comment les appréhender, les vivre.
On a toujours le réflexe de rejet, on tente d’ignorer, de refouler, de faire diversion et l’ego a pu déployer un
nombre incalculable de stratégies d’évitement mais ça ne fait qu’amplifier le
mal-être et le sentiment d’impuissance, de rejet.
Maintenant
que je suis parfaitement convaincue que les énergies dites négatives ont autant
à m’enseigner sinon plus que les aspects lumineux de l’être et que l’effet
dualité est une dynamique et non une vérité existentielle, ma façon de gérer ce
qui émerge à l’intérieur se conforme à cette nouvelle vision et ma vie change
en conséquence. Voici dont où j’en étais hier :
« Par
moments, j’ai la forte impression de tourner en rond dans un bocal, que les
choses ne vont pas assez vite, que je répète sans arrêt les mêmes choses comme
pour vous convaincre et je m’épuise à tenter de montrer l’aspect positif des
choses.
A
essayer d’expliquer relativement clairement ce que je comprends, comment je
vois la vie, l’humain, le divin et à donner des clefs qui ouvrent à l’amour
véritable.
C'est une façon de structurer la pensée tout en partageant l'expérience. Une façon de nourrir la passion de mon âme qui se plait à découvrir, expérimenter et à témoigner.
Puis je me dis que ça ne sert à rien parce que tout se passe en soi,
dans la vraie vie, dans l’expérience intime et intérieure et que les mots ne
sont pas suffisamment intenses pour décrire ce qui est en fait un ensemble de
sensations, une évidence dans l’instant qui fait que tout s’éclaire, s’ajuste,
se superpose, tout prend un sens nouveau. Mais ça fait sens selon son propre
vécu, sa propre logique, son chemin unique de vie, selon le degré d’ouverture
de cœur et de conscience.
Alors
je remets les choses à leur place en me souvenant que tout ce que je vibre en
direction de l’extérieur, toutes mes pensées douloureuses sont l’expression de
ce qui se passe à l’intérieur. Et finalement, je reviens en mon corps, me mets
à l’écoute de ses voix, des sensations, respire en profondeur pour retrouver le
calme.
Et
à chaque fois, la paix qui émerge à nouveau, et par ce mouvement de retour au cœur, amplifie, s'installe en profondeur, me ramène à l’illusion du film que
j’ai construit sur une idée faussée, sur un manque, un besoin non assouvi, une
frustration.
Puis finalement je me dis que j’en brasse de l’air pour ne pas
m’ennuyer, pour me faire croire que tout ça est réel et que tout ceci, ce
réflexe, cette propension à penser, cette compulsion quasi maladive à cogiter
est en même temps mon plus grand pouvoir.
L’imagination,
la capacité à se faire des films se révèle dans ces mouvements de la pensée qui
crée sans arrêt. Et quand la paix se diffuse jusque dans mes corps mental et
émotionnel, l’élan, le désir d’être et de faire revient encore plus grand.
Quand je suis centrée, posée au centre du corps physique, je vois que tout ce
qui est en moi, tout ce que je suis, est un ensemble de potentiel illimité.
Le
pouvoir de focalisation, de concentration de l’énergie, d’harmonisation à sa
nature véritable et non séparée, unie, sont mes instruments de création.
Je
vois alors la force de l’unité, la force qui nait de ce désir d’être entière et
spontanée.
Le
caractère éphémère de cette vie me montre que c’est maintenant qu’il me faut
utiliser cette capacité de connexion à la terre, au ciel, au cœur, au vivant, et
qu’en suivant l’élan porté par la joie, je suis toujours sur la bonne voie. Celle
qui me correspond parfaitement et m’individualise sans me couper du reste du
monde.
On
parle de manifester sa lumière et selon mon entendement, ça consiste seulement
à être transparent afin qu'elle puisse passer sans retenue, à être ce que l’on est dans l’instant, sans rejeter un seul aspect de soi tout en
étant conscient que de toute façon chacun des choix est guidé par la source.
Peu importe ce qu’il est puisqu’il me ramène toujours au centre, dans le juste
milieu.
Et ce mouvement témoigne une fois de plus du pouvoir de la paix, du
pouvoir de la pensée orientée dans le cœur, au point de neutralité.
Dès lors
tous les soit disant défauts deviennent le vecteur d’équilibre, il me ramène
tant à la puissance de l’amour, au pardon, à la compassion, et me reconnecte
aux humains d’une façon humble et déterminée à la fois.
Cette
vulnérabilité apparente cache une grande force, la capacité à être en empathie
m’ouvre aux autres sur un pied d’égalité et ça devient une force quand
j’accueille ces voix internes qui doutent, qui ont peur ou bien qui se
rebellent.
Le
fait que je recontacte l’ado que j’étais et que je puisse lui dire combien nous
avons évolué, ramène ces énergies de jeunesse, d’enthousiasme, cette envie
d’embrasser le monde. Je lui rappelle la
force de l’unité, l’importance d’être dans l’écoute, l’échange, le partage. Elle
se manifeste par un je m’en foutisme qui vient s’équilibrer avec la rigueur de
l’adulte et quand elle crie au scandale je peux la rassurer en lui disant
combien dans l’unité, lorsque nous sommes soudées dans l’amour de la source,
rien ne peut nous atteindre.
Les arguments qu’elle met en avant sont autant
bénéfiques qu’ils peuvent être troublés. Chaque fois que j’entre en moi quand
ça bouscule, quand des pensées sombres se manifestent, c’est l’occasion de
réunir tous les points de vue, de les associer et de contempler comment tout a
sa juste place, participe à l’œuvre de création qui se passe à l’intérieur.
Une
renaissance qui demande que chaque part soi réintégrée et c’est en cela que se
révèlent l’être divin, ou la source Une, la force de la vie, de l’énergie
sexuelle.
J’ai
fait du feu hier au jardin et je suis à chaque fois fascinée par cet élément
qui figure tant la destruction nécessaire au renouveau, la purification, que la
passion.
J’ai
pensé que cette force a besoin d’être équilibrée, canalisée, elle est nourrie
par l’air qui attise la flamme et elle meurt lorsqu’elle entre au contact de
l’eau.
Puis
en rentrant du jardin, j’ai trouvé le texte de Magali à propos de cet élément
qui nous constitue à 70%, et qui a ouvert de nouvelles pistes de réflexion au
sujet des forces qui régissent le vivant.
L’idée
qui m’a le plus frappée, c’est qu’elle nous dit que c’est la force qui permet
la séparation et en même temps celle qui relie. Je cite quelques phrases qui
m’ont interpellée même si je suis loin d’en saisir tout le sens…
…« Nul
besoin de lumière, car l'eau génère son propre rayonnement et l'adapte à
l'environnement. »…
…« Elle
est une mémoire multidimensionnelle en lien permanent avec son origine, le
Plasma »...
…« Aujourd'hui, vous êtes dans l'illusion de vous manifester dans l'air.
En vérité, vous n'avez jamais quitté l'eau.
Votre corps en est composé et l'air en est
chargé.
Si l'air évacuait la totalité de l'humidité présente,
tout ce qui serait en contact prendrait feu du fait de la friction engendrée.
L'eau est ainsi un séparateur salutaire »…
…« L'eau a reçu pour compétence l'interconnexion,
la reliance.
C'est pourquoi l'humanité se devait de sortir de l'eau
: si l'humanité désirait s'impliquer dans le Jeu de la dualité, elle devait favoriser
l'individualité et se séparer »...Magali/Miriadan
C’est cette double fonction qui me ramène au constat
que les émotions sont vraiment la clef de tout. Les émotions sont l’expression
de cette puissance élémentaire, à la fois reliance et séparation. Je n’arrive pas
bien à expliquer ce que je perçois en lisant cela mais ça me conforte encore
dans l’idée que ce sont les émotions qui font de nous des humains et elles révèlent notre essence, notre aspect divin, créateur. Et qu’en les accueillant dans le cœur, elles nous relient tant au
niveau vertical qu’horizontal.
Mais pour que cela se fasse dans le respect de toute
vie, il est nécessaire de les temporiser, de les canaliser, de laisser le cœur,
la source les harmoniser. Et bien sûr de reconnaitre que c'est la source en nous qui créé, que les corps subtils suivent le plan.
Notre pouvoir et libre arbitre résident dans le fait de s'aligner à l'amour inconditionnel, de reconnaitre la force de l'unité intérieure qui révèle le plan et d'apprendre à lui faire confiance. Oui l'intention, la vibration créent mais le résultat bénéfique dépend de notre point de focalisation. De l'harmonie interne. Il sera harmonieux ou chaotique selon la nécessité du moment, selon ce qu'il nous faut intégrer ou relâcher justement pour être en alignement à la fréquence de la source, de l'amour lumière.
Le pouvoir de l'eau est immense et c’est l’élément qui
représente le plus si on peut dire, l’essence de la source, l'aspect féminin, la substance.
Le soleil qui rayonne est l’expression de la conscience qui
s’exprime en des milliards de rayons, d'étincelles, mais il brûle et ne peux donner la vie bien
qu’il la fasse croitre.
La conscience sans l’amour fait des êtres froids et
l’eau qui est la matière qui donne vie, la nourrit, par son association
équilibrée avec la lumière, la chaleur, peuvent transformer, faire évoluer la matière.
Pour le coup, je vais sous la douche rencontrer cet
élément que j’ai encore du mal à apprécier à sa juste valeur. C’est la
sensation étrange de la séparation, quand elle coule sur le corps, qui avait
tendance à m’en éloigner, à m’en méfier, à l’image du rejet des émotions. Je
lui parle, demande à la source de la purifier, d’en faire un élément
purificateur à tous les niveaux et comme je m’adresse de plus en plus aux
cellules, je prends conscience que cette eau est l’élément qui permet la
régénération.
Elle permet la réunion, la fluidification, la
légèreté à l’image de sa forme évaporée lorsqu’elle est en contact avec la
chaleur et l’éther.
J’ai regardé des vidéos au sujet de l'eau, il y a quelques jours et c’est aussi en lien avec
les réticences de l’ado intérieure à vouloir aller sous la douche. Comme j’ai
confiance en la source et en la guidance, en la pertinence de l’élan de
l’instant, j’ai voulu aller au bout du truc, entendre les arguments de l’ado
afin de laisser les émotions s’exprimer en même temps que les pensées rebelles.
Même si je ne suis pas au bout de l’expérience, s’il y a encore des réticences,
cette nouvelle approche a déjà permis de lâcher le contrôle, les peurs, les
critiques au sujet du « il faut », de « qu’en dira-t’on »,
et d’intégrer plus de liberté d’être.
Après tout, j’ai tellement agit par
contrainte, par peur, me bridant, me mentant à moi-même, au point de ne plus
savoir qui je suis, autant vivre pleinement ce lâcher prise puisque je sais
qu’il m’ouvre et me révèle.
Et le fait que j’en parle ici sans aucun complexe
témoigne aussi de cette intégration, de la liberté d’être qui s'accroit et de la confiance en
soi, du lâcher prise quant aux critiques éventuelles.
Puis comme j’ai choisi de
vivre la transparence, l’authenticité, autant jouer le jeu. Bon, la douche,
allons goûter cette eau, cette rencontre
Je constate que plus je m’autorise à vivre selon
l’instant, sans juger, sans même me demander si c’est pertinent, et moins les
autres, leur comportement me dérange.
Le voisin qui a fait entrer une tonne de
fumier et qui l’a entassé de son côté est quelqu’un qui aime l’ordre, qui aime
diriger et je sens bien qu’il voudrait que j’aie déjà tout charrié de mon côté
mais je prends mon temps, agissant selon l’élan.
Avant, je me serais cassé le dos à faire tout en une
seule fois pour ne pas être critiquée, pour ne pas sentir de pression mais
aujourd’hui, je m’amuse de voir qu’il s’impatiente sans pour autant oser le
dire.
Il me propose son aide tout en me répétant que je suis libre de faire
comme je veux.
Et ça me glisse dessus, je joue le jeu de croire qu’il est
sincère quand il dit que je suis libre de faire comme je le veux.
En général quand on affirme quelque
chose, c’est qu’on veut se convaincre et très souvent on exprime l’inverse de
ce qu’on pense vraiment. Des phrases comme « tu es libre veulent dire tu
fais comme tu veux mais au fond, ça m‘emmerde » Il aime contrôler ça le
dérange profondément que je ne fasse pas les choses comme il le veut mais je
n’en tiens pas compte sans pour autant abuser de la situation.
Ce n’est pas extraordinaire comme situation mais ça
représente mon rapport à l’autorité, au masculin et la façon dont cette
relation évolue, me montre que je lâche prise, révèle l’efficacité du travail
intérieur, de l’unité masculin féminin qui s’installe.
Ceci dit, il reste
encore pas mal de choses à équilibrer mais ça avance. Des douleurs ressenties au
côté droit pendant ma participation à la cocréation de la vibracapsule hier
soir en témoignent mais comme je ne focalise pas dessus, elles ne font que
passer.
Je ne les ignore pas non plus, je les utilise pour parler à mon corps,
pour revenir au centre, pour appeler la source à réaliser l’harmonie. Bon cette
fois-ci, j’y vais…
Il est aussi important de recontacter l’ado en soi que
l’enfant parce que c’est à cette période qu’on adopte les croyances relatives à
la sexualité, aux histoires d’amour et qu’on affirme sa vision. Le hic, c’est
qu’on le fait dans la rébellion, l’opposition, on se définit par rapport à
l’extérieur et selon notre personnalité plus ou moins forte, on se laisse plus
ou moins conditionner.
L’enfant et l’ado représente la nouveauté, la capacité à
rebondir, à rêver, à envisager l’avenir, à s’y projeter. Ce sont des parts et
des énergies essentielles à la réalisation de soi.
Il est donc nécessaire de
leur parler parce qu'elles ont autant de choses à nous révéler qu'on peut les rassurer et actualisant les croyances relatives à la sexualité pour
l’adolescent intérieur.
La sexualité est envisagé dans le monde, comme une
force incontrôlable et elle est taboue tant l’ignorance et l’incapacité de
gérer les pulsions sexuelles sont immenses.
D’autre part, comme ça représente
une forme de pouvoir, touts les abus sont possibles. Les femmes prennent un peu
leur revanche dans le combat qui les opposent aux hommes par le jeu de
séduction mais c’est aussi ce jeu de pouvoir, de dominance qui créé les
conflits, les perversions et les abus.
On considère la sexualité comme un mode de
reproduction, une forme de fusion qui est le summum de l’extase qu’on peut
vivre sur terre. Et ça n’est pas faux cependant, on ignore sa fonction première
et on limite cette énergie à la relation de couple alors qu’elle est bien plus
que ça.
C’est l’essence, la substance de la création sans laquelle la pensée
resterait stérile.
Là encore la maitrise, l’harmonisation des forces, des
énergies et donc des émotions en soi est indispensable.
L’énergie du désir,
c’est ce qui mène à la joie véritable et en accueillant la tristesse en soi, on
se réconcilie avec les parts enfantines internes qui sont venues avec la
passion de vivre, d’aimer. L’immense décalage entre le désir de l’âme à venir
s’incarner et la réalité telle qu’elle est vécue dans le monde créé une rupture
intérieure.
Et à moins de retrouver l’authenticité et la
spontanéité de l’enfant et de l’ado en soi, on ne connaitra pas la joie
véritable, celle qui se manifeste par le seul fait d’être, d’exister ici et
maintenant.
Le malheur de l’humain, c’est de toujours rechercher à
l’extérieur ce qu’il porte en lui-même. On pense que la joie vient d’un désir
assouvit et même si ça peut effectivement procurer ce sentiment, ça retombe
vite dès qu’on est contrarié. En ce sens, la liberté d’être est nécessairement associée à
l’authenticité et la spontanéité.
Il suffit que j’en parle pour que la tristesse pointe
son nez. Et d’ailleurs, avec du recul, je vois qu’elle me titille depuis
quelques jours et que j’évite de la regarder en face en me dirigeant vers des
vidéos humoristiques, en faisant de la pâtisserie et mon corps physique
commence à montrer des signes de fatigue.
Je crois qu’il est temps de
l’accueillir, d’écouter ce qu’elle a à me dire.
Il n’y a rien de "mal" à
focaliser son attention sur ce qui est réjouissant mais ça ne résout rien. Ça
permet de ne pas sombrer, de maintenir une fréquence vibratoire élevée mais
tant qu’on nie ce qui est, ça risque de se manifester avec force par un
contraste difficile à gérer.
La seule idée de m’y coller semble débloquer le
transit intestinal à moins que ce ne soit la peur, une poussée d’adrénaline qui
en soit la cause. Remarque l’un va avec l’autre et ce qui importe, c’est que
l’énergie se décristallise ou qu’elle évite de le faire.
On a toujours le choix de refuser de voir en face ce
qui veut se montrer mais tôt ou tard, ça se manifestera et je préfère anticiper
plutôt que d’attendre d’avoir un malaise physique ou une douleur.
Il y a même
un dégagement dans le ciel et le soleil se montre. Voilà des petits signes qui
m’invitent à oser affronter cette lourdeur. Je ne suis pas en train de dire que
le ciel me parle mais plus que j’associe le ressenti, l’idée et la situation,
ce qui donne ce sentiment d’être soutenue ».
Finalement tout est rentré "dans l'ordre", enfin pour cette fois-ci.
Il est clair que les mouvements internes vont continuer à se manifester tant que je suis dans ce contexte précis de l'incarnation et le but, à mon sens, c'est d'apprendre à surfer, à se laisser glisser, guider, sans résister.
Chaque fois, c'est un peu plus de lumière et d'amour qui sont intégrés, conscientisés.
On en ressort grandit quand on s'abandonne à la grâce de la source intérieure, à ce que la vie nous donne à vivre.
On apprend à considérer les mouvements internes comme des occasions de comprendre, de connaitre, d'apprendre la maitrise des forces internes et de celle du désir qu'on peut alors canaliser sans crainte.
La grandeur de ce que nous sommes est effrayante pour le mental et l'ego qui par son mode de compréhension, sa façon de diviser, de juger, limite les perceptions.
Et ce qui est génial, c'est quand il s'associe au cœur, quand l'amour l'équilibre et change sa perspective, il pense de moins en moins en terme de "moi" et intègre le "nous".
La capacité d'être flexible, malléable, s'intègre par cet accueil, cette acceptation de ce qui est. C'est aussi ce qui développe l'intelligence.
La journée qui a commencé sous la pluie m'a ramenée au fait que cette faculté d'adaptation est essentielle parce que tout bouge, change, ne laissant aucune possibilité de prévoir à l'avance ce qui va se passer.
Ça ramène l'ego dans le juste milieu, l'équilibre, tout en ouvrant la voie de l'émerveillement face à la nouveauté et toute la richesse qu'elle offre en potentiel.
Petit à petit la peur de l'autre et celle de l'inconnu ne sont plus si intenses et l'enfant en soi jubile de retrouver la passion, la simple joie d'être vrai.
Et le je m'en foutisme de l'ado vient alléger le geste, ramener le caractère éphémère de la vie dans son aspect ludique, dans ce qu'il offre de possibilités.
C'est aussi ce qui permet de moins se prendre au sérieux et donc de moins juger les autres.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr