samedi 27 février 2016

« Finalement tout est rentré "dans l'ordre", enfin pour cette fois-ci ».






J’ai écris ce qui suit hier mais comme un sentiment de tristesse a émergé peu à peu, je l’ai accueilli et me suis consacrée à mes besoins de l’instant qui étaient plutôt d’être dans l’action. Notamment les activités au jardin et en cuisine, la pâtisserie. 

C'est une façon de connecter à la Terre Mère en touchant la terre, les éléments et donc à être présente, dans une relation bienveillante à soi, aux aspects les plus sauvages, primaires, instinctifs qui sont étroitement liés à l'intuition. 

Un moyen d'apprivoiser la nature animale, impulsive de l'être de laisser la source aligner les corps, harmoniser les éléments, les forces qui régissent la vie. Puis la pâtisserie me met en contact avec l'enfant intérieur, le désir, la créativité, le plaisir, et le geste là aussi aligné, l'attention focalisée sur l'action, l'instant présent, me ramène naturellement au centre et à la conscience de ce que je suis en vérité.

J’aurais pu zapper cette expérience puisque tout va beaucoup mieux mais c’est justement ce qui est intéressant à partager puisque nous sommes tous confrontés à des mouvements internes chaotiques qui souvent nous laissent dans l’incapacité de savoir comment les appréhender, les vivre. 


On a toujours le réflexe de rejet, on tente d’ignorer, de refouler, de faire diversion et l’ego a pu déployer un nombre incalculable de stratégies d’évitement mais ça ne fait qu’amplifier le mal-être et le sentiment d’impuissance, de rejet.
Maintenant que je suis parfaitement convaincue que les énergies dites négatives ont autant à m’enseigner sinon plus que les aspects lumineux de l’être et que l’effet dualité est une dynamique et non une vérité existentielle, ma façon de gérer ce qui émerge à l’intérieur se conforme à cette nouvelle vision et ma vie change en conséquence. Voici dont où j’en étais hier :

« Par moments, j’ai la forte impression de tourner en rond dans un bocal, que les choses ne vont pas assez vite, que je répète sans arrêt les mêmes choses comme pour vous convaincre et je m’épuise à tenter de montrer l’aspect positif des choses.
A essayer d’expliquer relativement clairement ce que je comprends, comment je vois la vie, l’humain, le divin et à donner des clefs qui ouvrent à l’amour véritable. 
C'est une façon de structurer la pensée tout en partageant l'expérience.  Une façon de nourrir la passion de mon âme qui se plait à découvrir, expérimenter et à témoigner.

Puis je me dis que ça ne sert à rien parce que tout se passe en soi, dans la vraie vie, dans l’expérience intime et intérieure et que les mots ne sont pas suffisamment intenses pour décrire ce qui est en fait un ensemble de sensations, une évidence dans l’instant qui fait que tout s’éclaire, s’ajuste, se superpose, tout prend un sens nouveau. Mais ça fait sens selon son propre vécu, sa propre logique, son chemin unique de vie, selon le degré d’ouverture de cœur et de conscience.

Alors je remets les choses à leur place en me souvenant que tout ce que je vibre en direction de l’extérieur, toutes mes pensées douloureuses sont l’expression de ce qui se passe à l’intérieur. Et finalement, je reviens en mon corps, me mets à l’écoute de ses voix, des sensations, respire en profondeur pour retrouver le calme.

Et à chaque fois, la paix qui émerge à nouveau, et par ce mouvement de retour au cœur, amplifie, s'installe en profondeur, me ramène à l’illusion du film que j’ai construit sur une idée faussée, sur un manque, un besoin non assouvi, une frustration. 
Puis finalement je me dis que j’en brasse de l’air pour ne pas m’ennuyer, pour me faire croire que tout ça est réel et que tout ceci, ce réflexe, cette propension à penser, cette compulsion quasi maladive à cogiter est en même temps mon plus grand pouvoir.

L’imagination, la capacité à se faire des films se révèle dans ces mouvements de la pensée qui crée sans arrêt. Et quand la paix se diffuse jusque dans mes corps mental et émotionnel, l’élan, le désir d’être et de faire revient encore plus grand. 
Quand je suis centrée, posée au centre du corps physique, je vois que tout ce qui est en moi, tout ce que je suis, est un ensemble de potentiel illimité.

Le pouvoir de focalisation, de concentration de l’énergie, d’harmonisation à sa nature véritable et non séparée, unie, sont mes instruments de création. 
Je vois alors la force de l’unité, la force qui nait de ce désir d’être entière et spontanée.

Le caractère éphémère de cette vie me montre que c’est maintenant qu’il me faut utiliser cette capacité de connexion à la terre, au ciel, au cœur, au vivant, et qu’en suivant l’élan porté par la joie, je suis toujours sur la bonne voie. Celle qui me correspond parfaitement et m’individualise sans me couper du reste du monde.

On parle de manifester sa lumière et selon mon entendement, ça consiste seulement à être transparent afin qu'elle puisse passer sans retenue, à être ce que l’on est dans l’instant, sans rejeter un seul aspect de soi tout en étant conscient que de toute façon chacun des choix est guidé par la source. 
Peu importe ce qu’il est puisqu’il me ramène toujours au centre, dans le juste milieu.
Et ce mouvement témoigne une fois de plus du pouvoir de la paix, du pouvoir de la pensée orientée dans le cœur, au point de neutralité. 
Dès lors tous les soit disant défauts deviennent le vecteur d’équilibre, il me ramène tant à la puissance de l’amour, au pardon, à la compassion, et me reconnecte aux humains d’une façon humble et déterminée à la fois.

Cette vulnérabilité apparente cache une grande force, la capacité à être en empathie m’ouvre aux autres sur un pied d’égalité et ça devient une force quand j’accueille ces voix internes qui doutent, qui ont peur ou bien qui se rebellent.

Le fait que je recontacte l’ado que j’étais et que je puisse lui dire combien nous avons évolué, ramène ces énergies de jeunesse, d’enthousiasme, cette envie d’embrasser le monde.  Je lui rappelle la force de l’unité, l’importance d’être dans l’écoute, l’échange, le partage. Elle se manifeste par un je m’en foutisme qui vient s’équilibrer avec la rigueur de l’adulte et quand elle crie au scandale je peux la rassurer en lui disant combien dans l’unité, lorsque nous sommes soudées dans l’amour de la source, rien ne peut nous atteindre. 

Les arguments qu’elle met en avant sont autant bénéfiques qu’ils peuvent être troublés. Chaque fois que j’entre en moi quand ça bouscule, quand des pensées sombres se manifestent, c’est l’occasion de réunir tous les points de vue, de les associer et de contempler comment tout a sa juste place, participe à l’œuvre de création qui se passe à l’intérieur.
Une renaissance qui demande que chaque part soi réintégrée et c’est en cela que se révèlent l’être divin, ou la source Une, la force de la vie, de l’énergie sexuelle. 

J’ai fait du feu hier au jardin et je suis à chaque fois fascinée par cet élément qui figure tant la destruction nécessaire au renouveau, la purification, que la passion.
J’ai pensé que cette force a besoin d’être équilibrée, canalisée, elle est nourrie par l’air qui attise la flamme et elle meurt lorsqu’elle entre au contact de l’eau. 
Puis en rentrant du jardin, j’ai trouvé le texte de Magali à propos de cet élément qui nous constitue à 70%, et qui a ouvert de nouvelles pistes de réflexion au sujet des forces qui régissent le vivant.

L’idée qui m’a le plus frappée, c’est qu’elle nous dit que c’est la force qui permet la séparation et en même temps celle qui relie. Je cite quelques phrases qui m’ont interpellée même si je suis loin d’en saisir tout le sens…
…« Nul besoin de lumière, car l'eau génère son propre rayonnement et l'adapte à l'environnement. »…
…« Elle est une mémoire multidimensionnelle en lien permanent avec son origine, le Plasma »... 
…« Aujourd'hui, vous êtes dans l'illusion de vous manifester dans l'air. 
En vérité, vous n'avez jamais quitté l'eau. 
Votre corps en est composé et l'air en est chargé. 
Si l'air évacuait la totalité de l'humidité présente, tout ce qui serait en contact prendrait feu du fait de la friction engendrée. 
L'eau est ainsi un séparateur salutaire »…
…« L'eau a reçu pour compétence l'interconnexion, la reliance. 
C'est pourquoi l'humanité se devait de sortir de l'eau : si l'humanité désirait s'impliquer dans le Jeu de la dualité, elle devait favoriser l'individualité et se séparer »...Magali/Miriadan
 



C’est cette double fonction qui me ramène au constat que les émotions sont vraiment la clef de tout. Les émotions sont l’expression de cette puissance élémentaire, à la fois reliance et séparation. Je n’arrive pas bien à expliquer ce que je perçois en lisant cela mais ça me conforte encore dans l’idée que ce sont les émotions qui font de nous des humains et elles révèlent notre essence, notre aspect divin, créateur. Et qu’en les accueillant dans le cœur, elles nous relient tant au niveau vertical qu’horizontal.

Mais pour que cela se fasse dans le respect de toute vie, il est nécessaire de les temporiser, de les canaliser, de laisser le cœur, la source les harmoniser. Et bien sûr de reconnaitre que c'est la source en nous qui créé, que les corps subtils suivent le plan. 
Notre pouvoir et libre arbitre résident dans le fait de s'aligner à l'amour inconditionnel, de reconnaitre la force de l'unité intérieure qui révèle le plan et d'apprendre à lui faire confiance. Oui l'intention, la vibration créent mais le résultat bénéfique dépend de notre point de focalisation. De l'harmonie interne. Il sera harmonieux ou chaotique selon la nécessité du moment, selon ce qu'il nous faut intégrer ou relâcher justement pour être en alignement à la fréquence de la source, de l'amour lumière.

Le pouvoir de l'eau est immense et c’est l’élément qui représente le plus si on peut dire, l’essence de la source, l'aspect féminin, la substance. 
Le soleil qui rayonne est l’expression de la conscience qui s’exprime en des milliards de rayons, d'étincelles, mais il brûle et ne peux donner la vie bien qu’il la fasse croitre. 
La conscience sans l’amour fait des êtres froids et l’eau qui est la matière qui donne vie, la nourrit, par son association équilibrée avec la lumière, la chaleur, peuvent transformer, faire évoluer la matière.

Pour le coup, je vais sous la douche rencontrer cet élément que j’ai encore du mal à apprécier à sa juste valeur. C’est la sensation étrange de la séparation, quand elle coule sur le corps, qui avait tendance à m’en éloigner, à m’en méfier, à l’image du rejet des émotions. Je lui parle, demande à la source de la purifier, d’en faire un élément purificateur à tous les niveaux et comme je m’adresse de plus en plus aux cellules, je prends conscience que cette eau est l’élément qui permet la régénération.
Elle permet la réunion, la fluidification, la légèreté à l’image de sa forme évaporée lorsqu’elle est en contact avec la chaleur et l’éther. 

J’ai regardé des vidéos au sujet de l'eau, il y a quelques jours et c’est aussi en lien avec les réticences de l’ado intérieure à vouloir aller sous la douche. Comme j’ai confiance en la source et en la guidance, en la pertinence de l’élan de l’instant, j’ai voulu aller au bout du truc, entendre les arguments de l’ado afin de laisser les émotions s’exprimer en même temps que les pensées rebelles. 
Même si je ne suis pas au bout de l’expérience, s’il y a encore des réticences, cette nouvelle approche a déjà permis de lâcher le contrôle, les peurs, les critiques au sujet du « il faut », de « qu’en dira-t’on », et d’intégrer plus de liberté d’être. 
Après tout, j’ai tellement agit par contrainte, par peur, me bridant, me mentant à moi-même, au point de ne plus savoir qui je suis, autant vivre pleinement ce lâcher prise puisque je sais qu’il m’ouvre et me révèle. 
Et le fait que j’en parle ici sans aucun complexe témoigne aussi de cette intégration, de la liberté d’être qui s'accroit et de la confiance en soi, du lâcher prise quant aux critiques éventuelles. 
Puis comme j’ai choisi de vivre la transparence, l’authenticité, autant jouer le jeu. Bon, la douche, allons goûter cette eau, cette rencontre

Je constate que plus je m’autorise à vivre selon l’instant, sans juger, sans même me demander si c’est pertinent, et moins les autres, leur comportement me dérange. 
Le voisin qui a fait entrer une tonne de fumier et qui l’a entassé de son côté est quelqu’un qui aime l’ordre, qui aime diriger et je sens bien qu’il voudrait que j’aie déjà tout charrié de mon côté mais je prends mon temps, agissant selon l’élan.
Avant, je me serais cassé le dos à faire tout en une seule fois pour ne pas être critiquée, pour ne pas sentir de pression mais aujourd’hui, je m’amuse de voir qu’il s’impatiente sans pour autant oser le dire. 
Il me propose son aide tout en me répétant que je suis libre de faire comme je veux. 
Et ça me glisse dessus, je joue le jeu de croire qu’il est sincère quand il dit que je suis libre de faire comme je le veux.

En général quand on affirme quelque chose, c’est qu’on veut se convaincre et très souvent on exprime l’inverse de ce qu’on pense vraiment. Des phrases comme « tu es libre veulent dire tu fais comme tu veux mais au fond, ça m‘emmerde » Il aime contrôler ça le dérange profondément que je ne fasse pas les choses comme il le veut mais je n’en tiens pas compte sans pour autant abuser de la situation. 
Ce n’est pas extraordinaire comme situation mais ça représente mon rapport à l’autorité, au masculin et la façon dont cette relation évolue, me montre que je lâche prise, révèle l’efficacité du travail intérieur, de l’unité masculin féminin qui s’installe. 

Ceci dit, il reste encore pas mal de choses à équilibrer mais ça avance. Des douleurs ressenties au côté droit pendant ma participation à la cocréation de la vibracapsule hier soir en témoignent mais comme je ne focalise pas dessus, elles ne font que passer.
Je ne les ignore pas non plus, je les utilise pour parler à mon corps, pour revenir au centre, pour appeler la source à réaliser l’harmonie. Bon cette fois-ci, j’y vais…

Il est aussi important de recontacter l’ado en soi que l’enfant parce que c’est à cette période qu’on adopte les croyances relatives à la sexualité, aux histoires d’amour et qu’on affirme sa vision. Le hic, c’est qu’on le fait dans la rébellion, l’opposition, on se définit par rapport à l’extérieur et selon notre personnalité plus ou moins forte, on se laisse plus ou moins conditionner. 
L’enfant et l’ado représente la nouveauté, la capacité à rebondir, à rêver, à envisager l’avenir, à s’y projeter. Ce sont des parts et des énergies essentielles à la réalisation de soi. 
Il est donc nécessaire de leur parler parce qu'elles ont autant de choses à nous révéler qu'on peut les rassurer et actualisant les croyances relatives à la sexualité pour l’adolescent intérieur.
La sexualité est envisagé dans le monde, comme une force incontrôlable et elle est taboue tant l’ignorance et l’incapacité de gérer les pulsions sexuelles sont immenses. 
D’autre part, comme ça représente une forme de pouvoir, touts les abus sont possibles. Les femmes prennent un peu leur revanche dans le combat qui les opposent aux hommes par le jeu de séduction mais c’est aussi ce jeu de pouvoir, de dominance qui créé les conflits, les perversions et les abus.

On considère la sexualité comme un mode de reproduction, une forme de fusion qui est le summum de l’extase qu’on peut vivre sur terre. Et ça n’est pas faux cependant, on ignore sa fonction première et on limite cette énergie à la relation de couple alors qu’elle est bien plus que ça. 
C’est l’essence, la substance de la création sans laquelle la pensée resterait stérile. 
Là encore la maitrise, l’harmonisation des forces, des énergies et donc des émotions en soi est indispensable. 




L’énergie du désir, c’est ce qui mène à la joie véritable et en accueillant la tristesse en soi, on se réconcilie avec les parts enfantines internes qui sont venues avec la passion de vivre, d’aimer. L’immense décalage entre le désir de l’âme à venir s’incarner et la réalité telle qu’elle est vécue dans le monde créé une rupture intérieure.
Et à moins de retrouver l’authenticité et la spontanéité de l’enfant et de l’ado en soi, on ne connaitra pas la joie véritable, celle qui se manifeste par le seul fait d’être, d’exister ici et maintenant.
Le malheur de l’humain, c’est de toujours rechercher à l’extérieur ce qu’il porte en lui-même. On pense que la joie vient d’un désir assouvit et même si ça peut effectivement procurer ce sentiment, ça retombe vite dès qu’on est contrarié. En ce sens, la liberté d’être est nécessairement associée à l’authenticité et la spontanéité. 

Il suffit que j’en parle pour que la tristesse pointe son nez. Et d’ailleurs, avec du recul, je vois qu’elle me titille depuis quelques jours et que j’évite de la regarder en face en me dirigeant vers des vidéos humoristiques, en faisant de la pâtisserie et mon corps physique commence à montrer des signes de fatigue. 
Je crois qu’il est temps de l’accueillir, d’écouter ce qu’elle a à me dire. 
Il n’y a rien de "mal" à focaliser son attention sur ce qui est réjouissant mais ça ne résout rien. Ça permet de ne pas sombrer, de maintenir une fréquence vibratoire élevée mais tant qu’on nie ce qui est, ça risque de se manifester avec force par un contraste difficile à gérer. 
La seule idée de m’y coller semble débloquer le transit intestinal à moins que ce ne soit la peur, une poussée d’adrénaline qui en soit la cause. Remarque l’un va avec l’autre et ce qui importe, c’est que l’énergie se décristallise ou qu’elle évite de le faire.
On a toujours le choix de refuser de voir en face ce qui veut se montrer mais tôt ou tard, ça se manifestera et je préfère anticiper plutôt que d’attendre d’avoir un malaise physique ou une douleur. 
Il y a même un dégagement dans le ciel et le soleil se montre. Voilà des petits signes qui m’invitent à oser affronter cette lourdeur. Je ne suis pas en train de dire que le ciel me parle mais plus que j’associe le ressenti, l’idée et la situation, ce qui donne ce sentiment d’être soutenue ».  



Finalement tout est rentré "dans l'ordre", enfin pour cette fois-ci.
Il est clair que les mouvements internes vont continuer à se manifester tant que je suis dans ce contexte précis de l'incarnation et le but, à mon sens, c'est d'apprendre à surfer, à se laisser glisser, guider, sans résister. 
Chaque fois, c'est un peu plus de lumière et d'amour qui sont intégrés, conscientisés. 
On en ressort grandit quand on s'abandonne à la grâce de la source intérieure, à ce que la vie nous donne à vivre. 
On apprend à considérer les mouvements internes comme des occasions de comprendre, de connaitre, d'apprendre la maitrise des forces internes et de celle du désir qu'on peut alors canaliser sans crainte. 
La grandeur de ce que nous sommes est effrayante pour le mental et l'ego qui par son mode de compréhension, sa façon de diviser, de juger, limite les perceptions. 
Et ce qui est génial, c'est quand il s'associe au cœur, quand l'amour l'équilibre et change sa perspective, il pense de moins en moins en terme de "moi" et intègre le "nous". 
La capacité d'être flexible, malléable, s'intègre par cet accueil, cette acceptation de ce qui est. C'est aussi ce qui développe l'intelligence. 

La journée qui a commencé sous la pluie m'a ramenée au fait que cette faculté d'adaptation est essentielle parce que tout bouge, change, ne laissant aucune possibilité de prévoir à l'avance ce qui va se passer. 
Ça ramène l'ego dans le juste milieu, l'équilibre, tout en ouvrant la voie de l'émerveillement face à la nouveauté et toute la richesse qu'elle offre en potentiel. 
Petit à petit la peur de l'autre et celle de l'inconnu ne sont plus si intenses et l'enfant en soi jubile de retrouver la passion, la simple joie d'être vrai. 
Et le je m'en foutisme de l'ado vient alléger le geste, ramener le caractère éphémère de la vie dans son aspect ludique, dans ce qu'il offre de possibilités. 
C'est aussi ce qui permet de moins se prendre au sérieux et donc de moins juger les autres.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr